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Lulu
31/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Je trouve qu'il s'agit là d'un très beau poème. Si j'ai d'abord été un peu surprise par le singulier du mot "goutte" pour une pluie que j'imagine même légère, j'ai vite oublié ce détail, car le texte, en vers très courts, et empli d'images, m'a très rapidement entraînée vers son essentiel : la beauté, le perçu et l'émerveillement "Mon regard chemine, / subjuguée, / au loin [...] Des montagnes enneigées, / majestueuses, / me décrochent / un nuage du ciel". J'aime beaucoup le lexique retenu : les mots "belvédères", "pur envoûtement" me font voyager dans ce chemin parcouru, puis dans les impressions "l'eau vive, limpide, / ruisselle en chuchotant". J'aime assez trouver ici et là des rimes, même si elles ne sont pas majeures. Elles concourent à la musicalité des mots qui renforce l'enchantement de la narration. "Je m’essouffle dans la pente, /sur la terre battue de la sente." ou "Arrivée au belvédère, / un nouvel univers." Ma seule réserve, peut-être, c'est le choix du titre. Il correspond, mais je ne le trouve pas à la hauteur poétique du poème... Au plaisir de relire cet auteure. |
Brume
2/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Trois mondes, trois paysages. Et je trouve que chacun d'entre eux émanent leur beauté spécifique. La première strophe aurait pu me faire moins rêver, mais c'est celle-ci qui offre plus d'impressions fortes, tactiles, sonores, visuelles. Chaque strophes sont éblouissantes, j'aime contempler et m'émerveiller sur les images qui me viennent à l'esprit grâce à la magie de votre plume. La sobriété des vers me fait voir sans une once de brumes. Poème vivifiant du début à la fin. J'aime la diversité des couleurs, et vous avez éveillé mes sens. Sur la forme, j'ai été stoppé dans mon élan par de trop nombreuses ponctuations. |
Gouelan
3/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
La scène se vit au fil des mots alors, pour moi, c'est réussi. On suit les gouttes comme un voyage, du ciel au pavé, en effleurant la peau au passage. On ne décroche pas la lune mais on décroche un nuage du ciel. Un nuage qui s'effiloche sur les cimes des montagnes ou des pins. Magie de la nature. Merci pour ce partage. |
Anonyme
14/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir,
La lecture de ce poème m'a procuré un véritable moment de plénitude. J'ai senti les fines gouttelettes s'insinuer délicatement dans mon cou, la verte prairie éclatante de lumière et ces pierres luisantes de rosée. Un très beau texte. BRH_CORP |
Anonyme
14/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dommage qu'il n'y ait pas toujours un belvedère pour s'y réfugier, quitter le pavé " étincelant et bruyant " afin d'aller admirer " un nouvel univers ".
J'aime bien cette idée, rendue par de belles images. " Des montagnes enneigées, majestueuses, me décrochent un nuage du ciel. " |
papipoete
15/4/2018
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Amandine
comme un top-départ, l'héroïne a senti la première goutte lui mouiller le coup, et vite, il faut courir jusqu'au belvédère, là où s'étale le regard à perte de vue jusqu'à décrocher un nuage . NB << cours, cours ! >> scandait cette voix à Forrest Gump ; cette parole pourrait s'appliquer à votre récit, tant vous semblez craindre de manquer ce paysage, ces montagnes enneigées, ces " pierres luisantes éperdues de rosées " Cela me rappelle une punition lors d'un cours de science-nat' ; " raconter la vie d'une goutte d'eau " en 4 pages 21/27, recto/verso ! " rosées " au pluriel, est-il judicieux ? |
MioModus
15/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'aime beaucoup ! Ombre du temps sur ombre de vie, votre écriture est cristalline.
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Ombhre
16/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une très belle promenade, poétique et fraîche. L'auteur nous prend par la main pour nous emmener avec lui contempler le paysage depuis le belvédère, et admirer les montagnes qui décrochent les nuages, et nous l'offrir en présent.
L'écriture est sobre et précise, elle fait partager l'instant. Merci pour la promenade. Ombhre |
Amandine-L
21/4/2018
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Vasistas
29/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
C’est une course vers les lumières de l’eau, très jolie poursuite attentive et fraiche. Le titre évoque une larme, mais c’est une goutte de pluie,« dans le cou », elle promet un frisson, de la tendresse, un nuage du ciel. La lumière éclatante, l’eau vive envoutante nous amènent vers les cieux. Merci Amandine |
Anonyme
13/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce "Regard humide" met en évidence une atmosphère légèrement singulière, à mesure que l'on avance dans votre écrit.
Cela part d'une "goutte", infime chose qui déclenche des paysages étonnement variés en si peu de temps. C'est plus ou moins inattendu, malgré cela je me suis laissé emporter par ce mouvement insolite, composé par votre discours persuasif. Le fond comme la forme articulent le développement attrayant d'une perception produite par l'effet d'un élément imprévisible. Alors soudain l'environnement bascule... |
Gabrielle
27/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce poème traite de l'intemporalité.
Les beautés de la création apportent un témoignage. Au plaisir de vous lire. G. Michel |
Vincente
20/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'épisode de cette promenade est peint sans floutage ; la poésie y apparaît sous le trait d'une main assurée dans un style réaliste. C'est toute la gageure réussie que d'avoir su retranscrire la charge onirique de l'événement sans avoir recours à des métaphores qui alambiqueraient l'advenue. Seuls les deux derniers vers, mais le transport était déjà acquis, viennent apporter la magie d'une image :
"Des montagnes enneigées, majestueuses, me décrochent un nuage du ciel." Une petite remarque, j'aurais trouvé plus coulant d'écrire "Une prairie verte" plutôt qu' "Une verte prairie". |