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Queribus
10/12/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Une première remarque tout d'abord: le texte semble bien long et apte, de ce fait, à décourager le lecteur et l'auditeur; d'un point de vue purement prosodique, on trouve des vers de sept, huit et neuf syllabes mais nous sommes dans la catégorie slam et chanson, alors pourquoi pas; la ponctuation, quant à elle, apparait et disparait sans raison évidente (des virgules et des points d’interrogation mais jamais de points-virgules et de points); il serait peut-être bon d'harmoniser tout ça. Le fonds, quant à lui, ne manque pas d'originalité et d'humour avec des images amusantes mais je pense qu'il aurait fallu faire plus simple pour que le texte soit plus accessible dès la première lecture. Bien à vous. |
Ioledane
15/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je trouve ce texte très émouvant, peut-être d'autant plus que j'ai connu cette situation. Pas de pathos dégoulinant dans ces vers rythmés, mais une émotion qui se lit à travers les mots.
Le portrait de ce pépé qui ne veut pas se laisser abattre est très touchant, la détresse du narrateur ne se révèle qu'à la fin en une touche pudique. J'ai particulièrement aimé : - le "chasse-mélancolie" (jolie image) - "Le patois emprisonné dans / Les geôles d'une aphasie sans gêne" : très bien trouvé pour exprimé les difficultés d'élocution ... - "Pépé pour briser son silence Fredonne l'internationale Le poing gauche serré tendu, Le bras droit ne répondant plus" - "Au besoin je prie Saint Vincent M’incline face à Saint Martin Je veux bien croire s'il le faut Pour que pépé parle à nouveau" ... J'ai juste trouvé moins véridiques les paroles de l'infirmière. Bravo d'avoir si bien su mettre en scène ce thème douloureux. |
Anonyme
31/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Alceste,
J’étais trop petit pour avoir pu écrire un truc aussi chouette à mon grand-père. J’aurais voulu qu’il vive plus vieux rien que pour essayer de lui offrir une chanson comme la votre, même plus mal fagotée. Ça respire l’amour filial sans racolage, le respect amusé mais sincère, ça sent une douce mélancolie qui fait passer le temps. Bref, vous aurez compris que j’ai beaucoup aimé. Envoyez-la à Booba, des fois que ça le calme. FrenchKiss ému sur Oniris, y’a des jours comme ça |
Anonyme
31/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai apprécié cette facon de décrire ce mauvais coup du sort au " pépé ".
Plutôt que des lamentations et du pathos, un humour bon enfant mais qui laisse entrevoir, en filigrane, l'affection du petit fils. Des images bien trouvées ; entre autres : " Le patois emprisonné dans Les geôles d'une aphasie sans gêne " " Elle roule les « r » d'amour Pour la belle aux yeux de velours " " Elle tremble, se teint de blues Quand pépé parle de mémé " Une dernière strophe emplie de sens. Un bon texte qui ne devrait pas avoir de mal à trouver sa musique. |
Corto
31/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Finir l'année avec pépé cloué par son AVC, belle idée.
J'ai particulièrement aimé que le petit-fils parle au présent "Les récits de toute une vie Que pépé partage à l'envi" comme pour dire que tout n'est pas fini, non mais ! Bien sûr la nostalgie approche "Elles manquent ses chansonnettes Pépé a une belle voix" et aussi "Elle tremble, se teint de blues Quand pépé parle de mémé". Plus vraie que nature est la réaction de pépé devant la formule de l'infirmière "Désavouant cette sentence De perpétuité carcérale Pépé pour briser son silence Fredonne l'Internationale". La dernière strophe est tendre et audacieuse dans un tel contexte, du petit-fils prêt à redevenir croyant "Pour qu'il retrouve ses habitudes". Beau texte avec des formules précises et percutantes, ce qui peut évoquer à bien d'autres des souvenirs forcément douloureux. Bravo. |
papipoete
31/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Alceste17
Le pépé est là, cloué sur un lit d'où il se lèvera peut-être, pour son dernier voyage ? Et je l'entend, quand il parlait encore, nous raconter les grands épisodes de sa vie ; et chanter, en patois un air où l'héroïne était mémé...qui ce soir doit hanter la blouse de celles au thermomètre, qui se succèdent au chevet de pépé. Il ne parle plus, ne chante plus, tout juste fredonne-t-il... là, l'internationale le poing levé. Eh Dieu, je ne crois plus en toi, mais si tu pouvais faire le faire parler mon Vieux, je t'allumerais tous les cierges du monde ! NB comme c'est tendre, et comme je voudrais que tous les petits-enfants de la Terre, parlent ainsi de leur grand-père ( un petit peu de temps en temps ) ; se souvenant de ce temps où les histoires sortaient de la bouche d'un pépé, non pas en " 4G " d'un smartphone ... Bravo Alceste pour cette ode rafraîchissante, dont la première strophe est savoureuse ! à la vôtre ! |
lucilius
31/12/2018
a aimé ce texte
Un peu
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La sentimentalité me paraît ici exposée entre parenthèses ; un grand-père au bout du rouleau, frappé d'incontinence, n'étant finalement réduit qu'à une portion de science thérapeutique.
Je trouve ce texte un peu longuet, sans doute lié à une mise en chanson, mais qui nuit au sens original de la perte d'un être cher dont on se souvient plus facilement des "mauvaises" petites habitudes. |
Robot
4/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime ces vers dédiés à un papy qui fait de la résistance. Plus slam que chanson à mon avis, on sent que le texte déborde d'affection retenue.
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BlaseSaintLuc
6/1/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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c'est écrit avec tout l'amour d'un "petit" pour son grand-père, de la ponctuation n'étant pas le spécialiste, je m'en soucis peu et la longueur ne m'a point rebuté, oui c'est une belle chanson à la faconde perdue de papy, je l'ai lu avec plaisir, c'est tendre si ce n'est pas concis, c'est gai si ce n'est pas lyrique, c'est léger d'espoir contre le fatidique .
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STEPHANIE90
6/1/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Alceste,
j'ai été très touché par ce texte qui me parle puisque travaillant en maison de retraite. Je trouve vraiment qu'il survole avec un rythme "enfantin" les déboires de la vieillesse et surtout leur refus d'accepter cette lente déchéance. Nos ainés ont leur fierté et leur caractère, heureusement ! J'ai beaucoup aimé ces quelques parties : Il a la lippe colérique Le nez sur ce breuvage épais Les dents serrées sur la cuillère Muet, mais la moustache fière Elle tremble, se teint de blues Quand pépé parle de mémé Qui, le soir, doit hanter les blouses Désavouant cette sentence De perpétuité carcérale Pépé pour briser son silence Fredonne l'Internationale Le poing gauche serré tendu, Le bras droit ne répondant plus Seul incompréhension, le pourquoi de quelques virgules qui se perdent ici ou là ? Et la longueur du poème non aéré, ont failli me faire abandonner ma lecture. Pour le reste n'étant pas pro, je passe mon tour... Merci pour la lecture. |
Anonyme
7/1/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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J'adore votre texte. Je connais bien ce grand père, il ressemble au mien et vous en parlez si bien. Un vrai personnage de film, je le vois et l'entends. Beaucoup de tendresse et d'humour. J'adore :
Désavouant cette sentence De perpétuité carcérale Pépé pour briser son silence Fredonne l'Internationale Le poing gauche serré tendu, Le bras droit ne répondant plus |