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Poésie en prose
AnGer : De glace
 Publié le 15/06/08  -  3 commentaires  -  2047 caractères  -  18 lectures    Autres textes du même auteur

De glace ou de lave, le cœur s'embrase ou se cyanose, au gré des amours, au gré de la vie.


De glace



Hors des glaciers dans lesquels elle cyanose le bleu de ses vaines particules de survie, elle déporte sur les cimes de ces montagnes de versets, les essaims de mots, de blancs vêtus pour traduire, contre ses perceptions introverties le verbe « désirer ». Encore et toujours conserver dans chaque fibre de sa définition personnelle, son être impersonnel qui disparaît au fur et à mesure qu’elle apparaît dans la buée de ces bribes arrachées, parsemées sans espoir de pousser ailleurs que sur les flancs de sa raison en fleur de chimère. La saveur glacée de son âme enfermée dans le reflet de sa glace s’agite à la surface, tandis qu’elle s’écoule, gouttes de son cœur givré qui inondent ces parterres sans empreintes de pieds inconnus.

Porter la froideur de ses respirations sur l’émanation de ces syllabes chaudes, disperser des lettres, des notes, transcrire en larves, ces glaciales apparences quand elle se glace de n'être que froide substance d'un corps aux embrasures de ces hivers sans lumières. Cristaux de larmes, s'ajoutent dans le cœur blanc de ses initiales souffrances. Passé antérieur qui solidifie le présent si simple pourtant, elle souffle et souffre pour extérioriser la brûlure dans sa gorge nouée, elle glace les sens contre ses coups de sang inachevés, tandis que les sorbets de ces maux dégoulinent dans d’autres parfums colorés.

Couche fine de neige s'amasse sur le supplice du désaveu que compose le verbe «s’amouracher » De silence en silence, de quête enquête sur le mystère de sa survie d’aujourd’hui, du pur blanc qui épure le pourpre de ses laudatives gerçures sur le glaçon de sa vie en forme de cube, quand elle se voudrait dans l’ovale d’une main qui la couvre de chaleur, elle éparpille les roches glacées de ses monts, fait s’engouffrer dans un pan de douceur, contre le glacier du mot « désir », le vent nouveau d’un désert chaud, intemporel, un ailleurs qui l’attise, enrobe sa froideur et la fait fondre hors de son état de survie, pour l’engager sur la trace d’un chemin sans neige…


 
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   Anonyme   
16/6/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une bien belle prose poétique, cryogénique dirais-je... Quelques répétitions mais pas grave (je ne parle évidemment pas de "glace", j'ai compris que c'était fait exprès mais de "coeur" par exemple). L'écriture est belle, le ressenti au rendez-vous.

   Leo   
30/7/2008
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Je suis désolé, mais je n'ai rien compris, rien ressenti, rien trouvé dans cette suite de mots mis là pour eux-mêmes, très mal ponctués (et si c'est volontaire, c'est pire encore), sans musicalité, sans rythme, ... Quelques trouvailles originales dans l'expression ne rattrapent pas un ensemble hermétique et peu accessible. A la base, je crois deviner une idée intéressante, qui aurait mérité un meilleur traitement, plus simple dans l'écriture et plus naturel dans l'exposition.

La licence poétique permet de s'affranchir des règles pour mieux faire passer un sens, une image, une émotion. Lorsqu'elle tend vers l'hermétisme, elle n'est plus licence, mais faute.

   Anonyme   
2/9/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Le titre "De glace" m'a interpellé, l'écrit est, ce que je m'attendais à lire, " Porter la froideur de ses respirations sur l'émanation de ses syllabes chaudes ..." vous avez le sens de la formule qui fait mouche.

Que dire encore de " Couche fine de neige s'amasse sur le supplice du désaveu que compose le verbe «s’amouracher » ".

J'aurais encore à souligner bien d'autres phrases, comme ici

" Encore et toujours conserver dans chaque fibre de sa définition personnelle, son être impersonnel qui disparaît au fur et à mesure qu’elle apparaît dans la buée de ces bribes arrachées, parsemées sans espoir de pousser ailleurs que sur les flancs de sa raison en fleur de chimère".

"De sa définition personnelle, son être impersonnel ..." toute la complexité de l'être humain se résume en ces mots.

Votre texte est dense, intense, je sens le malaise installé en vous qui se pose en ces mots fracassants, émouvants et troublants.


Je sens poindre, vos angoisses, vos incertitudes mais vos certitudes aussi, mélange d'un être en quête de soi, de l'autre, d'un besoin ... D'un ailleurs bien différent ...


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