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Anonyme
10/7/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Et bien, j'aime beaucoup même si je considère que s'il y a poésie elle ne réside pas totalement dans le texte lui-même où, si l'on rencontre par ci par là quelques assonances, on ne relève pas de procédés stylistiques propres à la poésie. N'est-ce pas plutôt une prose poétique? C'est plein de verve et de dérision, avec une volonté déterminée de jouer sur les mots et les situations. En lisant ce texte, je pense à Raymond Devos.
Il s'en dégage au fond un humour grinçant qui met en relief l'absurdité des comportements humains lorsqu'il se situent en dehors des rythmes temporels naturels, la vanité des préoccupations face à certaines réalités de la vie et de sa fin inéluctable, et par opposition au "maître" ce Temps tout puissant et inaccessible à notre entendement, l'insignifiance de l'humain. |
Arielle
30/7/2012
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Un petit texte que j'ai aimé pour son humour et cette manière originale de considérer une de nos manies les plus répandues, si répandue qu'on ne pense même plus à en faire un sujet de réflexion.
La poésie est bien présente mais au troisième degré : le mort "condamné à rester mort à midi six" j'aurais quand même mieux vu la chose en prose et m'abstiendrai donc de mettre une appréciation. |
brabant
30/7/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Aldénor,
On peut ne pas être d’accord avec votre thèse, on ne porte pas forcément une montre pour connaître l’heure, il peut y avoir bien d’autres raisons à cela. Et si l’on a vraiment besoin de savoir l’heure, on sait le pourquoi de la montre au détriment de l’oignon, du poignet au détriment du gousset. C’est vrai aussi que le bracelet peut être contraignant si l’on est trop allé au gousset de l’autre. Et puis une montre c’est bien moins encombrant qu’un pluviomètre. D’ailleurs vous n’êtes pas sans savoir qu’une montre aujourd’hui c’est tout sauf une montre, cela peut être aussi et à la fois « … un baromètre… un altimètre… un thermomètre… un pluviomètre ((sic))… » et même « … un dictionnaire ». Je conviens qu’il n’existe pas de montre manomètre. lol. C’est la deuxième strophe que je préfère, et de loin : « Il aurait dû acheter une montre waterproof … il est condamné à rester mort à midi six » Tant pis pour le maître, notez bien que tout le monde savait déjà qu’il n’était pas infaillible ! Et vous, croyez-vous que tout le monde vous a lu « à midi six » ? lol |
David
30/7/2012
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Aldenor,
C'est le dernier vers qui m'a bien fait rire, sans trop savoir pourquoi, mais un peu comme un rire nerveux à un enterrement justement, ou autre évènement solennel, comme une émotion qui en rééquilibrerait l'atmosphère. |
placebo
30/7/2012
a aimé ce texte
Bien
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Et encore, la montre est restée bien innocente face aux smartphones : heure, messages, appels, rendez-vous, la vie s'étire dans les quelques pouces de l'écran sans vraie reprise de controle.
Et ces appareils sont porteurs d'informations : prévisions météo, température... l'altimètre est à double tranchant : il peut représenter une ouverture sur la science/le monde ou un enfermement dans davantage de données, davantage coupé du monde : en ce sens il n'est pas différent de la montre. J'ai aimé ce texte, fluide, posé, détaché. Une bulle appréciable par ce temps caniculaire. Il soulève quelques réflexions, même si les miennes (au-dessus) ne vont pas bien loin, c'est déjà ça :) Bonne continuation, placebo |
Blacksad
30/7/2012
a aimé ce texte
Bien
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J'aime le ton léger, sans prétention et le propos qui navigue entre sérieux et badinerie.
Certaine sphrases "sonnent comme de la poésie" et il ya quelques assonances intéressantes. D'autres phrases aurait mérité un peu plus d'attention sur la forme pour "se hisser au niveau poétique", comme la dernière phrase de la première strophe par exemple. La chute est bien trouvée, à la fois drôle et profonde. |
MissNode
30/7/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Au premier abord je me suis demandée "où est la poésie?".
Réponses au deuxième abord : - indiscutablement dans la rythmique - à l'évidence dans la jonglerie de mots - au bout du compte dans toutes les images "mine de rien" qui défilent comme dans une séances de "zapping" (à mon insu dans la 1ère strophe, très prégnantes dans la 2ème) Je reste un chouïa sur ma faim (donc, pas noté "TB") quant à la musique, aux sons, que j'ai trouvés dans "Le mort déplore qu'il pleuve pour son enterrement" (joliiiii !) J'aime le ton, l'impact, le "cinglant". [hors sujet] ah? on peut donc discuter du fonds dans les commentaires ? si oui, à quoi sert le forum "discussions sur les textes édités"? questions sincères et dépourvues d'ironie, je cherche à comprendre, car ce texte "titille" et j'aurais aussi au moins une opinion à exprimer, mais où ??? ici ? [fin du hors sujet] |
Anonyme
31/7/2012
a aimé ce texte
Bien
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C'est plus une satire qu'une véritable poésie mais c'est plaisant à lire quand même. J'aime bien l'originalité du thème et le ton gentiment caustique qui s'en dégage.
Au niveau de la forme je suis assez gêné par l'absence de ponctuation qui rend le ton uniforme, monocorde. Un jeu sur le rythme aurait à mon avis rendu ce texte encore plus vivant. |
martin
31/7/2012
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Commentaire modéré
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Charivari
2/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Salut. J'adore, tout simplement. C'est faussement naïf et finalement très profond... le propre de l'absurde. J'ai pensé à Devos, dont je suis fan... Bref du tout bon, pour moi. Je crois néanmoins que le texte pourrait être un peu remanié, dans le sens du rythme... pourquoi pas des onomatopées pour ponctuer ce poème, tictactictac, au lieu de cette absence ponctuation et cette mise en page qui m'a un peu dérangée.
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Anonyme
9/8/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour aldenor,
Un texte sympathique et bien rythmé sur fond de critique sociale aussi éculée que l'humour noir ici utilisé. Bien amicalement, N. |
Anonyme
5/10/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour aldenor,
Ah, que de temps passé à regarder nos montres, nos écrans, nos petits produits high-tech! Que de temps passé à oublier le temps qui passe, la pluie qui s’égoutte, le soleil qui luit, la mort qui s’avance et la vie qui nous fuit ! Nos regards glissent sur des surfaces, sur du verre, nos yeux ne voient qu’au travers de nos petits refuges, ces petites bestioles de notre civilisation, aveuglés par l’orgueil, la suffisance de ces objets incapables de montrer le monde réel tel qu’il est. Bravo pour ce texte décapant. |
leni
24/4/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Adenor
J'ai souri du début à la fin C'est un texte de cabaret qui flirte avec l'absurde Fallait le faire le coup du thermomètre Et oui s'ils portaient des baromètres ils auraient su qu'il allait pleuvoir! j'aime beaucoup:"l'eau s'est infiltrée dans les nuages" Quelle heure est-il c'est déjà fini Trop vite! Bravo Leni |
Sansonnet
22/5/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
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C'est normal le manque de virgule ? C'est dommage pour le rythme des longs vers. Même si pour le reste, je n'ai pas grand chose à dire.
Malgré tout, l'idée est très sympa... Même si je trouve que ça aurait pu être plus poussé. Et la fin, c'était, selon moi, presque parfait... sauf que le dernier vers gâche, à mon goût, l'avant dernier vers. Celui-là même qui manque de ce petit quelque chose pour rendre la chute magique. Bref, moyen +, car c'est de l'humour au fond, j'aime. |
Anonyme
29/4/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Rajouter un commentaire sur ce texte amusant, grinçant gentiment, n'apporterait rien.
Je remarque seulement que personne n'a relevé le titre qui -à mon sens- n'est pas exactement ce que l'auteur veut dire de nos vies (ou notre mort) accrochées à cette mesure... Adorateurs ? Je n'en suis pas certain après vous avoir lu avec grand plaisir. |
Lulu
21/3/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Aldenor,
j'aime beaucoup votre sensibilité, ici, comme dans "Ailleurs", par ailleurs, même si le thème est bien différent. Vous savez poser une atmosphère, et que l'on adhère ou non, on vous suit. Cette atmosphère est le fait d'une présence, celle du locuteur qui a manifestement des choses à dire. Le temps... quelle broutille, surtout quand on a affaire à un enterrement. Par le détour, vous nous interrogez sur l'absurdité du temps qui passe et sur cette manière si banale que nous avons à regarder l'heure... Vous ne m'en voudrez pas, j'ai lu votre poème à midi moins le quart... et quelques années après sa publication. A vous relire. |
MissNeko
17/8/2016
a aimé ce texte
Bien
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Un texte bien intéressant et bien réfléchi ! Le temps nous emprisonne et nous conditionne.
Une réflexion drôle et bien pertinente |
Anonyme
21/12/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai aimé la pertinence, la performance humoristique de la réflexion.
Éternellement le poète cherche à "coincer" le temps, avec les mots, pendant ce temps-là, lui il s'en moque, et file à toute vitesse. J'ai aimé : "C'est l'heure d'une chose ou l'autre Ou de rien ..." Dans l'ensemble le texte est très intéressant du point de vue du questionnement, le côté poétique m'a quelque peu échappé. |