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Cyrill
10/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Alexis
La présentation du texte m’évoque un rempart : c’est bien vu, tout à fait adapté aux dimensions d’oniris. Cet effet formel, allié à la brièveté du récit, permet de passer outre la difficulté de lecture en mur sur ordi. Le thème de l’après-festival, lorsque le théâtre en train de se jouer glisse vers autre chose, où le poids de l’histoire s’invite dans une ambiance de désertion de la ville, comme si le spectacle n’était jamais vraiment terminé… tout cela est bien rendu. Vous décrivez une atmosphère particulière, un peu surréaliste, et je me suis immergé avec plaisir dans cet imaginaire, qui fait revivre Hannibal avec moins de superbe que les représentations populaires nous en content. Merci pour cette lecture agréable. |
papipoete
17/8/2021
a aimé ce texte
Bien
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bonjour AlexisGarcia
Un tour de ville, alors que d'Avignon la foule a fui vers d'autres horizons ; après la fourmilière qui grouillait de touristes et festivaliers, voici quelques cigales le coeur triste, qui trouve la cité bien grande pour elles... NB l'écriture alerte arme cette prose, où le médiéval côtoie le présent, sous les yeux du fantôme des papes, et Avignon pour un an tombe en léthargie... |
jfmoods
19/8/2021
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La figure centrale de ce poème en prose n'est pas Hannibal. C'est l'astre du jour à son zénith. C'est l'accablante torpeur méridienne qui s'abat, levant la fantasmagorie d'un mythique espace méditérranéen.
Sur la scène de spectacle abandonnée, un chef de guerre s'avance, ressuscitant Carthage et l'étape avignonnaise d'une incroyable épopée vers Rome. Parmi les éléments marquants du texte, on peut mentionner... - l'entame à rythme ternaire ascendant, avec effet de gradation ("Par juillet, par sa flamme, par l’onde large du brûlant Sirocco") - les personnifications ("les remparts rêvent d’Afrique", "l’arbre échevelé, qui harangue sa maigre troupe") - le lexique de la clarté aveuglante (en particulier "l'heure de bronze", "terre de feu") - les deux interro-négatives qui font habilement surgir le héros - les marqueurs temporels mettant en exergue la puissance du mythe ("jusqu’à la fin des temps", "à tout jamais") - l'écho sonore entre réalité et fiction épique ("Teintent étrangement des couverts sur des assiettes" / "combattre à l'épée") - l'image de la troupe qui mêle représentation théâtrale et aventure guerrière - préparée par l'entête, la fermeture du poème sur lui-même (présence des mots "remparts" et "Afrique" dans la première et dans la dernière phrase) Merci pour ce partage ! |
Queribus
20/8/2021
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Une très bonne idée que d'avoir mis en parallèle Avignon, son festival, sa foule estivale, ses théâtres d'un côté avec Hannibal, Carthage, le Sirocco et l'Afrique dans un saisissant contraste. L’écriture est particulièrement soignée avec ses effets particuliers et ses mots recherchés. L'ensemble donne une impression de travail d'orfèvre tout à votre honneur; j'ai impression que ce style d'écriture vous convient très bien. Bien à vous. |
Lariviere
29/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour AlexisGarcia,
J'ai beaucoup aimé votre festival d'Avignon fantasmagorique... Le texte en prose est bien construit, très musical... Merci pour cette lecture et bonne continuation ! |