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poldutor
16/6/2019
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Thème intéressant
Première strophe :l'auteur pose le décors, tous les hommes se ressemblent, et ont les mêmes désirs et les mêmes peurs...poétique, mais de grâce, supprimez ce "ventre" qui fait laid dans une poésie, classique de surcroit. Deuxième strophe : hymne à la liberté avec deux beaux vers "La fugue de tes pas toujours te porte ailleurs, (allitération en "t") ? Docile à l'ordre seul d'aller où bon te semble". j'aurai peut être remplacé la "fugue" par la "fuite" qui évoque plus l'évasion. Même remarque que pour la 1ère strophe : le mot "roupilleurs" fait tâche, et d'ailleurs que sont ces "roupilleurs"... Les deux dernières strophes ramènent à la 1ère : tous les hommes... Allitération en "kl*q" "Aux claquants cliquetis" voulu je pense par l'auteur. Mais que signifie ce dernier vers : « Ce n'est pas moi qui cour(s)t, c'est lui qui me traverse. (le monde) »? Revoir, et essayer de trouver d'autres termes pour remplacer "ventre et roupilleurs" |
Anje
20/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Classique
Ah, cette règle du e caduc !... Avec elle, le vers 6 mesure 14 syllabes ! Pourtant, je trouve musicale la sonorité de ce "arpentant les contrées peuplées de roupilleurs". Voies compte aussi deux. Bien aussi cette rime nom/verbe avec traverse, et ces "claquants cliquetis des mâts restés au port". Pourquoi courir le monde aux fugaces couleurs, il y en a de si belles sur Oniris... Merci de ce partage. Anje en EL |
Gabrielle
27/6/2019
a aimé ce texte
Bien
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Un texte qui porte sur l'universel et le particulier.
La condition humaine est le thème central et le lecteur peut s'interroger sur le sens de la vie. Merci à vous. Au plaisir de vous lire. |
Anonyme
17/7/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour
Comme souvent, un thème intéressant dans un texte bien mal bâti et souffrant particulièrement d'un cruel manque de finition. Après 2 bons vers d'entame, le parcours d'obstacles débute avec cette très disgracieuse répétition de l'adverbe tous du vers 3. J'aurais mis au vers 4 : D'identiques désirs et d'une même peur... pour supprimer ce hiatus de" et une" même si nous sommes en néo. Encore un tout au premier vers du second quatrain et je n'aime pas beaucoup ce mot de roupilleurs. Bon, on va arrêter là pour ne pas tout refaire. Par contre, j'aime bien le vers 10 et ses claquants cliquetis. Et les 2 tercets ne sont pas mal construits dans leur ensemble. |
STEPHANIE90
17/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Aleksirius,
un thème et un développement intéressant, mais deux vers hasardeux et non harmonieux. C'est dommage, car avec quelques améliorations, votre sujet et traitement étant bon, il aurait pu frôler la perfection. J'ai une préférence pour vos tercets et j'aime beaucoup votre vers final. Le mot ventre ne me plaît pas, votre vers en devient beaucoup trop long et la répétition des assonances "en"/"em" et "tre"/"tr" gâchent un peu l'ensemble. Vers suivant, la liaison "et une" à l'oreille est très désagréable. Personnellement, le terme en néo "roupilleurs" me plaît bien, bien plus original que dormeurs. De petites retouches sur votre première strophe et le lecteur-voyageur partira en ballade poétique pour quelques minutes. Merci pour cette plaisante lecture, Stéphanie |
Corto
17/7/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Je laisse aux spécialistes les critiques sur la forme.
Ici c'est bien le fond, le sens, qui compte vraiment. L'auteur semble s'être laissé entraîner par une universelle humanité difficile à contester. Un sujet trop ambitieux pour ce poème. Dès la première strophe on peut contester "Qu'en tous points de la Terre en tous les ventres tremblent D'identiques désirs et une même peur... ". Eh non ! c'est vraiment faire un contresens ou se boucher les yeux et les oreilles que formuler ainsi. L'état du monde mérite mieux que cette vision idyllico-sentimentale. Le vacancier de la côte d'azur, le pêcheur congolais, l'indien dont la maison vient d'être emportée par la mousson ne vivent pas "D'identiques désirs et une même peur..." Il est faux d'écrire "À l'autre bout des mers sont les mêmes douleurs !" Si l'auteur voulait faire du second degré en montrant que chaque humain naît puis meurt, et entre les deux doit trouver un chemin pour vivre, il aurait dû mieux s'exprimer. Par sympathie on voudra lire de cette manière le dernier vers "« Ce n'est pas moi qui cours, c'est lui qui me traverse. » |
Davide
17/7/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Aleksirius,
Thème intéressant, qui rappelle en certains points le fameux "Heureux qui comme Ulysse..." de Joachim Du Bellay : à un voyage autour du monde, synonyme de fuite et de désirs à assouvir, le narrateur oppose implicitement la sagesse d'une vie sédentaire et les bénéfices d'un voyage intérieur. Le dernier vers (« Ce n'est pas moi qui cours, c'est [le monde] qui me traverse. ») semble traduire, à travers le positionnement du narrateur, la conscience du monde "à l'intérieur" de soi, et donc, l'inanité des grands voyages : "Tu n'es pas obligé d'être un grand voyageur..." (v.1) Le traitement du sujet souffre à mon sens d'expressions maladroites, en particulier : "Pour saisir que partout", "tout ensemble" (association de mots antipoétique) et "roupilleurs" (l'enchâssement de ce mot dans ce vers 6 détonne). En effet, malgré de biens jolis vers (entre autres : "La fugue de tes pas toujours te porte ailleurs" et le premier tercet), l'ensemble manque d'harmonie. Merci pour la lecture, Mes encouragements, Davide |
Provencao
17/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"Peu t'importe, étranger, humble et fier tout ensemble !
Arpentant les contrées peuplées de roupilleurs, La fugue de tes pas toujours te porte ailleurs, Docile à l'ordre seul d'aller où bon te semble. " J'aime beaucoup ces vers où toute la difficulté de l'exaltation est là. Loin de provenir d’une intention claire et distincte, elle est ce à quoi le poème se trouve poussé dans une quête panique d’issue. Votre écriture très particulière, adopte ainsi ses habilités à un conflit vital pour la mutation. Plus qu’à une fugace couleur, la vie s'approche alors à un voyage esseulé , illimité et catacombique . Au plaisir de vous lire Cordialement |
Vincente
17/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Le propos est très intéressant, le développement manque plutôt d'éloquence, la forme ne m'a pas trop convaincu. Et pourtant l'écriture est assez agréable... si l'on ne cherche la cohérence des enchaînements.
Le sujet vise à évoquer la "nécessité" toute relative de voyager. C'est effectivement, un mal (une grosse empreinte environnementale et une défloraison des cultures, dans une sorte de banalisation) et un bien du siècle, l'extraordinaire champ d'exploration et d'enrichissement personnel mis à disposition. L'on peut si facilement se rendre d'un point à l'autre du globe, que l'utilisation du voyage comme chemin de connaissance semble devenu un passage obligé et même pour certains une voie exclusive. Et pourtant, le "siècle" justement offre nombre de médiums pour partager, découvrir et se cultiver ; de la littérature à la portée de tous aux documentaires et films en tout genre, nous voyageons à veux-tu en voilà ! A cet égard, j'ai beaucoup aimé l’ambiguë formulation, en double sens, du dernier vers. "« Ce n'est pas moi qui cours, c'est lui qui me traverse. »" Le développement m'a semblé peu maîtrisé à plusieurs endroits. Le narrateur est un autochtone qui s'adresse "familièrement" à l'étranger en le tutoyant comme pour lui signifier l'acceptation de leur proximité. Au v5, pourquoi le "humble et fier tout ensemble" n'est pas plutôt au pluriel. Et ce "peuplées de roupilleurs, d'abord le terme plus que familier sort du champ lexical assez tenu et puis choisir de qualifier les indigènes (au sens littéral) de mollassons ou assoupis, ou... ?, non je ne comprends pas ce que ça fait ici pour argumenter le propos. Ensuite, alors que le mode de transport semblait l'aérien, vu la toute puissance de ses champs d'action, on se retrouve dans la troisième strophe dans celui beaucoup plus lent (limité dans ce monde de l'urgence temporelle) de la navigation maritime. Embrasser son sujet en le restreignant alors même que l'on aboutissait à ses fins me semble incohérent dans la démarche. Quelques détails formels devrait être réajustés. Le v3 demande de s'y prendre à 2 ou 3 fois pour trouver le bon rythme ; ce qui m'a gêné c'est que le deuxième "tous" doit se prononcer "tousse", et intuitivement ce n'est pas évident, je me demande si une virgule après "Terre" ne serait pas suffisante. Les "claquants cliquetis" font redondance. |
senglar
17/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Aleksirius,
Curieux voyageur que le monde traverse en n'imprimant qu'une seule identité ; comme c'est la terre qui tourne il pourrait très bien lui rester immobile et à mi-hauteur, trouvant quelque moyen d'échapper à la gravité, filtrer le monde comme une épuisette le bord de la mer, comme une baleine le haut des océans. L'impression que je ressens ici c'est : Toujours les mêmes crevettes ! Toujours le même plancton ! Apprend-il quelque chose ? Pourquoi voyage-t-il celui-là si ça ne lui permet pas de quitter sa carcasse ? Je ne crois pas même qu'il aille au bout de lui-même. Un bel exemple de la force d'inertie. "A l'autre bout du monde sont les mêmes douleurs ! Pourquoi courir le monde aux fugaces couleurs ?" (Je ne fais pas l'analyse intégrale) Et le voilà qui règne sur l'immobilité :))))))) Senglar |
Anonyme
17/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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L'idée est intéressante en soi, mais la position du narrateur m'a semblé un peu négative ou contraire à l'idée du voyage pour découvrir.
" À l'autre bout des mers sont les mêmes douleurs ! Pourquoi courir le monde aux fugaces couleurs " " Qu'en tous points de la Terre en tous les ventres tremblent D'identiques désirs et une même peur ". Alors à quoi bon ? si cela ne doit rien apporter d'enrichissant, de différent. << Ce n'est pas moi qui cours, c'est lui qui me traverse. » S'agirait-il du Temps ? La lecture reste tout de même intéressante. |
Anonyme
18/7/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Aleksirius,
Ce poème est assez inégal dans sa qualité. En effet les deux quatrains me semblent malhabiles. Des lourdeurs : "Pour saisir que partout" "Qu'en tous points de la Terre en tous les ventres tremblent", de plus ne manque-t-il pas une virgule ? Les trois "tout(s)" dans les cinq premiers vers , répétitifs. Puis les deux tercets sont plus harmonieux, mieux composés. L'allitérations concernant les "mâts" est appréciable. J'aime beaucoup le dernier vers. « Ce n'est pas moi qui cours, c'est lui qui me traverse. » Mais aussi : "Docile à l'ordre seul d'aller où bon te semble. " |
Pouet
18/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bjr,
j'ai bien aimé le traitement du texte qui se termine par un bien joli vers, une belle idée: "le Monde qui nous traverse". Même si "traverser" peut laisser sous-entendre qu'il ne laisse pas de "traces" en nous, ce qui semble un peu contradictoire, à mon sens, avec le fond du texte. Le terme est assez ambivalent. La deuxième personne pour la narration m'est apparu adaptée. Concernant la forme, il doit certainement y avoir quelques pistes d'amélioration pour rendre le poème plus fluide, plus harmonieux. Sinon au quatrième vers, j'aurais plus vu :" et D'une même peur" qui me parait plus correct. Certainement que la forme "néo-classique" empêche quelques ajustements. Mais peut-être aussi que je me trompe concernant la syntaxe. Le terme "roupilleurs" m'a semblé un peu incongru de par sa familiarité. Beaucoup aimé le vers: "Tu trames des départs sur des voies de traverse." Au final, un poème bien écrit, qui mériterait peut-être "l’allègement" de quelques vers, mais que j'ai pris plaisir à lire. |
jfmoods
23/7/2019
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Ce sonnet en alexandrins est à rimes embrassées et suivies, suffisantes et riches, majoritairement masculines et consonantiques.
Le poème articule la thématique du voyage autour de deux discours antithétiques. Le premier, frileux, prône le repli sur soi (modalisation : "Tu n'es pas obligé d'être un grand voyageur", terme à connotation péjorative : "les contrées peuplées de roupilleurs", allégorie : "la nuit vient border la ville qui s'endort", métaphore : "claquants cliquetis des mâts restés au port"), justifié par l'inutilité de toute découverte du monde (images diverses de l'ennuyeuse similitude : "partout les hommes se ressemblent", "tous points de la Terre en tous les ventres tremblent / D'identiques désirs et une même peur", "À l'autre bout des mers sont les mêmes douleurs !", question rhétorique : "Pourquoi courir le monde aux fugaces couleurs ?"). Le second, ambitieux, voit dans le déplacement incessant hors de sa zone de confort (participe présent : "Arpentant", métaphore : "La fugue de tes pas toujours te porte ailleurs", image du libre arbitre : "aller où bon te semble") un moyen de découvrir l'Autre dans sa différence, d'apprendre à le connaître, de nous défaire des préjugés qui nous cloisonnent, nous empêchent de nous épanouir pleinement (entête : "Voyage au bout de soi-même", parallélisme : "Ce n'est pas moi qui cours, c'est lui qui me traverse"). Merci pour ce partage ! |