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Poésie contemporaine
Anje : Dolce diva
 Publié le 21/04/20  -  11 commentaires  -  878 caractères  -  256 lectures    Autres textes du même auteur

Ou douce soprano…


Dolce diva



Avec des brins de sa tendresse
Elle façonne une chanson.
Comme sur la branche un pinson,
Adroitement elle les tresse.

Elle satine ses quatrains,
Elle veloute, elle harmonie,
M'entraîne sans cérémonie
Dans ses bras aux douillets refrains.

Aussi limpide, et sans escorte,
Qu'un rai de lune sur l'aisseau,
S'égoutte sa voix de ruisseau
À l'ourlet de sa lèvre accorte.

Alors je peins une maison
Au mortier gris de l'hirondelle,
Forte comme une citadelle
Pour abriter son diapason.

Aux murs, des esquilles de jade
Pareil aux éclats de ses yeux
Et dessus les pastels des cieux
Illumineront la pochade.

Elle est bruissement du vent,
Elle est cet air que je respire.
Jusqu'aux confins de son empire
J'en serai chevalier fervent.


 
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   papipoete   
31/3/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
classique
je ne sais si cette diva est réelle, ou si elle parait dans vos rêves, mais le tableau que vous en brossez, nous enchante par ces vers pareils à une mélodie sous la plume d'un musicien !
Elle est si douce cette créature, que le virus assassin qui nous confine, parait envoyé du Diable quand votre poème semble couler de la bouche d'un ange...
NB les octosyllabes conviennent parfaitement, pour chanter votre admiration éperdue, et sans être musicien on peut vous lire en chantant un petit aria imaginaire !
S'il me faut choisir une pépite dans cette mine d'or, je choisirai la 3e strophe, mais ses soeurs n'ont point à rosir !
au 16e vers en " classique ", on doit lire en diérèse or " diapason " se prononce " di/a/pa/son ", et le vers mesure alors 9 pieds !
la forme " suprême " est comme un erg, et un petit caillou au milieu de tonnes, peut gripper la machine !
le " néo-classique " sera la forme finale, dommage !
papipoète

   Miguel   
4/4/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un fort bel hommage à la femme aimée, à la fois un blason et un madrigal, tout en finesse, en légèreté (bien servie par l'octosyllabe) et en profondeur, un chant.
Une remarque :"pareille" : si l'adjectif se rapporte à "jade" il doit être au masculin, s'il se rapporte à "esquilles" il doit être au pluriel.

   Anonyme   
21/4/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Anje,

J'ai beaucoup aimé l'idée d'une maison peinte " pour abriter son diapason". Et quelle maison ! De jade et de la couleur des " pastels des cieux ".
Le poème fait penser aux enluminures médiévales.

Bel éloge, vibrant et léger, comme les octosyllabes.

   Lebarde   
21/4/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Anje

Des déclassements successifs pour arriver en contemporain.?
Je ne cherche pas vraiment, peut être quelques petits soucis de versification dans certains octosyllabes? Rien de grave à priori excepté « pareil » déjà signalé.

Ah les belles voix de soprano ont le don de tourner les têtes et gonfler les cœurs. Celle là a poussé l’auteur à  peindre « une maison/Au mortier gris de L’hirondelle/ Forte comme une citadelle / Pour abriter son diapason.»

De jolis vers, de belles images qui peuvent combler le lecteur.
En tout cas moi je le suis.

Merci et bravo

Lebarde

   Anonyme   
21/4/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bosoir Ange,

Des octosyllabes aussi doux que le titre de cette belle poésie pleine d'amour et de tendresse.
J'aime beaucoup l'idée de peindre une maison pour "abriter son diapason" et j'imagine ce cocon protecteur, empreint d'amour, d'attachement et de bienveillance pour l'aimée, la "diva" du narrateur (ou de l'auteur)?

Une très belle lecture.

   Cristale   
21/4/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Alors que les petits doigts de la pluie tapotent mes carreaux dans un clair de bruit cristallin, j'imagine la bouche de cette dolce diva pareille à une cerise fruitée de sourires, ses yeux de jade comme ceux des poupées d'autrefois, ses bras potelés de tendresse, sa voix comme la voix d'une sirène, si chère au coeur bâtisseur de citadelle :

"....sa voix de ruisseau
à l'ourlet de sa lèvre accorte"

"M'entraîne sans cérémonie
Dans ses bras aux douillets refrains."

"Aux murs, des esquilles de jade
Pareil aux éclats de ses yeux
Et dessus les pastels des cieux
Illumineront la pochade."

Bouhhh !!!! C'est trop beau ! Poète, sortez de cette page que je ne saurais voir et relire sans m'émotionner davantage ^-^
Est-elle, cette divine soprano, la petite-fille chérie de son papy, elle pourrait être aussi la maman aimante-aimée du narrateur...mais la voix de soprano me fait penser à celle d'une enfant.
Qui qu'elle soit, elle est magnifiée dans ce joli poème.

Le dernier quatrain est adorable. Je l'ajoute ? Oui, je l'ajoute :

"Elle est bruissement du vent,
Elle est cet air que je respire.
Jusqu'aux confins de son empire
J'en serai chevalier fervent."

Bon, parlons technique...
Oh et puis non, je ne serais pas au...di-a-pa-son qui vous coûte la flèche vers l'azur :)

Ce n'est pas toujours bien vu mais étant donné que je me suis régalée à vous lire, je ne puis, malgré ma résistance, que couronner ce poème d'un beaucoup + turbo (ça je l'ai copié à un confrère mais chut !)

Merci pour ce plaisir de lecture Anje.

Cristale

   apierre   
22/4/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un très beau poème musical aux vers enchanteurs.Une lecture vraiment très agréable,j' ai apprécié toutes les strophes et le final du dernier acte avec son " chevalier fervent" ( à la rose ?)

   Davide   
22/4/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Anje,

Que voilà une jolie petite ode à la femme aimée, musicale à souhait, portée par des octosyllabes bien harmonieux.

J'ai juste moins aimé l'emploi des mots "façonne" (v2) et "pochade" (v20). D'une part, "façonne[r] une chanson" me semble une image un peu trop recherchée, et qui ne me parle pas particulièrement (j'aurais préféré le verbe "élaborer") ; d'autre part, je trouve que le mot "pochade" (rimant avec le beau "jade") ne s'inscrit pas dans la fluidité de l'évocation picturale, sans doute en raison de sa sonorité bien peu agréable. Pour les reste, j'ai tout apprécié. Merci !

   Anonyme   
24/4/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Poème plein de délicatesse et d'harmonie...
Des rimes riches et originales, des vers ciselés, un vocabulaire recherché :
"Aussi limpide, et sans escorte,
Qu'un rai de lune sur l'aisseau,
S'égoutte sa voix de ruisseau
À l'ourlet de sa lèvre accorte."
Bravo !

   Anonyme   
24/4/2020
 a aimé ce texte 
Bien
En terminant la lecture, je me suis dit que j'aimerais bien la rencontrer cette belle dolce diva évanescente...un beau texte.

   Robot   
8/5/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Une ode à la "douce déesse" dont l'amoureux ne perçoit que les bienfaits. Chaque quatrain brode avec aisance sur les qualités de l'élue.
Aucun doute, subjugué, le chevalier servant la suivra jusqu'aux confins de son empire, c'est à dire de son pouvoir d'enchantement.

La lecture se déroule allégrement et avec une fluidité égale aux sentiments d'extase exprimés.


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