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Poésie contemporaine
AMitizix : Tu es venue
 Publié le 08/02/24  -  7 commentaires  -  966 caractères  -  165 lectures    Autres textes du même auteur


Tu es venue



Tu es venue, ainsi qu’un vent d’hiver –
Comme une neige ! – en mon cœur t’établir :
Tes flocons sont si doux ! Et tes soupirs,
Languissamment, mon âme ont recouvert.

Naïvement, par tes tendres manières,
Ta belle voix, tu construis un empire
Où je voyais un lieu sans avenir ;
Tu l’as empli de tes roses trémières.

Mon cœur palpite, enseveli de neige !
Tu l’as plongé dans un état étrange
En laissant voir ta face et tes yeux d’ange !
Tu m’as jeté de puissants sortilèges.

Je crois tourner dans un joli manège,
Immense gouffre où les âmes s’échangent,
En s’enlaçant, dans un profond mélange !
Tu m’as charmé d’un capiteux solfège.

********
Le vent d’hiver est doux comme une brise ;
Dans le lointain, ton rire est enjôleur.
Quand je suis seul, comme un oiseau qui pleure,
Je chante encor – soudain ma voix se brise.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Robot   
21/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Des fautes de rimes et d'alternance empêcheront probablement le néo.

Un regret pour le vers 4 : une lourdeur provoquée par l'inversion utilitaire pour parvenir à la rime.

Un poème en décasyllabe empreint de nostalgie et de douceur. De belles images souvent expressive. Une lecture agréable.

   embellie   
26/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Poème empli de nostalgie comme l'est souvent le rappel de souvenirs heureux.
Illustration de la puissance de l'amour qui transforme tout, et de l'adage "l'amour est aveugle" : malgré le vent d'hiver, les flocons, le cœur enseveli de neige, j'accueille tes "tendres manières" comme des roses trémières, tu m'as jeté de puissants sortilèges, tu m'as charmé d'un capiteux solfège, et pourtant le vent d'hiver est doux comme une brise.
Mais le titre nous dit "tu es venue", et la fin du poème "tu n'es plus là". Les derniers vers traduisent bien le déchirement dû à l'absence de l'être aimé.
Des vers de dix pieds, ce qui n'est pas si courant que les octosyllabes ou les alexandrins.
Alors, bien sûr, encore un poème d'amour. Il y a pléthore...
Mais j'aime bien celui-ci pour sa douceur nostalgique, sa tendresse, et sa blessure : "Je chante encor - soudain ma voix se brise."

   papipoete   
29/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
néo-classique
alors que je me languissais, tu es venue mais ne fis que m'effleurer, comme une petite brise légère ; je te sens et vois partout, alors qu'au loin tu es déjà partie...
NB je ne voudrais pas paraître présomptueux, nullement hautain mais j'écrivais un peu ainsi dans mes débuts... progressant au fil des années.
je suis tout attendri de vous lire, voyant ci et là des clins-d'oeil à mes souvenirs.
" je crois tourner dans un joli manège " fut mon devenir, qui dure et dure encore... malgré quelques vagues du grand âge.
techniquement, votre texte égrène
- des décasyllabes
mais vous n'alternez pas les rimes ( masculine/féminine ... et certaines sont fausses ( empire/avenir )
et des hiatus ( tu/es...où/je... )
mais je sens que votre talent va se révéler !
papipoète

   Annick   
8/2/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Ce poème délicat n'est pas loin d'être envoûtant. Il suffirait de peu de choses : remplacer quelques mots comme "belle", "état étrange" qui sont vagues. "Tendres manières", "mon cœur palpite" sont sans surprise. "immense gouffre" : pléonasme.

Ce poème contemporain est d'assez bonne facture. Vous pouvez facilement améliorer la prosodie : rimes au pluriel avec pluriel, singulier avec singulier. Alterner ou embrasser les rimes féminines et les masculines.

C'est un décasyllabe 4/6 sauf pour le troisième vers du premier quatrain.

Vous n'êtes pas loin du néo-classique.

Bravo pour la chute ! Le tiret met une distance  entre la présence et l'absence.
Le couperet tombe : "... - soudain ma voix se brise."

Ce poème a une aura qui plane encore après lecture.
J'aime beaucoup. Il suffirait de presque rien pour atteindre la catégorie néo-classique.

Au plaisir de vous lire.

   Provencao   
9/2/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour et bienvenue AMitizix,


"Je crois tourner dans un joli manège,
Immense gouffre où les âmes s’échangent"

J'ai bien aimé ce passage où la nostalgie se dévoile comme un manège qui enveloppe l’âme en limitant l’horizon, gérant une confusion des trois temps – passé, présent, avenir – créant elle-même une chimère de soi.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Yannblev   
13/2/2024
Bonjour Amitisix,

D’emblée lorsque j’ai lu les deux premiers vers annonçant un coup de froid sur un cœur fragile j’ai pensé qu’il s’agissait sans doute d’une contrariété amoureuse. Pas du tout et même au contraire puisque ces éléments glaçant devaient réchauffer un amoureux déjà transi, si j’ai bien compris. J’ai donc eu un peu de mal à appréhender l’ensemble, à la fois le thème objet du récit et sa construction et ses formules, son rythme et sa prosodie qui me semblent perfectibles. Perfectibles puisqu’on sent quand même de réelles intentions poétiques dans cette évocation.
Et vous avez raison : « chantez encore ! », on vous écoutera avec intérêt.

   AMitizix   
16/2/2024
Merci beaucoup aux commentateurs !
Quelques mots ici : http://www.oniris.be/forum/merci-pour-tu-es-venue-t31655s0.html#forumpost461783


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