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Myndie
24/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup découvrir le regard d'un poète sur la ville.
Il y a de la magie dans vos images. La chaussée, comparée au « ventre d'une femme grasse » m'évoque un Botero plantureux et urbain. L'écriture est brève mais elle sublime mot à mot la ville qui s'offre sans fard (phares ?) à la lecture, dans sa modernité où co-existent névrose, carcan du temps, sanglots et pleurs... Avec vous, la poésie court les rues et même les ascenseurs ! Je n'aurais qu'une petite remarque à formuler : pourquoi avoir jugé utile l'ajout entre parenthèses de « phares » et de « à l'envers » ? Les images parlent d'elle-mêmes. Cela étant, voilà un très beau poème. |
Robot
13/10/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une vision forte d'une écriture qui sort de l'ordinaire pour décrire d'une manière étrange et décalée cette ville. J'aime...
"Les voitures y glissent au son de la marée" "La Ville laissée à elle-même s’écoule par les égouts" Des images qui s'impriment. Moins aimé la femme grasse, image inconvenante accentuée par la disposition des vers que j'aurais mieux compris ainsi: La chaussée noire dans son bain d’huile, est veloutée de crasse comme un ventre.... (avec ici une autre image) |
Francis
13/10/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'y retrouve des images "baudelairiennes". La dominante de noir, la pluie, les égouts offrent l'image d'une cité sans horizon dans laquelle le mouvement pendulaire, monotone rythme la survie. Et puis il y a ce rai de lumière : " la demoiselle qui tourne à rebours.
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margueritec
13/10/2014
a aimé ce texte
Bien
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On est loin du Paname de Ferré, mais images sombres, fortes (veloutée de crasse, la ville s'écoule par les égouts) et si réalistes pourtant.
Merci de nous faire partager cette vision de folie urbaine. |
Edgard
13/10/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonsoir Andromeda,
Parfois il y a une petite chose qui gène, comme un ongle qui accroche… c’est pourquoi je rejoins Robot pour sa remarque, et sa suggestion. Pour le reste j’aime bien l’originalité des images et le côté désordre de cette vision de la ville. Je me suis arrêté sur « Elle se déserte d’elle- même » …je sens bien qu’il y a là un effet ou une subtilité qui m’échappe…mais intéressant. L’ensemble me fait penser à une ville molle, comme les horloges molles d’un certain Salvador D. .. ça donne une impression étrange qui me plaît. Le temps qui passe et quelque chose qui fout le camp en dégoulinant. Bien trouvé. Cordialement. |
Pussicat
17/10/2014
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Bonjour,
Je retiens les trois premiers tercets et ses images fortes et bien choisies : "La chaussée est comme le ventre d’une femme grasse" "Les voitures y glissent au son de la marée" ou encore : "La Ville laissée à elle-même s’écoule par les égouts" Je suis moins convaincue par les parenthèses qui n'ajoutent rien au vers, sens et image : "(phares)"/"(à l’envers)". J'aime le côté surréaliste de cette phrase : "Non non mademoiselle vous tournez à rebours (à l’envers) Brassens ne se joue que mardi" Elle vient couper l'herbe sous le pied de la précédente : "horloge qui s’égrène". Bon, on est loin quand même de l'évocation de la ville comme j'ai pu la vivre, ou la lire et l'écouter dans des poèmes et des chansons. Loin son bouillonnement et de sa fièvre nocturnes, de son fourmillement en journée. Mais je retiens les passages très intéressants que j'ai donné. Je ne comprends pas le "v" majuscule à "Ville". A bientôt de vous lire. |
Pussicat
17/10/2014
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Commentaire modéré
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Anonyme
21/10/2014
a aimé ce texte
Bien
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J'ai aimé ce poème urbain où tout se fond, corps et biens, corps et âmes.
une nuance, cependant, concernant les parenthèses, qui plûtot que feutrer, à ma lecture, accentuent. Mais peut-être est-ce simplement l'effet recherché. merci et bravo. |
Anonyme
21/1/2015
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Je me suis senti transporté par ce poème, qui délivre de belles images. On y sent les voitures glisser sur la chaussée détrempée et crasseuse, à l'image de cette femme "noire dans son bain d'huile et veloutée de crasse". On imagine aisément Paris noyé par la nuit, seulement éclairé par les voitures qui glissent sur l'asphalte "au son de la marée.
Seule la structure du texte m'a un peu dérangé, comme par exemple le choix certainement voulu - bien que la raison m'échappe - de mettre ou non une majuscule à chaque début de phrase. Dans le même ordre d'idée, je ne comprends pas non plus l'intérêt d'avoir découpé le pronom personnel "elle" dans "elle-même". Néanmoins, le tout est prenant et on s'y croirait ! |
Anonyme
15/6/2018
a aimé ce texte
Un peu
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"La chaussée est comme le ventre
d'une femme grasse Noire dans son bain d'huile et veloutée de crasse" Voilà une entrée en matière qui n'a pas manqué de me surprendre par la comparaison avec "le ventre d'une femme grasse", quelle image disgracieuse et choquante, à la limite du dégradant, quelle vision de la femme est ici présentée à notre regard ... Et surtout je n'en vois pas l'utilité du tout, la suite de l'écrit étant très parlante et suffisamment imagée. Je ne suis pas "fan" de certain aller à la ligne : " Elle se déserte d'elle- même Panique des sueurs acres" Il provoque une cassure lors de la lecture qui n'apporte rien de probant à l'écrit en lui-même, c'est là un effet de style sans effet. Quelle maladresse ces "feux (phares), à rebours (à l'envers), là encore je ne comprends pas où vous voulez en venir. Cela alourdit de beaucoup ce poème. C'est dommage d'avoir accumulé ces petits défauts dans un texte si court, cela le dévalorise. Votre idée présente une certaine originalité mais que vous semblez ne pas avoir complètement maîtrisée. |