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papipoete
2/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour ALDO
Alors que des claves rythment le temps qui passe, que " c'est l'heure pour les heures de bercer le port... " un jour s'éveille. NB on voit bien cette atmosphère, sur un quai où amarrées là, les barques attendent le départ des pêcheurs. C'est court, mais finement ajusté en vers touches de peinture, qui tracent les contours d'une délicate toile. L'avant-dernière strophe a ma préférence, dans ce poème à la ponctuation bienvenue. |
Volontaire
2/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
Oui, un nouveau poème d'ALDO! La même vie lente et pourtant encore une autre impression, une autre saveur, un autre monde sonore et temporelle. C'est beau, ces barques qui clapotent dans l'eau, ça change du morne quotidien du travail et de l'air enfûmé, trop enfûmé de la grande ville. "L'heure pour les heures" : le vocabulaire est simple mais l'impression à la fois complexe et évidente. Ça ne veut rien dire et pourtant ça évoque tout de suite quelque chose, comme si les heures étaient des sortes de fées qui viendraient, comme dans les contes, enchanter le petit port. Merci beaucoup pour ce partage :) Bonne journée, |
Roxanne
2/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
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Saudade,
La lancinante mélopée d’une bossa-nova Cela pourrait en être une autre Une musique à soi… Les mots sont si justes comme à chaque fois Cela pourrait être ailleurs Mais c’est en soi … C’est très beau, cet instant avec vous. Roxanne |
Eskisse
2/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
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Bonjour,
C'est une " petite musique de nuit" de claves C'est un paysage marin et ses hommes, issus de mythe. Personnifier les heures, les saisons, un pays relève de la dextérité. Un libre qui vous happe. |
Provencao
2/4/2025
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très aboutie
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Bonjour ALDO,
Belle vibration de cette danse mystique sur ce soir natal. J'ai été emportée par la délicatesse de vos vers. "Sur le ponton, la saison profonde glisse son ombre vers la barque" Au plaisir de vous lire Cordialement |
Eki
3/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
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Ah ! La force silencieuse des mots...
Il y a comme une sensualité douce qui vous enveloppe : J'écoute, me laisse bercer délicieusement. Un poème qui m'a fait du bien ce matin. La danse mystique des choses.. et des mots ! |
Louis
4/4/2025
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Une naissance s’apparie, non au matin, non au commencement du jour et du monde, mais au soir, mais à la soirée quand la nuit approche, quand tout s’éteint et se meurt.
Pas un soir fatal, non, mais un « soir natal » bercé par ce poème. Non une "venue au jour", mais une venue de nuit. Pour un jour nouveau. Pour un temps nouveau. Un "noël". C’est une naissance, ou peut-être une renaissance, point de départ dans l’existence, embarquement sur les flots de la vie ; c’est une naissance qui s’annonce comme une libération. Des « claves » résonnent pour un désenclavement. Le poème n’épouse pas le rythme de l’impatience fébrile d’une attente, mais évoque avec douceur, dans un écart songeur, une durée sereine, au moyen de phrases longues : « … comme au jour de vent d’est la barque à son appontement », suggère un rythme pourtant rapide dans le cliquetis des claves, la palpitation du monde comme battement anticipé d’un cœur à venir. L’attente s’avère donc celle d’un « rêve » au rythme des « claves ». Claviers des songes de ce qu’il adviendra, avec la certitude d’une destinée, si bien que "natal" rime quand même, en un sens, avec « fatal ». Et les claves sont en « bois creux », qui emprisonnent le vent, un « vent d’est », comme un souffle du destin. Et tout sonne comme « la barque à son appontement », la barque qui voudrait se libérer. Tout sonne comme un cœur qui bat déjà, dans l’attente du battement d’un cœur nouveau. « Les pêcheurs sont déjà loin dans leur nuit ». Ils sont des marqueurs de temps, les « pêche- heures » ; ils capturent le temps dans leurs filets ; ils feront l’offrande des heures. Car « c’est l’heure pour les heures », le temps venu des heures nouvelles, à vivre. L’heure est venue de « bercer le port », d’en faire un berceau. Là, dans un espace portuaire, la naissance est attendue. Un appontement pour le grand départ. Un nouveau départ. L’événement prend une dimension cosmique, universellement célébré dans une « danse mystique » par laquelle tout contribue à le saluer ; l’univers est désormais centré sur la « chambre des origines ». Ainsi, tout entier tendu vers l’avenir, le monde semble retenir son souffle, « souffle moins de vent, moins de mémoire… » à l’approche de l’événement natal. Tout se fait plus sombre, plus noir, pour laisser place à la grande clarté de la "mise au jour" au cœur de la nuit. « La saison profonde » porte en elle, dans sa profondeur même, son dépassement, et « sa main amie défera l’amarre », coupera le cordon ombilical, ce soir des claves d’un cœur battant, ce soir natal. Ce soir d’une naissance ou d’une renaissance. Merci Aldo |
Rosaura
6/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
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C'est superbe Aldo ! Merci pour cette beauté !
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alaind
10/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
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bonjour,
J'ai été retenu par la justesse de la description. Capture d'un instant, le texte est très beau, très figuratif. |