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Anonyme
21/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour,
Merci à l'auteur pour le NB. qui permet de goûter ce poème pleinement. Présenté en classique, dont il me semble que les règles soient respectées (mais je ne suis pas spécialiste), ce texte en lecture est musical et harmonieux. J'ai aimé le parallèle entre le nom commun des ces deux insectes et les états d'âme du narrateur. (la coquette ne l'est vraiment que de profil, tandis que le souci est beau sous tous les angles, je suis allée voir leurs photos sur le net). Un vers me paraît moins fluide et élégant : "Il faisait des humeurs un bal de coloris,", par le verbe "faire", déjà et par "il faisait des humeurs" pas très heureux. J'ai aimé l'expression qui laisse naviguer le lecteur entre rêve et réalité, entre les sensations humaines et l'observation animalière, par les images présentées et les associations de mots. Merci du partage, Éclaircie |
Lebarde
28/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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La méprise est parfaite entre ces deux papillons , le souci et la coquette qui créent l’illusion entre les attitudes et les actions des humains.
Le NB est bien utile au lecteur! C’est bien mené, les images et les sentiments s'entremêlent. Belle réussite : « Il faisait des humeurs un bal de coloris » .... « Avec elle s’enfuit mon souci dans les rêves » Le sonnet classique paraît sans faille, alors j’applaudis. En EL Lebarde |
Cristale
29/6/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Un petit souci qui passe sans souci entre quelques battements de cil au fil des mots envolés gracieusement.
Quand le souci du jour rencontre la coquette de la nuit s'élève une mélodie poétique du plus bel effet sur des rimes aux douces résonances. Même le mot assez lourd "avortons" passe sans nuire à l'onirisme de l'ensemble. Un sonnet ravissant dont toutes les subtilités se lisent aisément entre les lignes. Merci à l'auteur(e) pour ce joli moment d'évasion. Cristale (E.L.) |
Melorane
11/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Un très joli sonnet sur ces deux papillons: un souci, le jour et une coquette, la nuit. Les images sont douces, légères et atteignent leur but: émouvoir le lecteur. Un joli texte toute en douceur. Bravo. Et merci à l'auteur pour ce NB permettant une meilleure compréhension du poème. Melorane |
Davide
11/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Anje,
L'art du poète est celui de la métamorphose : sous sa plume de coton, les soucis deviennent papillons. Les jeux de mots (métaphore filée, doubles sens...) volettent de fleur en fleur, de vers de vers et pollinisent le poème. Que de belles trouvailles ! Un délicieux sonnet, tableau de printemps, léger comme un vol de papillon... |
papipoete
11/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Anje
Le jonglage est un art, la poésie un autre ; mêlez chaque matière et vous obtiendrez une ravissante composition ! A partir d'états d'âme aux bleus douloureux, l'auteur laisse un papillon les emporter ici et là sous le soleil-roi ; avant que la lune ne le chasse, une coquette sous ses ailes les soucis endort... NB des subtilités de vocabulaire à manier comme le ferait un prestidigitateur, sur la scène d'un théâtre ( il est là, il est plus là... où il est ? ) et dans son fameux chapeau " mélangeant les bleus des jours endoloris " il en fit un baume apaisant... Plein de mots nouveaux que j'accroche à ma ceinture, ( plumetis...j'avais découvert FRISELIS ) Du classique, avec ses pieds égaux, ses diérèses, ses rimes justes... Moi, je dois me contenter du " néo-classique ", car mes textes ont toujours un chouïa qui coince ! |
ANIMAL
12/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très agréable à lire, très agréable à imaginer, ce poème est en définitive exquis et d'une conception sans défaut.
J'aime beaucoup le parallèle entre les sentiments et les papillons, les uns et les autres voletant au gré des humeurs. Si je devais relever un vers préféré, ce serait en fait un quatrain : "Il faisait des humeurs un bal de coloris, Il peignait son image à l'ocre éclaboussée Sur l'étale psyché de la violacée Et mélangeait les bleus des jours endoloris." Une lecture multicolore légère et gracieuse. |
Yannblev
12/7/2020
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Bonjour Anje,
Je dois préciser que j’ai toujours un peu de mal avec les exigences du « classique ». Voilà, je pense, une « poésie » très bien écrite, sur un sujet et une composition qu’on jugera poétiques. Ça me rappelle une conversation entre Cocteau et Aragon. Cocteau objectivait : « « les Français sont sensibles à ce qui est poétique. Or ce qui est poétique est le contraire de la poésie. Il me semble qu’on dit volontiers maintenant de n’importe quoi que c’est « poétique » : une vitrine est poétique, une chambre est poétique. On emploie ce terme à tort et à travers. La Poésie est un terrible drame de solitude. Ce drame est d’autant plus terrible que les personnes éprises de poétique méprisent la poésie dont la dureté, la simplicité complexe, les déroute et les dérange.. » Bon c’est à relativiser quant au terrible de la dramatique qu’il dit et au mépris qu’il dénonce mais ça relate quand même assez bien cette marge ténue où, pour moi, se distingue vraiment la « Poésie » dans ce que d’emblée on trouverait « poétique ». Cette idée ne remet absolument pas en cause par ailleurs le travail parfois compliqué nécessaire pour être formellement et classiquement poétique. Merci pour cette… poésie. |
Myo
12/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un joli parallèle entre ce petit souci qui s'invite parfois dans nos esprits comme un petit papillon noir.
Mais les couleurs prennent le dessus malgré tout. Un doux vent d'optimisme souffle sur cet écrit. Un texte travaillé, de très belles images, une prosodie sans faille. Bravo! |
Anonyme
13/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Ange,
J'aime beaucoup l'idée de mettre en avant deux papillons (le souci et la coquette) pour décrire les différents états d'âme du narrateur. C'est une idée originale et astucieuse. Une belle poésie douce et agréable. Merci quand même pour le NB, car sans cet éclairage, je n'aurais probablement rien compris et passé mon chemin. |
Anonyme
16/7/2020
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Beaucoup de jeux de mots, de "pets de l'esprit" comme dirait Hugo, formant un poème dont je peine à deviner la pente ; c'est souriant, plutôt agréable, et c'est peut-être tout ce que l'on peut demander à un poème, mais je suis habitué à y butiner des acides et des sangs — la chose est bien ficelée.
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