|
|
Lebarde
27/2/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
Voilà à coup sûr l’oeuvre d’un(e) auteur(e) de très grand talent qui manie la langue et la poésie avec beaucoup de maîtrise en usant de mots délicats un tantinet précieux et recherchés (virelai, zinzinulait,brandes, croquecigue) qui servent une écriture classique parfaite d’un passé révolu mais de la plus belle époque!!!
De superbes images: « Bayait au bel entrain d’une jeune mésange » « Cravate de fusain sur paille du corsage » Magnifique habillage pour la mésange, criant de vérité bien observée. Le reste est tout aussi beau! Une fable superbe dont la lecture me laisse pantois d’admiration. Je ne regarde pas mais je suis certain que la forme classique est sans reproche. Bravo je relis et en redemande. En EL Lebarde |
Michel64
9/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Anje,
Je commence par (seulement) trois petits bémols : - J'aurai mis une virgule après "attendri" - Au quatrième vers "Et puis" n'est pas très heureux je trouve. Peut-être "Allait zinzinulant..." mais ça ferait alors écho avec le "an" de ange (mais plus avec le "lai" de "virelai"). Bref j'ai pas trop de solutions. - Au septième vers j'aurai préféré "exprimait" ou "présageait" au lieu de "sentait". Pour le reste cette petite fable est très agréable à lire et cette idylle refusée entre ce geai et cette mésange (charbonnière, vu la cravate) est une bonne idée. C'est la branche de son arbre généalogique qui a du craquer :-) Merci pour ce bon moment de lecture et d'avoir ressorti quelques mots peu employés afin qu'on ne les oublie (oubliat ?) point. |
papipoete
9/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
bonjour Anje
C'est l'histoire d'un geai et d'une mésange, aussi beaux l'un que l'autre, penchant même davantage pour le gros oiseau ! La voyant préparer ses abords, pour y accueillir le futur père de ses rejetons, notre geai se faisait des idées, face à la mignonnette... mais la pimbèche l'éconduisit si rudement, que de chagrin il s'en alla au fond d'une grange se laisser mourir... NB triste cette fabulette où la mésange fait la moue, et rejette ce si bel hôte des bois ! Diantre qu'en voilà des mots savants ! mais ils vont bien avec l'indélicatesse de Melle Mésange qui ne se prend pas pour une...coquecigrue ! la seconde strophe est fort colorée, et tout est dans le regard... " messieurs les alexandrins, repos ! vous fûtes ici parfaits ! " |
Anonyme
9/3/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour
Un joli conte de fée ou de fable que ce geai et cette mésange. Quelques problématiques quand même : 3 fois le son lait dans le premier quatrain, ça fait beaucoup. mais ce sont surtout les 3 inversions des verbes de la strophe 3 qui font le plus artificiel : bâtir, retentir et consentir. Autrement, un texte qui se lit avec plaisir. |
Anonyme
10/3/2020
a aimé ce texte
Passionnément
|
de nouveau, je corrige ma critique qui n'en est pas. je suis issu de la région la plus pauvre de France et de ce fait, parler, analyser ne m'a pas était transmis.
"Il partit enterrer au fin fond d'une grange Et sa coquecigrue et son fougueux projet. Le cœur en déraison que la douleur effrange, Solitaire il mourut, rongé par ce rejet." dois-je en dire plus ? c'est merveilleux, merci |
Cristale
9/3/2020
a aimé ce texte
Passionnément
|
Double muzain en miroir !
Dix-huit vers sur seulement quatre rimes. Rien que cela mérite mes applaudissements. Et puis le ton précieux tellement bien approprié à ce genre de fable ne peut que recevoir mon aval. La jeune mésange et le vieux geai éconduit...et oui, mourir d'aimer, c'est possible quand la morale pervertit les sentiments. La prosodie ? Que nenni, je ne dirai rien, même sous la torture d'une plume. Anje est un auteur en voie d’ascension dont j'admire le sérieux, le travail, la modestie, et son talent ne fait que s'affirmer à chaque publication. Un point c'est tout. Bravo Anje ! Cristale (demain matin peut-être aurai-je le bonheur de voir un mésangeai sur le rebord de mon balcon) |
apierre
10/3/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Une jolie idée ,cette histoire d'amour impossible entre une mésange et un geai.Ma lecture a malheureusement été gênée dès la première strophe par la répétition des ai (t) pas très agréable à l' oreille.
Prêter une voix d'ange à la mésange me paraît par ailleurs excessif,les mésanges ne sont pas réputées pour avoir le chant le plus mélodieux ! |
Corto
10/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
La mésange refuse la mésalliance, surtout avec un vieillard qu'elle n'a jamais souhaité. L'histoire est plaisante et fort bien menée.
Une révision générale du vocabulaire perdu au fond du dictionnaire nous est proposée, et ces mots renforcent l'étonnement du lecteur ainsi que l'aspect insolite du thème. De qui vais-je me sentir le plus proche: du vieux geai et sa coquecigrue ou de la mignonne qui zinzinule ? Dans ma prochaine promenade en forêt je continuerai à lever la tête vers les frondaisons. Merci pour ce bon moment. |
Provencao
10/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
" Déjà se voyait-il commis au ramassage
De brandes et de mousse, avec elle bâtir L'abri d'où s'entendraient leurs trilles retentir. Mais sa branche craqua ! Sec fut l'atterrissage... Elle ne voulait pas au rêve consentir." J'ai adoré le charme de cette fable, avec argutie consistant à dérober l'entendement de cette poésie sous un air de bonhomie . Au plaisir de vous lire Cordialement |
Anonyme
10/3/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
Ce croquignolet poème est à l’instar des fables de Jean de la Fontaine qui mettait en scène des animaux pour peindre les hommes, afin d’en tirer une morale.
Mais à l’inverse de la fable du "chat et la souris", on ʺy voit la froideur impitoyableʺ de la jeunesse, ʺ triompher des naïves illusionsʺ de la vieillesse. Foin de ce vieux beau, de ses billevesées et coquecigrues semble dire la mignonne en un gracieux ballet chantant. ʺEt puis zinzinulait avec une voix d’angeʺ… C’est léger, c’est tendre, c’est adorable. Nonobstant les infimes « problématiques » que d’aucuns ont pu relever, j’avoue au passage avoir pris un plaisir délectable à lire ce petit poème aux accents moyenâgeux. Oncques a-t-il jamais lu fabliau plus divin. CLAP ! CLAP ! CLAP ! … cent fois à l’auteur. Dream |
Coeurdeloup
10/3/2020
a aimé ce texte
Passionnément
|
Une jolie fable où le choix de mots désuets ( "virelai", "zinzinulait") sied bien à ce poème.
Anje, à l'instar de La Fontaine, sous le couvert d'une mésange et d'un corbeau narre avec talent l'insensibilité de la jeunesse face à la sincérité des sentiments de l'homme vieillissant. Avec délicatesse et subtilité il nous rappelle qu'on peut mourir d'un amour rejeté. "Le cœur en déraison que la douleur effrange, Solitaire il mourut, rongé par ce rejet." Merci Ange pour le plaisir que cette lecture m'a donné. |
Anonyme
10/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonsoir Ange,
Une bien jolie fable à la manière de La Fontaine qui met en scène un vieux geai épris d'une jeune mésange . Mais la belle n'a pas consenti au rêve d'amour du vieil oiseau qui s'est laissé mourir de désespoir. C'est triste mais c'est beau . De bien jolis vers classiques . |
Vincendix
11/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Anje,
Une fable réaliste, et pourtant, si le vieux geai avait eu un riche patrimoine, peut-être que la jeune mésange aurait succombé à ses "charmes"? Belle écriture et composition originale parfaitement maitrisée. Vincent |
shlama
12/3/2020
a aimé ce texte
Passionnément
|
Merci pour cet excellent poème, qui ma transporté de plaisir dans une autre époque, celle des lumières. Très jolie métaphore de ces pauvres vieux libidineux voulant s'approprier la jeunesse de belles dames en les enfermant dans une cage dorée. Ironie du sort que de se voir chuter par son propre poids de la sorte. la lecture se fait belle et sans ennui dans une légèreté impressionnante accomplie par de belles images d'un autre temps. Mais le sujet et toujours d'actualité. Au plaisir de vous lire.
Shlama |
Queribus
17/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
Un très joli fable avec des mots un peu "rétro", le tout dans une prosodie parfaite(écrire un double muzain de dix-huit vers avec quatre syllabes, voilà qui n'est pas donné à tout le monde). L'ensemble n'est pas très long, ce lit facilement et se comprend à la première lecture. De la simplicité apparente due à un long travail: du grand art. Quelques toutes petites remarques quand même: à la première strophe: geai, bayait, faisait, volait, virelai, zinzinulait: cela fait fait beaucoup de é. Par ailleurs, j'ai trouvé deux rimes intérieures à la césure: Mais sa branche craqua, Elle ne voulait pas d'une part et Et sa coquecigrue, Solitaire il mourut. Mais ce ne sont que broutilles de pinailleur qui n'enlèvent rien à la qualité de votre écrit. On attend d'autres poèmes de cette valeur. Bien à vous. |
Miguel
18/3/2020
a aimé ce texte
Bien
|
Une bien jolie histoire, et une belle leçon de sagesse. De beaux vers, et j'ai une préférence pour le second, mais aussi peut-être quelques petites choses j'aurais vues autrement : une ou deux virgules manquantes, quelques inversions de verbes qui se justifient bien sûr par la rime mais qui manquent de naturel, et l'inversion "se voyait-il" que rien ne justifie grammaticalement ni prosodiquement. Je sais bien que "Il se voyait déjà" apparaîtrait comme un écho d'Aznavour, mais ce petit "plus" humoristique aurait-il nui ?
|
Donaldo75
18/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Salut Anje,
Je déterre des poèmes qui ne sont plus en première page et je découvre ainsi des perles. J'avais oublié que tu excellais dans l'art de la fable et celle-ci n'échappe pas à la règle. j'en aime bien la progression, le champ lexical et l'humour. Mine de rien, il est tonal parce que justement son vocabulaire - par exemple dans le quatrain final - ne fait pas dix-huitième siècle mais tape dans l'incongru et ça me fait marrer. Bravo ! Don |