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ANIMAL
20/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un beau thème pour ce poème forestier qui respecte parfaitement les contraintes du concours.
La forêt en deuil regarde partir, impuissante, cet arbre abattu pour en faire le guignol d'une fête. "Et sur son souvenir la neige étale un fard" "Tout le massif en deuil geint une mélopée" Quelques mots me semblent dissonants comme "braiement", "asine" "aquilons siffleurs" qui rompent un instant la mélodie et me font sortir de l'ambiance. L'idée, cependant, est belle et originale. |
Gouelan
21/11/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Un petit goût du sapin d'Andersen.
S'en va-t-il heureux courir l'aventure ? Pas si sûr : Le braiment, l'abatteuse, déchire, la plaie qui s'étale de neige... La forêt est en émoi devant cet assassinat. Pourtant c'est Noël chez les hommes. Alors sera-t-il heureux, au moins pour quelques jours, ce grand mélèze enfermé sur la place, déraciné sur le goudron ? Ce poème s'ajuste aux contraintes du concours avec brio. Les images émettent le cri de la forêt quand l'arbre tombe. |
BeL13ver
23/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Ce texte poétique pèche peut-être un peu à paraître trop érudit, à ne pas suffisamment restituer l'enchantement de la période de Noël à cause de mots compliqués, en tout cas assez peu connus. Après, j'aime les sonorité de ce texte, et l'harmonie qui s'en dégage. L'auteur réussit le tour de force de nous proposer un sonnet d'assez bonne facture, ce qui n'est jamais évident.
L'arbre abattu, ce sapin de Noël, est fort bien évoqué, de manière plutôt originale. L'expression très XVIIe "dessous la canopée" me paraît là uniquement à cause de la contrainte. Dommage, parce que le reste d texte est maîtrisé techniquement, et sans m'emballer outre mesure, porte un certain charme. Bonne chance à son auteur. |
Cristale
24/11/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Un très joli sonnet régulier à rimes croisées, de forme marotique.
L'histoire tristounette d'un sapin sacrifié pour orner la place publique d'une ville aux approches de Noël. Tout comme de pauvres animaux abattus à cette occasion, il se dit qu'ils sont élevés dans ce but... pour se donner bonne conscience(?!) J'aime bien cette image : "Migre alors sans un mot vers la cime voisine Le durbec délogé d'ordinaire bavard." et : "... l'orchestre au complet des aquilons siffleurs." Les bruits : "...l'infâme braiment" "Tout le massif en deuil geint une mélopée Que répètent l'écho..." "l'orchestre au complet des aquilons siffleurs" s'opposent aux silences : "Déchire le rideau du silence blafard." "Migre alors sans un mot vers la cime voisine Le durbec délogé d'ordinaire bavard." Des mots peu usités "guirlandent" le poème et le vocabulaire ainsi enrichi me plait beaucoup. Il me manque ce petit quelque chose éthéré pour insuffler à ce poème un petit vent de... poésie, mais sans doute est-ce la tristesse de la scène et ma sensibilité par rapport au sujet qui m'empêche de m'envoler au dessus de la canopée.. Mais que l'auteur(e) se rassure, c'est un excellent sonnet. Je retiens, entre-autres, cette image poignante : "Mort mais resplendissant" Bonne chance pour le concours ! Cristale en E.L. |
Michel64
16/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Ce poème reprend l'image de J. Supervielle concernant le vide vertical. Soit vous l'avez lu et c'est dommage de réutiliser la même métaphore, soit vous ne l'avez pas lu et vous avez eu la même vision que lui de ce que laisse l'arbre abattu.
Je n'ai pas trouvé judicieux d'associer à l'image de ce vide vertical celle d'un boulevard (forcément horizontal) "Geindre une mélopée" m'a d'abord gêné puis en cherchant un peu, j'ai vu qu'il pouvait être utilisé dans sa forme transitive. Vous m'avez appris quelque chose. Par contre au vers suivant, vous écrivez "répètent" au lieu de "répète" mais je pense que cette faute d'étourderie sera corrigée avant la parution hors EL ? Voilà pour les critiques, mais l'ensemble n'est pas du tout désagréable et j'ai aimé certaines images comme : "Le mélèze est parti sur la vieille draisine Et sur son souvenir la neige étale un fard." ainsi que cet (presque ?) oxymore : "Mort mais resplendissant" Merci pour le partage. Michel64 (en EL) Edit : J'ai enfin compris que "répètent" parlait de l'écho ET de l'orchestre. Désolé. J'en profite pour relever un poil ma notation, car je me suis trouvé peut-être un peu dur. |
Anonyme
13/12/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
Une très beau sonnet, qui respecte parfaitement les exigences du concours. On suit, au travers de belles images, le " parcours " du sapin de noël, de l'abattage dudit sapin à son installation sur la place publique, " guirlandé de falots " pour le plaisir des yeux des petits et des grands. Tout est dit avec ces magnifiques vers : "Déchire le rideau du silence blafard." On imagine le bruit, ce "déchirement" Puis "Et sur son souvenir la neige étale un fard." L'oiseau délogé : "Migre alors sans un mot vers la cime voisine Le durbec délogé d'ordinaire bavard." Enfin : "Mort mais resplendissant, le grand sapin se dresse", et offre au final une magniique apothéose. Il est" mort", pour la bonne cause, la tradition . SYMPA EN EL. EDIT : Correction d'erreurs. |
pieralun
26/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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« Mort mais resplendissant, le grand sapin se dresse »
c’est ce vers plein de force, de poésie qui me pousse à commenter ce poème. J’aime beaucoup ce vers. Le reste fait un bon sonnet, mais pourquoi diable employer des mots dont le sens échappe à la majorité d’entre nous meme si on le devine: - asine, draisine, durbec, puis canopée qui est généralement employé pour la forêt tropicale ou un toit végétal qui couvre la forêt, ce qui ne peut être le cas d’une forêt de mélèzes. Je ne vois pas de poème écrit par nos grands auteurs classiques et contenant autant de termes abscons |
plumette
27/11/2019
a aimé ce texte
Bien
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Belle idée développée dans ce poème qui répond à la fois aux contraintes du concours et à la période.
Je le vois ce vide vertical, cette saignée dans la forêt pour satisfaire l'imagerie de Noël. Mais J'ai un gros doute pour le mélèze!! car après son flamboiement de l'automne, il perd ses épines. Et puis je croyais que la canopée était un terme réservée aux forêts tropicales? A voix haute, le poème est très mélodieux, il y a un joli jeu sur les sonorités. La contrepartie est un choix de vocabulaire sur lequel j'ai buté parfois: asine, durbec, aquilons, falots. ce sont des mots qui ne me sont pas familiers . le dernier tercet est très fort avec " Mort mais resplendissant" Plumette |
poldutor
27/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour
Vie et mort d'un beau sapin. La nature le pleure les humains le fêtent De très beaux vers très poétiques : "Un vide vertical parfumé de résine Transperce la forêt comme un long boulevard " "Le mélèze est parti sur la vieille draisine Et sur son souvenir la neige étale un fard." Magnifique. Merci pour ces beaux vers. Cordialement. poldutor en E.L |
papipoete
13/12/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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bonjour concurrent ( e )
Un " vide vertical " qui trouve fort bien sa place ici, le Géant vert qui trônait là n'est plus ; on vient de l'abattre, il gît sur cette draisine qui l'emmène vers la place du village où magie, il se redressera Roi de Noël paré de mille couleurs ! NB comme c'est original de ressusciter ce mort, pour que vive la joie dans le coeur des petits et grands, en attendant la venue du vieux barbu ! Ce récit non content d'être intéressant, s'habille d'alexandrins dans un joli sonnet, qui m'instruit de " asine, durbec " ! le " classique " flamboie dans ces vers si " ordinaires ", en particulier au 6e avec cette image noire comme un sourcil sur la neige ! Bravo à Vous ! |
LylianR
13/12/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est l'idée de départ du grand sapin abattu qui m'a beaucoup plu. Le thème choisi correspond tout à fait au vide vertical.
J'ai moins apprécié ce vocabulaire à la fois peu usité comme asine, draisine, durbec et des vers très simples, trop peut-être comme : Le mélèze est parti...Le durbec délogé d'ordinaire bavard... Là-bas sur une place où la joie est maîtresse... Et toujours cette idée de verticalité dans le dernier tercet : ...Mort mais resplendissant, le grand sapin se dresse... |
Castelmore
13/12/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le dernier tercet clôt de très belle façon ( musique, sens, émotion) ce sonnet réussi.
Il a de plus le mérite de ne pas inclure un vocabulaire rare ou inadapté qui « bloque » la lecture des précédentes strophes, et rompt ainsi son charme ( même à la relecture) 1ère strophe : abatteuse asine 2éme : draisine, durbec 3ème : canopée ( inadapté) aquilon . Deux vers se détachent pour moi : « Déchire le rideau du silence blafard » « Mort mais resplendissant, le grand sapin se dresse » En synthèse un sonnet de belle facture en terme de prosodie et de sens, mais au vocabulaire faisant un peu trop « intellectuel » au regard du sujet traité. |
Alfin
13/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Mais que voilà une belle proposition !
Dégageons immédiatement les sujets qui fâchent, je ne comprends pas le terme "asine", car on utilise ce terme pour parler, par exemple d'une filière asine en opposition avec les filières bovines, caprines…. Alors, si je suis d'accord pour dire que celui qui brandit une tronçonneuse est un âne, une tronçonneuse ne peut pas être qualifiée d'asine… elle n'a aucun rapport avec le monde des ânes. Éd. "C'est vrai qu'un âne peut servir à tirer sur l'arbre... Mais c'est tout de même un travail un peu lourd pour un âne " Il est aussi possible que l'âne ce soit moi :-) et que je ne sache pas me servir d'un dictionnaire… Si c'est une coquille pour "assassine" on aurait un problème de versification et de pléonasme… donc je sèche. Le mélèze est le plus malin des sapins, car il perd toutes ces épines, lui permettant d'échapper au massacre de Noël… Une inversion de deux phrases pour le respect de la rime est un peu lourde : "Migre alors sans un mot vers la cime voisine Le durbec délogé d'ordinaire bavard." Pour ce qui est de la canopée, le terme est parfaitement correct, même sous nos latitudes. Pour le reste, les contraintes sont intégrées au point que l'on n'aurait pas pu mettre d'autres mots, c'est hyper naturel, bravo ! L'ensemble est poétique, bien rythmé, vivant et éloquent. On est donc très proche d'un chef-d'œuvre pour le concours. Merci pour le partage ! Alfin |
BlaseSaintLuc
13/12/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Oh, le petit malin, nous faire le coup de Noël !
Bien joué, ça marche à tous les coups, le poème est en place, c'est compréhensible, poétique, gai, dans l'air du temps, ça coule du début à la fin intégrant les contraintes sans aucuns problèmes, bravo. |
Lebarde
13/12/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Voilà bien un sonnet comme je les aime: "parfaitement classique" dans sa forme, bucolique (même sylvestre!), écrit à l'ancienne à l'encre et la plume permettant les pleins et les déliés, parlant simplement des choses de la nature, avec des mots ordinaires bien choisis sans éviter pour autant quelques termes plus rares ( asine, durbec, pourquoi pas draisine ou aquilon et des néologismes) invitant le lecteur à sortir le dictionnaire et enrichir son vocabulaire.
Les contraintes du concours s'installent naturellement dans cette petite histoire de sapin sacrifié au nom de Noël avec l'aide d'une ânesse ("brayante"?), au grand dam du gros-bec qui doit changer de cime. "Migre alors sans un mot vers la cime voisine Le durbec délogé d'ordinaire bavard." J'ai pris grand plaisir à lire ce poème bien rythmé sans doute facile à réciter, qui fleure bon les bancs d'école. Bravo c'est du bon classique comme on a trop souvent tendance à le dénigrer. Lebarde |
STEPHANIE90
13/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
un très joli classique en sonnet. J'ai appris l'adjectif asine "faire l'âne", ce qui, avec le braiment met une petite touche d'humour dans ces vers. "Migre alors sans un mot vers la cime voisine Le durbec délogé d'ordinaire bavard." j'aime beaucoup ainsi que les trois vers de fin : "Là-bas sur une place où la joie est maîtresse, Mort mais resplendissant, le grand sapin se dresse Guirlandé de falots de toutes les couleurs." De plus, vous respectez le sonnet avec une chute en rapport avec le premier vers : "Un vide vertical parfumé de résine Guirlandé de falots de toutes les couleurs." Bravo ! Votre arbre de Noël a de l'allure... J'ai beaucoup aimé cette lecture, alors merci à vous et bonne chance pour le concours, Stéphanie90 |
Anonyme
13/12/2019
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---Un vide vertical transperce... comme un boulevard.--- Quelque chose me dérange, le sens, peut-être.
--...Braiment des meuleuses d'usine- aurait respecté la rime en évitant le double "hi-han" mais surtout précisé ce bruit. -- délogé.... mélopée--- trop proche l'assonance pour un sonnet. Sans aucun doute un auteur appliqué à parfaire la rime. L'effort consenti est évident, digne d'éloge, mais altère la fluidité du texte. Je ne voudrais influer sur le résultat d'un concours, pour ma première intervention. Donc, je ne qualifierai pas mon appréciation. |
Anonyme
14/12/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Un poème soigné au vocabulaire soutenu et aux rimes intéressantes, jamais pauvres, il me semble. J'ai appris que le verbe geindre pouvait être transitif, merci ! fais connaissance avec le durbec. Cependant le vers "Et l'infâme braiment d'une abatteuse asine" me laisse rêveuse. Et le hiatus " la joie est" n'est pas trop top. Une bonne réalisation, avec un large spectre de vocabulaire lié au sujet. La consigne, bien sûr respectée ouvre la voix géométrique du vide vertical. Merci du partage, Éclaircie Édit : je vois que le poème est paru en classique, je me demande alors si ma remarque sur un éventuel hiatus est idoine. (non spécialiste du classique, seulement en apprentissage théorique) |
Vincente
14/12/2019
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L'intention est touchante par son regard se souciant de la vanité du geste humain, qui, à des fins purement festives va abattre un grand arbre ; sorte de sacrifice sur l'autel léger d'une coutume.
J'ai bien aimé l'idée de retracer ce parcours de mort, terrible et presque anodin, ainsi que de lui faire endosser l'habit d'un chant du cygne d'un arbre au cœur d'une ville… ("Mort mais resplendissant" ; en fait on devrait savoir qu'un arbre ne meurt pas sur le coup… de la hache mais très lentement en desséchant son sang dans une évaporation de plusieurs semaines. Si l'on reconnaissait une conscience à l'arbre, l'on devinerait la terrible torture de sa fin provoquée par l'homme. – c'est mon côté "Idéfix" qui me reprend, désolé !) Dans ce cadre littéraire, construit et concis, adroit sonnet apportant sa sobriété et son élégance, la manière ne manque pas de charme dans le principe. Cependant, j'ai trouvé que "l'exercice" faisait assez "exercice". Tout y est du beau devoir, mais il y a comme une raideur dans cette poésie ; est-ce la rigueur appliquée de la prosodie, la soutenance appuyée du vocabulaire, la sophistication de l'expression, je ne sais pas, mais le tout ne me semble pas épouser la souplesse du thème qui profiterait à se dévoiler plutôt dans un registre de conte, un peu plus développé, un peu plus évanescent (ou alors délibérément plus militant). Ma subjectivité me laissant plutôt de côté par rapport à ce poème, sans "meilleur raison" qu'une fugitive sensation personnelle, je préfère ne pas noter. |
Donaldo75
14/12/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Voici un sonnet très bien composé ; la forme est réussie et le champ lexical va bien avec le classique. J’ai l’impression que les aficionados de la prosodie appliquée vont se régaler. Moi, j’ai bien aimé, même si je m'attendais à plus d'originalité, de vivacité au vu du thème imposé, de la liberté laissée sur les contraintes et des références à l'origine du concours. Ce concours me semble relevé de ce que j’ai lu jusqu’à présent. |
Robertus
14/12/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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" un vide vertical parfumé de résine ". Moi qui suis friand de l'utilisation de l'espace visuel en littérature cette phrase suffit pour que vous ayez mon éloge. Quand j'ai lu la suite je suis revenu à ce premier vers pour en goûter toute la subtilité. Cet espace vide littéralement vertical qui se crée d'un seul coup, laissant quelques épines légères virvolter. Et là oû se trouvait le conifère habite maintenant un vide invasif parfumé du sang de la victime.
Bravo |
Vincendix
15/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Sans "chinoiser", le mélèze n'est pas un sapin, c'est un résineux qui perd ses aiguilles. Autrement, que des compliments sur la forme de ce texte. En parlant de vide, un véritable drame se joue dans de nombreuses forêts en France et notamment dans la région du Grand Est, les épicéas, fragilisés par le réchauffement climatique sont attaqués par le scolyte, un insecte ravageur qui empêche la sève de circuler, condamnant l'arbre. Des milliers d'hectares sont rasés pour sauver encore les arbres à peu près sains. Une modification des paysages impressionnante et triste. Vincent |
BernardG
15/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonsoir,
Ce poème (de saison ☺), bien rythmé prend aux tripes. Je me suis laissé emporté par cette neige endeuillée sous les pleurs de la forêt....Et le dernier tercet avec ce vers percutant "Mort mais resplendissant, le grand sapin se dresse" délivre au lecteur que je suis une tristesse mêlée de nostalgie. Ainsi va le monde des hommes où certaines morts entraînent le vulgum pecus sur des places "où la joie est maîtresse". Une petite interrogation sur ce vide vertical qui transpercerait la forêt comme un long boulevard; on est un peu déstabilisé car l'image du boulevard nous ramène plutôt vers une surface plane.... Bravo Bernard G. |
Anonyme
15/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Parfaitement musical et précis. La deuxième strophe m'a conquis. Sujet banal, rendu exotique par le choix des mots et des images. Bravo !
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Lariviere
23/12/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
J'ai bien aimé ce texte qui donne une prolongation amusante, inattendue et plutôt bien trouvée en cette période, au thème original de Supervielle. J'ai trouvé bon le traitement du thème sur l'esprit donc, mais aussi sur l'utilisation d'un vocabulaires riche, adapté à la patine du texte et au travail du bois, donnant certaines images très belles disséminées dans toutes les strophes... Malheureusement à mon sens et mes oreilles, tout ce bel ouvrage de qualité ne réussit pas à faire rejaillir tout la puissance poétique des illuminations (ou des lampions...) de noël, à cause d'une forme parfois inutilement torturée soumise à la question prosodique, d'après moi, et participant aussi à ce ressenti un poil vieillissant dans le registre d'expression choisi. Je pense quand même que ca correspond plutôt bien à ce que voulait rendre les intentions de fond/forme, mais pour un meilleur impact il serait peut être pas mal d'y songer pour éventuellement simplifier un peu la syntaxe et libérer sens et poétique encore plus ouvertement, car tout n'est souvent que question de dosage. Pour conclure, j'ai beaucoup aimé la strophe de fin qui clôt bellement le poème dans une joyeuse ambivalence, complètement réaliste et pas si anodine et bébête que ça que ça sur la vie, la mort, la fête, les arbres, la magie de noël et comme disait l'autre, sur nous et nous et nous... Merci pour ce moment de lecture et bonne chance pour le concours ! |
Robot
11/1/2020
a aimé ce texte
Bien
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Techniquement réussi pour le classique, il me semble justement que la forme a contraint le lyrisme du récit. L'exigence de la rime a quelque peu retenu les possibilités expressives qui font que ce poème reste pour moi dans les bons textes du genre mais ne va pas au-delà.
(Commentaire rédigé au moment de la parution anonyme) |
Eki
11/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Mon beau sapin, roi des forêts...
C'est un joli poème où le sapin trône...un texte qui mérite de revoir le jour en ces temps de Noël. J'ai aussi appris des mots que je ne connaissais. La lecture était agréable. |