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Poésie libre
Alcyon : Comme un navire hurlant son cap
 Publié le 24/05/21  -  7 commentaires  -  798 caractères  -  132 lectures    Autres textes du même auteur

En quête de Liberté.


Comme un navire hurlant son cap



Comme un navire hurlant son cap
je t’ai cherchée sur toutes les mers
à l’apogée des vagues en fuite
sur les plages parfaites et imparfaites
sur des îles où les galets sont des statues

Je t’ai cherchée jusqu’aux cassures du temps
dans les forêts d’hier et d’aujourd’hui
j’ai même consenti au front des montagnes
à mêler mes pas à ceux d’anciens dieux

J’ai usé partout mes jours et mes nuits
à te chercher à construire puis déconstruire
des chemins d’argile et de vent
à claquer les portes de la mort de la vie

J’étais comme un feu dans la nuit immense
à brûler ardemment en implorant le soleil
et c’est en m’abandonnant entièrement aux flammes
que je t’ai vue surgir des cendres fumantes Liberté


 
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   Anonyme   
1/5/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
« Ce soir je suis rebelle
Ce soir la vie est belle
La fille qui m'appelle
S'appelle Liberté »
Michel Fugain
Le quatrain ci-dessus, en toute rigueur, je pense qu'il est facile, démagogue, j'irai jusqu'à minable... Et, des décennies après, il me fait toujours battre le cœur passque LIBERTÉ !!!

Ceci pour dire que, face à ce sujet, ma capacité chérie de pinaillage, mon super-pouvoir, tend à flageoler des papattes ; l'évocation de la liberté représente sa kryptonite.
Pour autant, j'ai bien l'impression que, même en tenant compte de ma faiblesse coupable dès qu'on chante la liberté, votre poème a une vraie beauté, une vraie force. Le premier vers, déjà, les îles où les galets sont des statues, le feu dans la nuit immense, j'y vois de la grandeur, de l'ampleur à la hauteur du sujet. J'ai vraiment aimé aussi
j’ai même consenti au front des montagnes
à mêler mes pas à ceux d’anciens dieux
qui me semble profond : pour trouver la liberté, est-il possible de prendre un chemin d'inféodation aux « anciens dieux » ? Un vrai dilemme philosophique brillamment posé en quelques mots.
Une majesté qui me parle, donc, mais par moments, à mes yeux, une facilité dommageable de certaines formules, ainsi :
plages parfaites et imparfaites
forêts d’hier et d’aujourd’hui
mes jours et mes nuits
construire puis déconstruire
les portes de la mort de la vie
qui me semblent reposer sur des associations trop attendues.

Au final, je me dis qu'en resserrant un peu votre poème vous lui donneriez encore plus d'impact. Ma marotte, ça.

   Luz   
7/5/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

J'ai bien aimé ce poème qui se termine comme celui de Paul Eluard : "Liberté". Belle chute !
Beaucoup de rythme et de dynamisme dans l'écriture.
Merci.

Luz

   Cyrill   
10/5/2021
 a aimé ce texte 
Bien
J'adore le titre, qui attire de suite et excite l'imagination.
Le thème de la liberté est un peu rebattu mais j'ai trouvé de bonnes idées :
"des îles où les galets sont des statues"
"jusqu’aux cassures du temps"
A mon avis il y a trop d'oppositions (mort, vie ; construire, déconstruire ; hier, aujourd'hui) comme pour chercher à tout englober dans cette recherche.
"Liberté" aurait été plus heureux en dernier vers.
Je reste sur ma belle impression forte du titre et premier vers, et il me semble que vous auriez pu filer la métaphore marine jusqu'au bout pour plus d'unité.

Merci pour le partage, Cyrill

   Corto   
24/5/2021
 a aimé ce texte 
Pas
Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans ce poème.
La "Liberté" est un concept qui demande à être défini, organisé, négocié, mis en place avec volonté pour répondre à une forte aspiration.

Or ici l'auteur nous fait voyager "sur toutes les mers", "dans les forêts d’hier et d’aujourd’hui", "à claquer les portes de la mort de la vie", "en m’abandonnant entièrement aux flammes" etc.
Même en donnant à ces formules une dimension allégorique, j'y vois un hiatus dans le cheminement de la pensée et de la volonté.

Non, pour moi çà ne fonctionne pas. Désolé...

   papipoete   
24/5/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Alcyon
Là où je vivais, elle n'existait pas et despotes après despotes, jamais nous ne la gagnerions ; alors, j'ai pris mon maigre bagage et je suis parti ailleurs, par delà les mers, au-delà des montagnes te chercher... c'est sur des ruines fumantes où règne le Diable, que je te trouvai enfin...LIBERTE !
NB une ode à la paix qui instituerait la Liberté, sous des lignes rageuses, avec parfois des mots de désespoir, mais ce final qui laisse à penser que c'est en Enfer que le héros la trouva enfin ?
Sans référence religieuse, je ne suis pas prêt à suivre l'auteur, car à cet endroit je n'y vois que l'égalité entre pauvres pécheurs et monstres humains...
" chercher la liberté " et la trouver... mais chaque jour qui passe, savourer ce bonheur d'y avoir droit, ne jamais s'y habituer !
Tout le développement de ce conte fantastique me plaît, avec ses images spectaculaires, sauf... le dénouement ( selon ma vision ) auquel je n'adhère pas !

   Anonyme   
25/5/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Alcyon,

En première lecture, on est un peu décontenancé par le rythme irrégulier du poème ; parti sur des octosyllabes, au 4eme vers le nombre de syllabes prononcées change (sans pour autant arriver vraiment à 10 pour le vers 4, ni vraiment 12 pour le suivant).
Le choix de ne pas ponctuer appartient à l'auteur, mais bouscule un peu le lecteur et m'a alors empêchée de saisir immédiatement le fond et sa force.
Ma préférence va au dernier paragraphe et j'apprécie beaucoup le premier vers -titre.
J'ai aussi bien aimé la progression de ces "recherches" pour enfin "voir" "la liberté surgir des cendres fumantes", l'inversion du sujet avec sa majuscule est frappante.

Merci du partage,
Éclaircie

   Lulu   
28/5/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Alcyon,

J'ai pensé à Ulysse dans son parcours en lisant ce poème, et ce, dès le début du poème.

J'ai beaucoup aimé la simplicité - je veux dire la clarté des mots - de ce poème qui dit les choses sans risque de passer à côté du sens.

Le ton m'a aussi beaucoup plu. Il est lié à ce coté simple ressenti dans l'énonciation, comme le dit le titre "Comme un navire hurlant son cap".

J'ai particulièrement aimé la seconde strophe.

J'ai un peu moins aimé l'avant-dernier vers qui me rappelle trop des évènements douloureux - soit des situations où dans des cas extrêmes des personnes se sont vraiment immolées.

Le dernier mot est beau, bien sûr. Si essentiel...


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