|
|
Gemini
6/10/2021
a aimé ce texte
Un peu
|
Il m’a fallu arriver à la Grande Armada pour comprendre de quoi il retournait. J'ignorais qu'elle soit constituée de rois alliés.
J'ai eu du mal avec cette mise en page à double interligne, l’orthographe (proue, mât), la grammaire (Tout en voilures... tout en ailes, et il me semble que "Sonne" se conjugue au pluriel), la syntaxe ("L’honneur demeure en le royaume", peut-être pour faire époque ?), la prosodie (pour la catégorie), la ponctuation totalement absente (un choix, sans doute, mais qui n'apporte rien), et j'ai trouvé que le choix de tercets en octosyllabes ne convenait pas à cette poésie qui, je pense, se veut épique (voire théâtrale) et mériterait donc de l’ampleur. Mais peut-être ces tercets représentent-ils les bateaux et le double interligne les voiles ? Pour le fond, par inculture, je crois, je n'ai pas décelé le "preux paladin" à "l'emblème léonin" (le roi d'Espagne, simplement ?), et je n'ai pas trop su dans quels sens lire ce fameux : "Les Rois saluent en le théâtre", Rois qui prennent là une majuscule parce que reliés à Sodome et Gomorrhe ? (châtiment divin sur des catholiques ? quel est donc le tort du très-pieu Philippe ?). J’imagine que leur "salut" n’est (ne sera) dû qu’à leur fuite. "Théâtre", pour théâtre de guerre ? Ce dernier tercet est très ambigu. Pour une épopée, le voyage est plus décrit que son but. On est plus dans la tempête (agrémentée d'assertions curieuses comme : "Les tempêtes sont dans la femme") que dans une guerre de religion. On pourrait être dans n’importe quel autre débarquement. Les vers avec leurs rimes improbables "mât/voix", "théâtre/désastres" n’apportent pas grand chose et, au pire, gênent. Je pense qu’un récit aurait mieux convenu Très peu convaincu. |
papipoete
13/10/2021
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
bonjour AlexisGarcia
Les parutions ces temps passent d'un extrême à l'autre, mais comme l'on peut versifier sur tout sujet, je lis votre épopée... Un peu comme dans la Grande Bouffe de Ferreri, il est question ici de ripailles à s'en éclater la panse... ou partir sur les mers non point en " réfugiés " pauvres hères, mais à la conquête de nouvelles terres ! NB en un curieux vocabulaire ( peut-être le parler de l'époque ? ) l'auteur montre des tables débordant de victuailles ; des nefs remplies de marins d'eau pas douce le couteau entre les dents... invincible Armada ? Nous eûmes à lire l'agonie d'enfants marquant notre impuissance... Nous partîmes sur les routes de gens fuyant leur pays en sang... Curieuse coïncidence ; drôle d'atmosphère put s'écrier Arletty ! La navigation en elle-même est bien retranscrite ( la vague monte jusqu'au mât... ) mais l'ensemble ainsi écrit, n'est guère remarquable ( le dernier paragraphe en particulier ) |
Provencao
13/10/2021
a aimé ce texte
Bien
|
J'ai toujours un peu de difficultés avec les longs textes...
Mais je me suis attelée à lire et relire et j'y ai lu une lecture qui m'a permise de dégager l'unité profonde du poème et la dynamique particulière des images . Tout cela étant mis en lumière et porté par les rois que l'on découvre à la fin. Au plaisir de vous lire Cordialement |