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Poésie libre
aldenor : Tribulations ornicariennes [Sélection GL]
 Publié le 20/07/24  -  9 commentaires  -  1084 caractères  -  110 lectures    Autres textes du même auteur

Correspondances.


Tribulations ornicariennes [Sélection GL]



Mais
Index devant le nez
Ou
Index sur le menton
Et
Index accolés
Donc
Index en canon de revolver
Or
Index vers le ciel
Ni
Index en essuie-glace
Car
Index sur la tempe

Mais
Mur infranchissable
Ou
Voies qui s’ouvrent
Et
Petit pont fragile
Donc
Passage secret
Or
Obstacle annoncé
Ni
Ravin funeste
Car
Source découverte

Mais
H, lettre en forme de barrière
Ou
Y, branches du temps qui s’échappe
Et
U, hydre bicéphale
Donc
Î, flèche pointée
Or
M, à mi-chemin de la raison
Ni
O, vide existentiel
Car
Z, ultime clarté

Mais
Escher, escaliers sans issue
Ou
De Chirico, lignes d’arcades divergentes
Et
Paul Delvaux, gare de l’improbable rencontre
Donc
Dali, œuf sur le toit
Or
Mitoraj, tête inclinée contemplant l’intemporel
Ni
Yves Tanguy, désert de l’infiniment petit
Car
Magritte, chapeau noir


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   EtienneNorvins   
8/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Passée une certaine surprise, on se prend vite au jeu, et cela devient jubilatoire. Ces quatre variations sont vraiment très réussies : les correspondances sont très bien vues et procurent un formidable plaisir de lecture ! J'applaudis sans réserve : bravo ! merci ! une autre ! :)

   Lebarde   
9/7/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Les langages brefs de signes, de mots, des noms, des lettres, des artistes qui parlent presqu’a tout le monde, mais pour dire quoi au juste en dehors du moyen mémo technique pour décliner les conjonctions de coordinations?
Au risque d’être mis “à l’index”, je trouve l’idée recevable mais le traitement par trop succinct et lapidaire pour me satisfaire totalement; quant à la poésie …je reste sur ma faim.
Bravo quand même pour l’originalité du sujet et la mise en forme percutante.
En EL

Lebarde assez bon public sur ce coup là mais point trop n’en faut.

   embellie   
14/7/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bien sûr, ce n'est pas de la littérature. Mais, sur un site littéraire on a bien droit à un peu d'humour, non ?
Cela ressemble à un exercice de style de genre oulipien comme aurait pu en produire quelqu'un de la bande à Queneau dans les années soixante.
Ces tribulations ornicariennes jouent avec la grammaire, et le fameux moyen mnémotechnique "Où est donc Ornicar" utile aux écoliers pour retenir les conjonctions.
On discerne quatre parties. La première, dédiée à l'index, accueille notre étonnement, mais n'est pas d'une facture renversante.
La deuxième, sur les déplacements, est déjà plus recherchée, et je dirais "tient la route" (jeu de mot facile en la circonstance).
La troisième m'a bien fait sourire, super l'idée de décrire chaque lettre selon sa forme. Des pépites : H lettre en forme de barrière - Y branches du temps qui s'échappe - O vide existentiel... Super !
Quant à la quatrième, ma préférée, elle nous prouve la culture artistique de l'auteur qui fait appel à des peintres célèbres en déclinant après chaque nom une indication permettant au lecteur de le reconnaître.
Oniris nous propose cette fantaisie sous l'appellation "poésie libre".
Pour ma part, c'est plus humoristique que poétique, mais c'est une originalité réussie. Bravo à l'auteur(re).
embellie en EL

   Provencao   
20/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour aldenor,

Très originale cette correspondance, où vous nous invitez à cet humour. C'est un humour qui par soi, est complet, un humour en relation avec un Autre et qui accueille et reçoit cet Autre sa liberté et son indépendance.

Merci pour ces tribulations du Savoir.

Au plaisir de vous lire
Cordialement.

   ALDO   
20/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
Charmant petit jeu d'enfant formel ?

Mais une comptine adulte, légère, index sur la tempe...

Et nous allons d'images-résumés en résumés lumineux !

Cependant, ma lecture, pourquoi t'arrêtes-tu à la fin de la troisième strophe ?

J'attends encore une réponse...

et vous dis,
en attendant,

Bravo !

   papipoete   
20/7/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
bonjour aldenor
Originale idée que cette jonglerie, avec les fameuses conjonctions de coordinations, enseignées à l'école de l'orée de notre vie.
Mais si ces signes sont un be a ba de notre savoir, les images que vous y accolez demandent connaissances et savoir ( hormis la première strophe )
NB je trouve la distance entre les conjonctions et leur mariage, beaucoup trop grande par leur sens ; j'aurais plutôt vu des lignes simples à interpréter, mais salue la construction de ces " tribulations "

   Roxanne   
21/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
J'adore !
Mais...
Pas de mais !
Ou
Original, inventif....non! :
Et
Original et inventif
Donc
Je redemande un rafraichissement
Or
La répétition peut lasser
Ni
N'excluons aucune différence
Car
C'est ludique et intelligent

Bravo

Roxanne d'humeur oulipienne

   Polza   
22/7/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Bonjour,

Le début m’a fait penser à des enfants d’école maternelle que l’on voudrait faire revenir au calme avant de le faire sortir de la cantine : « Mettez votre index devant le nez, puis maintenant sur le menton, en canon de revolver (bon ça on ne le dites pas à de jeunes enfants je l’admets), en essuie glace puis pour finir, sur la tempe. »

Même si je trouve cela mignon, je n’ai pas trouvé cela franchement poétique.


La suite m’a fait penser à un conte avec ses épreuves quasi inhérentes à ce genre littéraire, du mur infranchissable en passant par un passage secret pour arriver à une source enfin découverte après moult péripéties. Le problème c’est que j’adore les contes et ici, je n’ai pas eu l’impression que l’on m’en a raconté un.

Ça continue avec des lettres ayant peu ou prou une définition en rapport avec ces dernières.

« U, hydre bicephale » l’image est bien trouvée.

« M, à mi chemin de la raison » ici, je n’ai pas compris désolé.

« O, vide existentiel » ici, je n’ai pas compris la corrélation entre cette lettre et sa définition. « Sur le plan spirituel, la lettre “O” est un symbole puissant de l’infini, de l’éternité et de l’unité divine. Elle rappelle le concept du “Ouroboros”, le serpent qui se mord la queue, représentant la continuité, le cycle de la vie, la mort et la renaissance. », je n’ai pas fait le lien avec le vide existentiel…

« Le vide existentiel est un concept complexe qui mérite une exploration approfondie. Il se réfère à un sentiment de non-sens et de vide que de nombreuses personnes éprouvent dans ce monde moderne. Ce sentiment peut se manifester de différentes manières, notamment par l’ennui, l’apathie, et une perte générale de motivation ou de direction. » oui, mais pourquoi le O, parce que son intérieur est vide ?

On peut s’imaginer que chaque définition forme un tout, mais pour moi, ça reste trop flou.

Dans la dernière strophe, je comprends que chaque définition est liée à un nom de l’artiste en rapport avec cette dernière, mais je me dis que n’importe quelle autre définition aurait fait l’affaire, du coup, cela ne m’apparaît pas percutant.

Par exemple, je me dis que j’aurais tout autant pu lire « Dali, gare de Perpignan » ou Magritte, ceci n’est pas une pipe ».

On peut bien entendu penser à un exercice oulipien ou surréaliste, mais pour ma part, si le tout n’est pas complètement dénué d’intérêt à mon sens, je n’ai pas eu mon compte poétique, désolé.

   Dian   
25/8/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
J'aime ce texte qui joue avec "l'hyper" et "l'infra". La poésie réside dans une seule lettre pour qui sait voir.
Et la poésie doit tenir aussi compte des autres arts : peinture, sculpture, architecture, musique.


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