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papipoete
5/9/2021
a aimé ce texte
Pas
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bonjour Alexisgarcia
Le genre ( très recherché ) de poésie où comme la tête du héros flotte, la mienne la perd, et n'ose pas me demander " t'as compris ce qu'écrivait le monsieur ? " Nul doute que cette prose enchantera la sensibilité de certains, mais en l'état n'ai su accrocher à la locomotive de votre plume, et m'en trouve désolé... |
Vincente
6/9/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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"…/ Je cours les contradictions, et les contrejours, je parcours les controverses, et les contrenuits. Depuis longtemps, j’ai la tête en forme de pilon, qui cogne et qui concasse les granits noirs du Néant."
Aucun doute (même si je peux me tromper sur l'intention de l'auteur, mais à mon niveau… aucun doute !), ce "texte en bloc" a bien la "Tête flottée", et il s'épanche dans l'évanescence hypothétique de son propos. En d'autres termes, je trouve qu'il colle à ravir à l'irréelle réalité de son évocation. J'aime beaucoup cette cohérence entre expression et sujet, une sorte d'honnêteté créatrice. De plus ici me plaît l'invitation de m'accompagner à imaginer ce qu'est cette notion de "tête" aérienne, sans accroche, sans attache, échappée d'un corps (le physique individuel, et le social aux cadres si "terre à terre"). On n'est plus dans une redéfinition de la perception de soi, mais résolument dans un voyage métaphysique qui nous entrevoit dans des capacités et une ampleur particulièrement ressourçantes. J'aperçois ce potentiel quand par exemple "j'ai la tête qui préfère refaire un soleil…". Entre rêve et réalité, entre pragmatisme et poésie, il y a aussi ces voyages que peut envisager un esprit en liberté… |
Anonyme
6/9/2021
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Il y a des brûlures verbales à ces mots, des incendies dirigés, de la flamme et de la passion musicale. J'aime beaucoup cette évocation des pianos, instrument chevelu et liquide, le mirage de fièvre dessiné par ces mots, la gourmandise qu'ils proposent ; c'est une tristesse colorée, peut-être mélancolique au sens hugolien, à haute température mais faible chaleur, et il faut laisser la prose longtemps contre sa joue pour en sentir la force des fléaux. Je n'aime pas les références à ces fêtes religieuses mais qu'importe ; je songe à Dagerman pour le désespoir lyrique et inaccepté, dans une langue résolument française, maîtresse de ses néologismes, mais pour l'approximation philosophique également : c'est un fouillis sans rigueur de pensée, fol élan juxtaposant des flux idéels difficiles à suivre.
Tout de même, ces blocs de prose ne sont pas une forme que je prise beaucoup. Je la trouve extrêmement exigente pour pas grand-chose, et j'aime assez les retours à la ligne, les paragraphes respirants, les souffles moins contraints. J'espère vous y voir, surtout pendant ce septembre caniculaire où mes neurones grillent au soleil. |
embellie
16/9/2021
a aimé ce texte
Pas
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Ce texte est dans la rubrique Poésie en prose, mais le côté poétique ne me paraît pas très évident, même après relecture.
L'exergue nous dit « Une version de « la grosse tête » autorisée. » L'auteur « s'autorise » et nous en avertit, mais cela suffit-il à entraîner l'agrément du lecteur ? Pour moi cet écrit est le reflet d'un égocentrisme exacerbé qui n'attire pas trop ma sympathie. Cette sorte d'introspection comprend une très longue phrase, si longue que j'ai du mal à en saisir le sens, et il me paraît difficile, voire impossible, d'apprécier ce que je ne comprends pas. Désolée. Une autre fois peut-être... |