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Poésie contemporaine
andrejalex : La ballade des apéros
 Publié le 18/10/16  -  19 commentaires  -  1184 caractères  -  318 lectures    Autres textes du même auteur

Poème anisé.


La ballade des apéros



À l’heure du berger
J’aime bien boire un verre
Ou deux, c’est sans danger
L’anis, ça désaltère.

C’est un fichu délice
Quand presque encore à jeun
Je me siffle un Pastis
Bien sûr Cinquante et un.

Quand plombe le cagnard
Mon gosier se dessèche
Rien ne vaut un Ricard
Pour le rendre moins rêche.

Où sévit le mistral
La soif devient sévère
C’est alors un Duval
Que ma lippe préfère.

Au moment du repos
Agrément de ma sieste
Je sirote un Pernod
J’ai le coude assez leste.

La fille est accueillante
En son cœur et ses draps
Et bien plus gouleyante
Après trois Anis Gras.

Quand vient le cinq à six
L’heure de la pétanque
Je sors le Casanis
Pour devancer le manque.

Quand survient le dodo
L’heure des galipettes
Avec une Escarchado
La fête est à son faîte.

Pernod, phallo, dodo
Le triptyque est honnête
Maîtresse, point ne faut
Noyer mon Anisette.

Au bilan de mes jours
J’inscrirai le farniente
Les ris et les amours
Sans oublier l’absinthe.


 
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   Annick   
18/10/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Pour une poésie libre, ces quatrains marchent plutôt bien au pas. Mais ce n'est pas un reproche. De la rigueur dans la forme et une totale liberté pour ce personnage très porté sur l'anis alcoolisé.
C'est gouleyant, charmant, drôle, bien tourné. J'aime beaucoup.
Une petite critique : "Quand vient le cinq à six" dans le 7ème quatrain et "Quand survient le dodo" dans le 8ème, il y a répétition de la conjonction de subordination "Quand", surtout qu'elle apparaît déjà dans le 3ème quatrain : "Quand plombe le cagnard".
Merci pour ce poème réjouissant et tellement agréable "à boire" !

NB : me serais-je fourvoyée ? Il m'a bien semblé au moment où j'ai écrit mon appréciation, (il y a de cela deux semaines,) que cette poésie était classée dans la rubrique "poésie libre". Or, je constate qu'elle est dans la rubrique "poésie contemporaine ". Devrais-je penser à changer mes lunettes, à moins que cette poésie n'ait été reclassée... :-))

   Proseuse   
29/9/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Trop d' apéros .. tue l' apéro !
et là je suis noyée !
y avait moyen de faire parler l' ivresse ( légère) avec plus de poésie, je crois !
à vous relire une autre fois !

   Ramana   
1/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
On devine ici le poète qui a de la bouteille, et ce texte a du être écrit à jeun car la prosodie ne titube pas. La preuve qu'on peut être spirituel en traitant de spiritueux, ce poème est drôle et on se rince d'un sourire à chaque strophe qui claque comme un verre sur le zinc.
Merci pour ce moment de détente sans prétention.

   Anonyme   
18/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,
Certains pourront dire que vous nous avez saoulé avec vos boissons anisées.
C'est une culture, cet apéro chez nous, qui se perd sans doute au profit d'autres addictions plus fumeuses, plutôt que fameuses.
J'ai bien aimé ces verres (euh! pardon), ces vers sur un sujet que tout le monde ( je vous parle de mœurs que les moins de vingt ans ne peuv... ne DOIVENT pas connaître) connaît.
C'est rigolo, c'est enjoué, avec quelques cahouettes, c'est une jolie détente.
Il ne faut juste pas en abuser.
Merci pour cet apéroésie...

Une petite réflexion après coup: dans Andrejalex, il y a, en contractant, Andrex, pseudo d'un grand acteur provençal, "pagnolesque". Quand on sait ce qu'est la boisson nationale provençale, est-ce voulu, un petit clin d’œil ?

   Anonyme   
18/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Il me semble que personne n'a été oublié, et pas de jaloux !
Mais une fois tout ça ingurgité, " Quand survient le dodo " pas très sûr que " La fête est à son.... faîte." hihi.
Un poème amusant et parfumé.

   Anonyme   
18/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour

J'aime bien ce texte sur les variantes différentes de l'anis.

C'eût pu être une chanson qui se fredonnerait dans les caboulots
du genre : z'étaient chouettes les filles du bord de mer.

Publicité gratuite, je pense ou bien c'est le moyen trouvé
pour vous en faire envoyer une caisse.

Verlaine, un autre adorateur de l'anis, doit se retourner
dans sa tombe devant cette ritournelle.

   papipoete   
18/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour,
Quelle sarabande autour de tout ce qui goulaye au moment de passer à table, ou ne rien faire tout simplement !
Tous vos breuvages sentent le midi, à part l'absinthe qu'on élabore sur les montagnes jurassiennes, mais je suis trop peu connaisseur pour les apprécier comme vous !
J'aurais bien vu une musique pour entraîner vos vers à chaque verre !

   Vincendix   
18/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je ne suis pas accro à l’apéro et surtout pas au pastis mais je prends ce texte pour une galéjade et il n’est pas déplaisant à lire.

Après de bonnes doses d’alcool je doute fort que les galipettes soient à la hauteur, mon grand-père disait : homme qui boit trop, homme qui baise mal, il disait aussi : l’ivrogne boit pour oublier qu’il est cocu et sa femme le trompe parce qu’il boit. (Je ne sais pas si c’est lui qui avait inventé ce dicton ? ».

Les hexasyllabes conviennent bien à cette fantaisie et, même si le sujet n’est pas ma « tasse de thé » et comme apparemment c’est une première parution, je mets une bonne note.

   plumette   
18/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Dans votre univers, l'apéro a exclusivement le goût d'anis et vous m'apprenez qu'il existe des quantités de marque, ce que j'ignorais.

Anis en toutes circonstances, pour accompagner la tombée du jour, la mise en appétit, la chaleur, le vent, la sieste coquine, la pétanque et les galipettes.

un super programme, qui rend votre narrateur plutôt sympathique comme pote, mais qu'on ne voudrait pas pour mari!

j'ai passé un bon moment.

Bonne continuation!

   Anonyme   
18/10/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↓
Je n'aime vraiment pas ce texte imbuvable.
C'est une aimable pochade, le genre de choses qu'on entend dans les soirées étudiantes trop arrosées, juste avant "ami lève ton verre".
Ce n'est ni beau, ni drôle, et encore moins poétique.

Ensuite, le culte de la picole c'est vraiment un truc que j'ai du mal à comprendre, tellement l'alccol est une chose que je juge dangereuse, alors quand je lis:

"C’est un fichu délice
Quand presque encore à jeun
Je me siffle un Pastis
Bien sûr Cinquante et un.
"

je me dis que sur Oniris il y a un public jeune, qui pourrait prendre ce genre de fadaise pour argent comptant...

Bref, c'est mon avis, et pas plus.

   Anonyme   
18/10/2016
 a aimé ce texte 
Pas
J'ai l'impression parfois qu'Oniris se noie, entre Roger-Gicquélisation et n'importe quoi. C'est pour moi ici n'importe quoi, ou très sûrement pas ma tasse de thé. Je ne vois aucune poésie là-dedans.

   Anonyme   
18/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour andrejalex,

Vous êtes fou où quoi ? Vous pensez un peu à ceux qui vous lisent, et pourraient être tenté à boire, alors qui z'y pensaient même pas ça se trouve.
Et Oniris, quel honte d'être complice de tant de turpitude.
Je suis indigné, je vais me plaindre.
Pardon... Si je veux boire un coup ? Bon bah vite fait alors. Vous voyez, c'est à cause de vous. Obligé de picoler, alors que j'allais sortir pour faire un footing.
Bon allez, j'ai bien aimeé boire vos verres... Euh, lire vos vers pardon.
Je m'demande si j'suis pas bourré moi.
C'est pas d'ma faute chérie, c'est l'mec qu'écris des insanités dans l'écran !
Et merde, va falloir que j'dormes dans l'canapé maintenant.
Je ne vous salue pas, anterlatex, et je dirai ceci ; vade retro diabolo au menthe. Avec du pastaga, ça fait un ara. Aha !
Décidément, je crois bien que je suis vraiment raide.

   Charivari   
18/10/2016
Bonjour
Un vers, ça va, dix strophes bonjour les dégats !
Bon, disons qu'on est dans la grande tradition de la chanson (poème) à boire, pas grand chose à dire de plus, le déroulé est cohérent, c'est bien écrit, ça se laisse boire sans problème et ça désaltère, certes, c'est pas de la grande philosophie mais pourquoi ça devrait l'être? Je vois ça comme une poésie à déclamer sur une terrasse et une occasion de trinquer à la santé de son auteur une fois la lecture faite. Donc trinquons.
(ps : je ne note pas. Au plaisir de vous relire)

   Ora   
18/10/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Je suis perplexe. Peut-être que si votre poème avait été dans la catégorie chanson mon appréciation aurait été différente. En le lisant je me ne sens pas en présence d'un poème.
Et puis, il y a de l'entrain dans votre texte, un décor de Provence et de farniente plutôt sympas mais qui ne rendent pas plus léger le désoeuvrement de l'alcoolisme en toile de fond. je n'arrive pas vraiment à accrocher du coup! ;)

   Pouet   
19/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bjr,

Et le Henri Bardouin alors? Vous oubliez le meilleur, c'est pas sérieux ça...

Un petit poème rigolo qui ne mange pas de pain mais qui boit de l'anis.

Peut-être aurais-je aimé un peu plus de folie, les vers (verres) ici sont un peu sages.

Sympatoche.

   MissNeko   
19/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Voilà un texte sacrément anisé !
J ai aimé l originalité du thème, la prosodie et le rythme.
Bon j avoue que le thème ne me parle pas trop mais l ensemble est sympathique.

   lucilius   
2/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
Pour moi ce texte est plus une chanson qu'une poésie et orchestré avec un bon dosage de "musique à boire", je pense qu'il pourrait faire un tabac dans les guinguettes survivantes (alcool et tabac font bon ménage !). C'est léger, festif et goguenard. Je me permets donc de l'apprécier dans cette catégorie (rassurez-vous, il gagne au change). Bien cordialement.

   Anonyme   
2/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ça se boit facilement comme on le dit d'un vin gouleyant ( et non d'une fille comme vous le proposez indûment mais passons sur ce trait )
En lisant ce texte, l'image de Raoul de Godewarsvelde m'est venue à l'esprit !
Bravo vous m'avez rafraîchi mais de grâce la prochaine fois mettez un peu d'eau je vous prie !

   Anonyme   
15/6/2018
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Poème ?? il faut le dire vite .... Encore une fois, je ne trouve pas votre texte poétique du tout. Cela m'a tout l'air d'une chansonnette rimée.

Pour ce qui est du sujet, je dirai bien sûr à consommer avec modération absolue, parce que "un verre ça va, plusieurs verres bonjour les dégâts" ...

Tout en prenant ce texte au second degré, la consommation d'alcool, reste tout de même un danger pour soi et pour autrui, j'aurais aimé quelque part qui en soit fait mention, en prônant la modération et non l'excès ...

Je ne peux pas faire l'impasse sur les dangers de l'absorption abusive d'alcool, il en découle trop conséquences désastreuses.


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