|
|
Brume
8/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
Comme dans un rêve il n'y a pas d'explication sur la présence d'un lieu et des personnages, et sur l'origine de la situation. Je ne vais donc pas pouvoir commenter le fond de manière constructive, j'aime son mysticisme. La description de la maîtresse des tourments est sublimée par de superbes images, symbole de la Justice. Et la présence du narrateur, victime de métempsycose, en simple observateur nous illustre ce monde folklorique. Pour le narrateur c'est un cauchemar, mais le songe vacille entre l'ombre et la lumière. Sur la forme certaines conjonctions auraient pu être évitées, exemple: "Cauchemar donc." - Je ne comprend pas la présence de "donc". Je pense que cette phrase n'est pas très utile, un peu explicative, l'incipit donne déjà une piste; aux lecteurs d'interpréter si cela est un rêve ou un cauchemar. Idem la répétition de "comme" dans cette phrase: "Comme à l’accoutumée, l’irruption me prit de surprise, me propulsa par mégarde aux abords d’un corridor inédit. Comme ma fièvre augmentait, le sang s’en vint me battre aux tempes, les troubles s’accentuaient,..." J'aurais plutôt supprimé le second "comme" et fait un retour à la ligne: "Ma fièvre augmentait, le sang s’en vint me battre aux tempes, les troubles s’accentuaient,... " Simple proposition bien sûr. Mis à part ces 2 petits bémols, cela ne m'a pas gâchée le plaisir de ma lecture. |
Anonyme
21/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
" Cauchemar donc. " Oui, c'est plus le fait d'un cauchemar qu'une réflexion sur la métempsychose.
Un cauchemar d'ailleurs dont la relation est servie par de fort belles images. Sans avoir pu saisir véritablement son sens profond, je trouve ce tableau fascinant. " effrayant comme une aurore de novembre " existe t-il une seule aurore qui soit effrayante ? Alors que chacune d'elles annonce la naissance d'un nouveau jour... |
luciole
21/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Une sorte de « haschich littéraire », dont une seule cuillère met le feu à l’imagination, et fait soudain surgir et disparaître des mondes.
Je fais mien ce commentaire d'Albert Samain à propos des "vies imaginaires" de Marcel Schwob. Du rêve, en effet. Bravo. |
Robot
22/1/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J'ai hésité longtemps sur ce texte un peu énigmatique. Surtout gêné par certaines fautes de construction comme:
" l’irruption me prit de surprise." - par surprise - "La première des femmes, la maîtresse des tourments, la faiseuse du désert, la sorcière des sables, qui chasse les âmes des guerriers perdus, depuis que l’homme est l’homme, depuis qu’il est une mémoire, se tenait devant eux." Phrase trop longue : le sujet, -la première des femmes- est trop éloigné de son verbe -se tenait- Il aurait fallu inverser: , la première des femmes se tenait devant eux; maîtresse des tourments, faiseuse du désert, sorcière des sables qui chasse les âmes des guerriers perdus depuis que l’homme est l’homme, depuis qu’il est une mémoire. Mais, je trouve de la poésie dans ce qui semble être la relation d'une imagerie onirique et fantastique. |
Anonyme
22/1/2017
a aimé ce texte
Un peu
|
Première réaction, je ne trouve pas dans ces lignes une véritable essence poétique. On dirait davantage un court extrait de texte. La poésie en prose est un exercice délicat qui ne me semble pas atteint ici. Tu me sembles trop dans la description, la narration, et pas assez dans la sublimation du réel, sa retranscription subjective.
Deuxième remarque, tu as vraiment un style bien à toi que je qualifierais de gothique, je ne vois pas d'autres mots. Le vocabulaire employé, les images sombres et grandioses, cette dramaturgie sous-jacente à chacune de tes oeuvres. Alors, surtout ne le prend pas mal, mais j'y vois comme une espèce d'immaturité, dans le sens où c'est un univers qui fascine quand on est jeune. Attirance morbide spécifique à un âge. Je pense que tu devrais dépasser ce stade, maintenant, et aller vers quelque chose de plus apaisé. Tu en as largement les moyens ! Tu l'auras compris, cette poésie ne suscite guère d'échos en moi. |
Sodapop
22/1/2017
a aimé ce texte
Passionnément
|
Que dire à part bravo, à part respect. L'exercice de la prose poétique est quelques choses de complexe, car il faut vraiment être dans un véritable état de composition, un état un peu second, du début jusqu'à la fin.
Tu réussi ici parfaitement la chose, on est réellement transporté dans un monde irréel, dont tu es le seul à avoir les clés. Quelle source de possibilités et de perspectives pour le lecteur, c'est du pain béni. Tu as un monde, un style bien à toi qui oeuvre dans la noirceur, l'irréel un peu glauque et sombre. J'adore ton monde cher Alcirion, plus je te lis et plus je tombe dans dans l'addiction! ;-) A te relire très vite! |
Alcirion
23/1/2017
|
|
Anonyme
12/6/2018
a aimé ce texte
Un peu
|
Quelle imagination vous avez !!!
Je suis allé jusqu'au bout de ma lecture, sans appréhension particulière, parce que vous avez su dès les premiers mots déclencher de la curiosité. Le thème est tout de même très singulier, le discernement ne vient pas d'emblée, un certain recul est nécessaire. Je ne suis pas vraiment persuadé du côté poétique. |