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Poésie néo-classique
ANCELLY : Salope, c'est elle...
 Publié le 28/06/08  -  32 commentaires  -  1351 caractères  -  1227 lectures    Autres textes du même auteur

Quand les gros mots ne sont plus que des mots forts, justes et incontournables...


Salope, c'est elle...



Salope, c’est elle qui gagne en ce moment
Putain, garce, elle se venge
Cruellement, salement !
Non, ce n’est pas étrange…
C’est connu
Six ans, déjà, qu’elle me troue le cul !

Salope, aujourd’hui plus qu’hier…
Moins que demain ?
Putain, ça promet,
Elle peut être fière !
Aujourd’hui c’est à deux mains
Qu’elle s’y met.

Myolast, Biprof, morphine,
J’ai voulu la jouer fine…
Balancés les médocs, sevrage
Tourner la page.
Paf, dans le nez, elle tape
Me rattrape.

Tu parles, pas conne,
Plus maligne que moi.
Elle revient à la charge
De quoi devenir barge…
Salope, comme elle s’occupe de moi !
Depuis hier elle fanfaronne.

Fanfare dans le dos ça grince
Concert au mollet, ça coince.
Elle se pointe comme une fleur
Salope, crève-cœur.
Elle rit, je pleure
Putain de douleur !

En plein câlin
Elle revient
Juste pour faire chier
M’humilier.
Putain,
En plein câlin…

Cinq heures, couché,
Tourné, viré, trop mal
Huit heures, debout
Fièvre de cheval
Anti-sommeil : douleur
Réveil-matin : douleur !

Salope…


D.B. 19 octobre 2006
In "Amours, délices et orgues..." Éditions Bénévent


 
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   widjet   
28/6/2008
 a aimé ce texte 
Pas
Je n'ai pas trouvé une once de poésie dans ces lamentations aussi lassantes qu'exaspérantes. Pas aimé. Du tout.

Widjet

Edit : j'ai bien compris qu'il s'agissait de la DOULEUR. Mon avis reste inchangé.

   Anonyme   
28/6/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Encore un style télégramme avec un jeté d'images...

Le contenu, c'est comme on veut (cela ne me choque pas) mais le rendu non : pas terrible cette salope :-)

   Anonyme   
13/7/2008
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Non plus..le registre de ne gêne pas..mais trop monotone l'utilisation sans variation, opposition. Le poète ne s'interdit rien certes.. encore faut-il que ce soit de la poésie.. Or là, désolé, à part les rimes, je la cherche en vain.


EDIT: Suffit de mettre ''Salope' en titre, et ça provoque 20 comm :D Je vais y songer .. "Sale Con ! " J'ai déjà le titre..

   marogne   
28/6/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un cri de lucidité de quelqu'un qui sait qu'il ne pourra pas, plus, résister. Ce n'est plus sa faute, c'est la faute à elle, qui se personifie d'une substance à l'autre, avec toujours le même but, détruire en attirant par le plaisir.

Un léger goût de Renaud, c'est ce qui m'a plu.


edit: et lisant trop vite, j'avais confondu douleur et drogues... désolé

   Absolue   
28/6/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
(1)Désolée mais je n'aime pas. Trop de grossièretés à mon goût et pas de poésie.

(2)J'ai relu une deuxième fois et j'ai compris... La "salope" c'est la douleur... Je comprends mieux la révolte et je hausse ma note.

   Anonyme   
28/6/2008
 a aimé ce texte 
Bien
assez percutant. Ca cogne et dur. On lit toute la vigueur d'un desespoir. L'auteur manie bien son lecteur. C'est plus une déclamation qu'un poème. Un cri du coeur qui vient de loin Ca oui.
J'ai trouvé ça bien

   TITEFEE   
28/6/2008
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
je n'aime pas la grossièreté des propos...des mots orduriers ne peuvent être poésie.
ou alors savoir que SOS homme battu existe !!

   Scrib   
28/6/2008
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Désolé...Je ne peux pas !
Ma casquette "liberté d'expression" a beau me fendre la virgule...non, je ne peux pas. Un peu, ce serait sans doute passé. Mais il est long le fleuve de vulgarités, il en est pénible à écouter...parce que le lire, cela devient du vice.
La pauvre, finalement je ne sais pas qui est à plaindre. Pourtant crois-moi, je suis divorcé depuis 21 ans...j'aurais pu le penser...mais non...

   Bidis   
29/6/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Eh bien, moi, je dois être encore plus tordue que je ne le croyais...
J'ai cru que la salope était une femme et j'ai trouvé ça pas mal du tout.
Heu... Courageuse mais pas téméraire, devant la majorité pas silencieuse du tout, je me range derrière... en n'évaluant pas.

Edit 29 juin : Après relecture à la lumière des éclaircissements, j'ai trouvé ça encore meilleur et je l'évalue.
La seule expression qui me choque malgré tout, c'est "elle me troue le cul", parce que c'est une expression que je n'ai jamais entendue et appréciée que dans un contexte humoristique.

   TITEFEE   
28/6/2008
mille excuses mais comme tu n'as pas parlé de mal aux dents, j'ai bien cru que tu étais dans les affres d'un classique chagrin d'amour

   Anonyme   
28/6/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je précise que la poésie n'est pas trop mon truc mais que j'ai été attirée par le titre...

La vulgarité, j'en fais usage, ne me gène pas...

La douleur, je connais et c'est là que le texte ne me plait pas... c'est cru, mais c'est pas assez torturé à mon gout... et pas assez imagé pour de la poésie... enfin c'est mon avis de novice en poésie et je suis désolée mais il me manque le lyrisme dans la haine, la lassitude, l'image de la douleur... parce que je ne parviens pas à la ressentir.

   Pattie   
28/6/2008

   Anonyme   
28/6/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'ai trouvé ça pas mal…
Mais :
1) ce n'est pas mon style
2) c'est trop vulgaire à mon goût
3) pas assez musical ni rythmé

   strega   
28/6/2008
 a aimé ce texte 
Bien
En soit, la vulgarité du propos ne m'a pas choquée. A part peut-être "qu’elle me troue le cul !", qui à mon avis ne présente pas le moindre intérêt.

Maintenant, la répétition de "salope" et "putain" est plutôt justifiée il me semble. Quoi de plus salope que la douleur insidieuse après tout...?

En fait je dirai que ce poème est un coup de poing mais que ce n'est pas forcément de la poésie. Je regrette la forme, une prose m'aurait conquise sans le moindre doute. Le hachage des vers (phrases ?) m'a vraiment plus est exprime, selon moi, très bien la nécessité d'urgence et en même temps l'incapacité de dire clairement.

Dommage donc que seul le langage soit ici retenu...

   lotus   
28/6/2008
Pour moi, poésie ne rime pas avec vulgarité et grossiereté donc là, j'ai du mal à apprécier.


Cependant, ce n'est pas mal rédigé pour un" coup de gueule "envers une certaine salope.

   MissNeko   
29/6/2008
ben moi j ai beaucoup aimé ...!! la vulgarité parvient à prendre un sens poétique, non pas dans la phonologie des mots eux même mais à travers le rythme de ce petit poème qui évoque la douleur me semble t il ou plus exactement cette "salope" de douleur!!!

merci pour ce moment de lecture qui sort un peu des sentiers battus!

   Anonyme   
29/6/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
La douleur est violente, elle décide avec notre corps, nos sensations... elle prend possession de lui... voilà ce que j'ai ressenti en lisant ton poême Ancelly... Bon je n'adore pas non plus... mais c'est peut-être parce-que pour ma part ce que tu exprimes et la manière dont tu le fais ne m'apporte rien de nouveau... et n'emet aucune résonnance particulière sur mon radar émotionnel... c tout... après, la forme, crue, ne m'a absolument pas choquée... elle est violente, comme la douleur, et qq fois c sans doute la seule alternative pour l'exprimer...

   Marian   
29/6/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
Un instant, j'ai cru que NTM s'était reformé.

Quelle déception !

   gollum29   
29/6/2008
 a aimé ce texte 
Pas
Trop c'est trop ! Je ne suis pas contre la vulgarité, mais elle est plus frappante et percutante quand elle surgit de nulle part. Ici, on nage en plein dedans, elle paraît alors fade. Du coup, pour moi ça produit l'effet inverse. Au lieu de ressentir cette douleur, elle me fait rire. J'ai immédiatement pensé à la chanson de Patrick Topaloff "Je ne suis pas bien portant", en moins bien.

   Fattorius   
30/6/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quelqu'un a dit que ça cogne - c'est vrai: la forme est pêchue, dès le début, et ça fait mal. Comme le sujet du texte - donc adéquation du fond et de la forme. Quant au choix du lexique... pourquoi pas; même si les vers les plus percutants ne sont pas forcément ceux où l'on trouve les mots crus". ("myolast, biprof, morphine: du rythme créé par un tas de consonnes qui s'entrechoquent).

Merci pour ce moment de lecture qui réveille!
(réveilLE-matin, d'ailleurs).

   Anonyme   
30/6/2008
Très beau texte rendant bien le combat inégal entre l'homme et la maladie (voire la Camarde, qu'on sent rôder autour ?).

Bien sur, c'est assez tripal, mais bon, n'en déplaise à certaines fesses serrées qui rêvent visiblement de nous faire accroire le contraire et aimeraient tellement nous faire passer pour de purs esprits, nous sommes tous logés à la même enseigne, à savoir de pauvres corps mortels déféquant une ou plusieurs fois par jour et ça, ça n'a rien, mais vraiment rien de distingué !
Bref, en dépit de la mode actuelle (et parfaitement imbécile) poussant à l'aseptisation totale - fini les saletés, terminé les odeurs ! - la vulgarité fait irréductiblement partie de la vie.

N’étant pas d’accord avec le fait de juger un texte, je préfère exprimer mon ressenti en mettant « j’ai beaucoup aimé ».

   Cyberalx   
1/7/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Par rapport à ce que j'attends de la poésie en général et notamment de la capacité de l'auteur à "parler vrai" pour faire ressentir quelque chose de particulier au lecteur, je dirais que c'est un pari réussi.

Trés bon texte avec ce qu'il faut de poésie pour que ça m'enchante.

   Anonyme   
1/7/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Scrib est un peu à coté de la plaque, il me semble.
D' une : il ne s' agit pas de vulgarités mais de simples grossièretés.
De deux : C' est à la douleur, et non à une femme dont on est divorcé, que ces grossiètetés s' adressent, douleur que l' auteur-narrateur invective avec toute l' impuissance que l' on peut ressentir lorsqu' on y est confronté ( impuissance à trouver des mots autres que grossiers, impuissance à se distancier )
Le poème se situe dans un présent passé et c' est pourquoi la distance ne se devine pas forcement ( mais je le sais parce que j' ai lu et participé au forum à son sujet )
J' aime beaucoup ces mots, hachés, qui percutent.

   Scrib   
1/7/2008
Désolé Nine ! J'ai beau le lire et le relire...il ne me plaît pas. Je n'essaie pas d'imposer mon opinion...c'est juste le mien !

   Hani   
2/7/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime cette façon virile, non larmoyante, et malgré tout impuissante, de rabrouer, de maudire sa douleur sans tenter de nous apitoyer. C'est bien écrit, énergique, plein d'humour et, paradoxalement, très touchant.

   Max-Louis   
6/7/2008
Bon jour ANCELLY

Diantre ! Quel vocabulaire !
On dirait du Slam cadencé
Dans un cachot, parsemé
D'échos qui tapent le vers !

Je note tout de même que cette douleur,
C'est toi, et que tu t'insultes proprement !
Est-ce raisonnable de se fouetter de peur,
Celle de mourir sans gagner, impuissant ?

Max-Louis

   Olalla   
13/7/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Si l'art de la poésie est de faire rimer des mots rares avec des bons sentiments, c'est râté en effet !
Mais si la poésie c'est exprimer des émotions, toutes les émotions, c'est réussi ! David Ancelly contre Goliath Douleur.... Aucune vulgarité : la démesure de mots crus, brutaux contre la démesure de la souffrance injuste, arbitraire ! je ressens tout celà en lisant ce POEME. Certes les mots sont durs mais ils ont leur raison d'être !
Le rythme libre, les retour lignes expriment le cri, le souffle coupé.
Il dit LA VIE, brutale, chienne ; J'aime ce poème audacieux, claquant.....et le contraire de masochiste.

   FABIO   
19/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
En tout état de cause, ce texte vous fait tous réagir....
Comme quoi la force de ces mots (aussi vulgaire soient ils) ne vous laisse pas de glace, même les poètes bien pensant
C'est un texte du cœur qui n'a rien de plat et qui s'assume, pas de mot savants et parfois c'est bien aussi. On sent du vécu et une putain de force de vivre

   cielsmonloup   
5/10/2008
N'en déplaise aux anti psy, moi, j'apprécie quand la forme épouse le fond. C'est ça pour moi la beauté, c'est de ça que naît l'émotion. Et là c'est le cas, une fois de plus chez Ancelly.

   Christina   
27/12/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Il y a des écrivains et des poètes qui se contentent d'écrire et qui se contentent d'écrire qu'ils ont écrit. Il y a des écrivains vrais qui ont commencé par vivre, qui sont allés "y" voir, qui ont souvent touché le fond et en sont remontés. Ils font partie des "vivants" de cette planète par ailleurs souvent mal habitée. Qui suis-je pour juger ?
Nous sommes tous inégaux devant la douleur et dans la manière de l'exprimer. Ancelly est bien "vivant" et percutant, il a été à terre, mais il s'est relevé, et toute son humanité résonne à travers ses lignes et dans ses autres oeuvres paraît bien sa manière de transcender ses épreuves, en toute humilité (c'est pourquoi il est si "lisible") et moi je trouve qu'en plus il "en a", pas vous ?

   Marquisard   
2/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Plutôt sympa ce texte, j'ai beaucoup moins aimé les deux dernieres strophes (ça finit par lasser un peu), mais le reste envoie bien, Et puis sur ce registre, c'est pas si souvent.

Au plaisir

   Anonyme   
14/6/2018
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
J'avais déjà lu cet écrit, sans vraiment m'y attarder, sur cette bien banale grivoiserie.

Je pense que cette vulgarité à haute dose n'a aucun intérêt, elle est juste là pour jouer la racoleuse, à commencer par le titre. On est en plein dedans, tous les ingrédients sont là du début jusqu'à la fin.

Petit rajout, une petite couche à chaque strophe, histoire de ne pas laisser retomber la pression, de faire bien monter la mayonnaise et c'est parti pour un étalage intempestif de mots abjects, tapageurs sur fond d'histoire à deux balles, médiocre, insignifiante qui n'aurait intéressé personne sans ce déploiement inconvenant, déplacé.

Fond, forme, inconsistants, fadasses, imbuvables.


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