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Anonyme
6/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai aimé entre autre me balader sous cette pluie...de larmes douces, parce que je les trouve lumineuses. De belles images émaillent votre poème comme:
'cette neige d'équateur qui panse les plaies et plaît aux femmes enceintes.' ou bien cette autre assez formidable: ' Ne pleure plus les larmes de tes Ancêtres car leurs aïeux les ont déjà versées pour eux.' Pardonnez-moi cette référence, mais j'ai pensé à certains longs poèmes de Supervielle, ce grand voyageur. Merci. |
Anonyme
26/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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A un premier volet empreint de nostalgie succède une deuxième partie éclatante de l'espoir d'un renouveau.
" Arbre porteur de verbes millénaires," superbe image comme celles, d'ailleurs, qui habillent ce texte. " quand viendra la saison des pluies, promets-moi… Jure-moi de laver ma nostalgie. " |
Lulu
26/3/2016
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour Amexin,
en ce qui me concerne, je peine un peu à pénétrer dans l'univers de ce poème qui me reste étranger après plus d'une lecture. J'ai le sentiment qu'il a été écrit dans le fil de la pensée, sans qu'il y ait toujours une recherche de sens. Ainsi en est-il de ce passage qui me laisse perplexe : "Rappelle-moi la douceur / de cette neige d'équateur / qui panse les plaies / et plaît aux femmes enceintes." Passe encore l'idée que la neige d'équateur panse les plaies, mais qu'elle puisse plaire aux femmes enceintes... Mais peut-être faut-il vous lire sans trop chercher à comprendre ? J'ai pourtant l'esprit ouvert... Ce que j'ai aimé dans ce texte, ce sont les premiers mots : "Piquez-moi de cet acacia afin que ce voyage m'enlève, l'âme transportée chez les miens à travers sa sève." ainsi que ceux-ci, soit la fin : "Arbre porteur de verbes millénaires, quand viendra la saison des pluies, promets-moi… Jure-moi de laver ma nostalgie." Mais entre les deux, je suis perdue, et ne parviens pas à entrer dans l'intimité de votre poème. Vous répétez "anciens", "ancêtres", comme s'ils étaient porteurs de quelque chose qui vous habite, mais je suis vraisemblablement passée à côté de ce que vous avez voulu signifier de par le flou qui l'emporte, je trouve, dans ces mots. J'essaie de me raccrocher au titre "Mousson céleste", mais je ne perçois pas franchement la mousson, même si elle est censée être céleste ici. Seule la dernière strophe y fait référence. Sans doute serais-je davantage touchée une autre fois. Bonne continuation. |
phoebus
26/3/2016
a aimé ce texte
Bien
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Et puis un acacia dans la savane, ça ne sert à rien : les chacals pissent au bas et les bourgeois montent dessus.
Sous les mots ou dans les mots, finalement le narrateur est persuadé, par l'acacia piqueur, que l'on ne s'achemine pas vers ce monde hideux, comme quoi on peut changer un personnage pour qu'il finisse par chanter un rêve au vide de son cœur. |
Pouet
26/3/2016
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Un poème un peu mystique, ésotérique. Touffu, très touffu. Trop?
"Ocres et bleus du ciel blues et miel naturel" par exemple je ne saisi pas trop ce que le blues vient faire ici si ce n'est un renvoi un peu gratuit au "bleu" du ciel. Mais je n'ai pas les clés de votre esprit. Tout le poème me semble un peu dans cette veine. Pour moi la force du surréalisme réside dans l'universalité des images même alambiquées, dans le fait de pouvoir "se représenter" ou "ressentir" l'incongru, le décalé avec tout de même un fil conducteur que je n'ai pas trouvé ici. Cela sonne trop confidentiel pour ma part, adressé à des "initiés" de votre monde. Le passage sur les "ancêtres" échappe à ce que je viens de dire mais ça ne m'a guère parlé. Trop de répétitions, de didactisme et d'emphase à mon goût. Au final pour moi un poème un peu emphatique et vraiment trop ésotérique encore une fois pour me toucher. Cordialement |
Passelemonoi
27/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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En 1875 Patrice de Mac Mahon, président de la République française, visitait des villes dévastées par une crue de la Garonne et peu inspiré lança un «Que d'eau, que d'eau…».
Ce à quoi un plaisantin de l'époque lui rétorqua «Et encore, Monsieur le Président, vous n'en voyez que le dessus…!» Permettez moi, Amexin, de reprendre Mac Mahon mais sur un ton plus passionné : «Que d'eau, que d'eau !». C'est le poème du monde liquide (même les poussiéreux "après-midi créateurs de monde" ont la gorge mouillée "par des chapelets de thés") et des circulations intimes (la sève, le sang, la vie utérine, les larmes). Au dessus est un ciel, villégiature de nos ancêtres. Au premier abord il semble inaccessible... Pourtant, il n'est pas seulement bleu, mais teinté d'ocre aussi. Inversement, l'on trouve de l'éther dans la terre. L'arbre fait lien, encore plus clairement entre ces deux mondes, les reliant physiquement et au travers de sa voix. Je n'ai pas encore fait le tour de ce poème mais j'y reviendrai, c'est sur. Ce que j'aime en poésie, c'est le voyage. J'ai voyagé mais je me suis fais surprendre par la destination tel un touriste tong-bermuda-débardeur dans une tempête tropicale (le titre aurait du m'alerter : damn it !). Bravo pour ce poème ! |
Anonyme
26/8/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je suis mitigé par ce que ce poème m'apporte de réflexions. Ce texte altère entre clair et obscur. J'ai comme l'impression d'une interrogation à voix haute, sans vraiment à voir un fil conducteur précis. Il y a comme une douleur qui semble inscrite en profondeur, pour un pays natal.
" Aujourd'hui je suis autre, mais je pleure les larmes de mes Ancêtres. Aujourd'hui je suis autre et je porte la mélopée des Anciens à bout de bras, dans mon souffle et mon sang, dans mes yeux et mon karma. " Il est indiscutable que nos racines sont importantes, c'est ce point de repères, qui nous fait croire à notre place dans cet univers si vaste. Cette notion donne un sens à notre vie, elle est à la fois rassurante mais aussi perturbante. " Arbre porteur de verbes millénaires, quand viendra la saison des pluies, promets-moi… Jure-moi de laver ma nostalgie. " De tout ce texte, c'est cette strophe que je trouve la plus parlante et aboutie qui retiendra mon attention, tout en symbolique, à approfondir... |