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Pouet
13/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Slt,
j'ai été accroché dès le début du poème (comme une madeleine friable où il n'est pas question d'heure), de très belles images parsèment ce texte tendre, d'un surréalisme délicat. Une ambiance bien marquée. L'enfant, peut-être, écoute la poésie des mots, les murmures d'un monde qu'il pourra compléter avant que la nuit ne lui murmure à l'oreille des songes versatiles... La ville est la maman, peut-être, c'est l'enceinte. C'est assez difficile parfois de dire pourquoi un écrit vous parle particulièrement, ici ce fut le cas. Merci. |
papipoete
13/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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bonjour ALDO
c'est l'histoire d'un Ludovic, mais ce pourrait être celle de bien des prénommés, sur la Terre qui réserve à qui est doté d'un coeur, gaité et bonheur... puis au froid d'une rupture la glace de la solitude... NB quelque peu alambiqué, votre texte suggère des pages, à tourner l'esprit guilleret, et selon les humeurs du devenir, les sanglots longs d'un violon... ou alors un autre scénario : agriculteur à qui tout souriait, avec des récoltes abondantes jusqu'à ce qu'un Mal n'approche, et ruine tant de beaux rêves... |
Geigei
14/5/2024
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Bonjour Aldo,
"lierre" et "pierres" "attente" et "atteintes" Un goût pour la paronomase. Dans chaque poème, pour chaque prénom, il y a l'enfance, l'absence, l'attente, la maladie, la mort, des oiseaux pour faire poésie... Serait-ce le trombinoscope d'un service de soins palliatifs en pédiatrie ? Dans celui-ci, l'histoire du gamin se déroule dans le décor d'une ville fortifiée du bord de mer, près du désert, comme Essaouira. "négoce", "livre de comptes" viennent poser des petits cailloux dont j'ignore si cela vaut la peine qu'on les suive. Moi, ils me perdent. La pudeur, sans doute, vous empêche. |
Provencao
13/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour ALDO,
J'ai beaucoup aimé votre poésie avec cette attente ultime qui est celle de Ludovic. Cette attente de paroles, d'un même souffle parole avec ce but de faire recouvrer, l'illusoire au delà des portes de la ville .... Beau sacrifice d'écriture. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Eskisse
13/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour ALDO
Je vois ce poème comme un paysage aux contours incertains, une architecture esquissée, une esthétique de l'estompement, tout est en suspens, juste en pointillé . C'est peut-être le secret du protagoniste de n'être pas dans la certitude : un lever du soleil, l'altérité, une marche, un partage, un endormissement. Juste celle d'être en adéquation avec la nature. |
EtienneNorvins
20/5/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Vos créations sont comme des labyrinthes qui referment sur le lecteur, au fur et à mesure qu’il s’y aventure, la densité chatoyante de leurs images et la subtilité de leurs rythmes. Bientôt, il faut convenir qu’il est vain de vouloir en atteindre « le centre » et qu’il n’est d’autre issue que verticale, par la voie des airs… Mais votre bienveillance nous assure que l’envol se fera de nuit, de sorte que nous échapperons au sort d’Icare : nos ailes ne fonderont pas aux brûlants rayons d’un soleil, mais s’argenteront des scintillements de la Lune tandis que les yeux s’étoilent…
Ici, avant que de me reperdre, je repère avec l’aide des commentaires précédents : - Un prénom aux échos royaux (Clovis, Louis…) : Le ‘héros’ semble à l’écart, isolé sinon seul, en rapport avec une loi, un rempart, murs d’enceinte, un livre de comptes, un Scribe du Trésor… Et son étymologie germanique (hlod « gloire » et wig « combat ») n’est pas sans faire écho au latin Marcus (« dédié à Mars ») … et donc à Marc ou Marcel (déjà noté par la madeleine de Pouet sans doute) : le premier vers est une reprise délibérée du début de la Recherche ? Tandis qu’à l’avant dernier vers, le nom fait peut être allusion aux ‘Noms de Pays’ ? - Un lieu qui se dédouble : D’abord une ville (dont le prince serait un enfant?) dont la vocation première n’est pas d’être un marché (les gens de négoce sont reconduits aux portes ; un front de mer est indiqué, mais pas de port…) mais le lieu d’autres échanges : verticaux avec les oiseaux porteurs de message (au singulier) ; horizontaux avec les récoltes pour une table simple – sur laquelle semble apprêté un repas entre amis (une ‘Cène’?) plutôt qu’un banquet aulique. Une ville de lumière : l'ombre fait se rapprocher le ciel, on va dans la main trop grande du jour, le soleil brille dans l'eau des carafes. Et comme l’a noté Eskisse, le texte commence avec un lever, la nappe de l’échange s’envole aux premières atteintes du soir, puis vient le coucher qui doit être sans histoire (hors du Temps ? ou dans un temps ‘immobile’, sans ‘espoir’ : au vers suivant, le livre est sans majuscule et renferme des comptes au lieu des contes attendus?) Mais une ville cernée de tous côtés et jusque dans son cœur par des Ténèbres ? Ses alentours, l’au-delà des portes, des murs d’enceinte : le lieu du Mal qui est de ‘sables’– et l’en-deça est un autre désert, celui 'immense du nom' (du ‘héros’ ou du lieu ? : cela reste incertain). - Une relation mystérieuse : Entre le ‘héros’ et un visage / une voix – une relation étroite durant le temps diurne (ensemble, la main dans la main du jour) qui se fait absence quand le soir vient – qu’il faut se coucher et s’endormir … vers quel éveil ? La voix n'est donc sans doute pas celle du visage (noté 'autre' au premier vers) : il y a donc aussi deux lois ? celle du visage avec laquelle on se lève puis celle de la voix avec laquelle on se couche ? Se dessine alors l'arc d'une désillusion : le Mal extérieur tant qu'il est diurne devient en effet intérieur à la nuit tombée ? On peut lire aussi une allusion à ‘Maman’ qui est contrainte de monter raconter une histoire, ce que ‘Papa’ désapprouve ? S’endort-on comme le Narrateur de la Recherche, avec un sentiment de culpabilité dans les bras oniriques de Geneviève de Brabant ? Ou faut-il entendre en écho « Pourquoi m’as-tu abandonné » ? En filigrane se dessine donc un parcours mi-Proustien, mi-Christique, dans des lieux qui s’imposent à moi aussi comme méditerranéens (Geigei plus haut) – entre rivage de Syrtes et désert de Tartares, entre nabi, rabbi, rêveur et poète – « états » pour moi qui ont une profonde parenté. Merci beaucoup pour ce nouveau partage, multiple et mouvant comme une lanterne magique ! :) |
Rosaura
19/6/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Aldo,
De belles associations d'images où un paysage se dessine... Un appel au voyage... quelque chose de clos, d’aride et de suspendu... Et cependant je n arrive pas à suivre. Est ce le fait d ellipses ? Bercée comme Ludovic, par la musique d'une histoire dont le sens m'est énigmatique... |
solinga
11/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un poème épuré, tout scintillant dans sa marche, qui donne aux gestes simples des humains un tour fabuleux de légende, sans rien qui vienne en trop.
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