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EtienneNorvins
5/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup l'allant, la vivacité, la fraîcheur ("Vide de mascara, vernis ou poudrier") de ce tableau, avec tout ce qu'il suggère d'admiration et/ou de complicité amoureuse ("l'épaule jolie", "la hanche de Julie")...
Et c'est parce que je l'aime beaucoup que me gêne le dernier vers du premier tercet : quintils / quintillons... d'autant que je trouve dans mon dico que 'quintillions', et que cela ne fait pas sens... Peut-être me jugera-t-on trop tatillon ? :) Mais pour le reste - merci pour ce beau moment de lecture ! [En EL] |
Miguel
13/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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On est séduit par cette Julie dont on ne sait rien sinon qu'elle est poétesse (et qu'elle a l'épaule jolie, mais on imagine que si l'épaule est jolie le reste doit suivre) : c'est bien, les femmes ont été trop longtemps cantonnées au rôle de muses. Elle n'a pas besoin de maquillage, et sa coquetterie est dans ses vers. On aime ce "pêle-mêle réaliste (je crois me voir, avec l'épaule moins jolie) et l'évocation du travail d'écriture avec son aboutissement fleuri. Des vers légers et imagés qui donnent à voir la démarche gracieuse de cette jeune âme inspirée. Vive Julie.
Miguel, en EL |
Cristale
14/2/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Bonjour,
Original le titre ^-^ ainsi que l'avant-propos. Ça commence bien, et ça continue pas mal non plus avec ce quinzain décroissant, autrement baptisé "gérardine", parfaitement construit. "Tapotant en tempo" : je suppose que le tan-tan-tan entendu est voulu pour reproduire l'effet sonore du sac qui suit le mouvement de la hanche. Une cacophonie subtile et réussie. Je suis un peu moins fan du premier hémistiche peu poétique du vers final (d'où le - de mon évaluation). Joliment imagé l'on suit le pas vif et gracieux de la poétesse, un sac en bandoulière garni d'un essentiel d'écriture...mais où va-t-elle ? L'auteur(e) nous laisse imaginer...peut-être ira-t-elle s'asseoir sur un banc dans un parc arboré, au bord d'une rivière, sur une dune face à l'océan, au pied d'une montagne, à une terrasse de café...peu importe elle écrira des quintils, des quatrains. Je constate que le smartphone est absent de ce "sac à strophes" mais peut-être que la scène se déroule à une autre époque où le "bic" à quatre couleurs avait un certain chic, mais peut-être aussi que "notre" poétesse préfère les clics du stylo aux clics d'un clavier... Tout cela pour dire que ce poème a beaucoup de charme et qu'il m'a été agréable de le découvrir ce matin. Bravo et merci. Cristale |
Donaldo75
14/2/2022
a aimé ce texte
Bien
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J’ai trouvé le thème mignon ; ce n’est cependant pas ma tasse de thé, je m’en excuse à l’avance auprès de l’auteur, alors du coup mon enthousiasme ne s’est pas développé outre-mesure. Pourtant, malgré ce préambule aux allures pas très positives, j’ai apprécié la forme et la légèreté du propos, parce que tout ceci reste réellement poétique et joue sur des images qui parfois en reviennent à l’enfance ou du moins à quelque chose de ce genre. Il y a une part de rêve, je suppose, accessible au lecteur qui peut imaginer la scène sans que l’auteur ne lui prémâche le travail ou ne lui raconte la scène en mode documentaire ; c’est aussi une des forces de cette poésie.
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Vincent
21/2/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour Anje
Jai adoré votre sac les mots les images et surtout le tempo on le voit sautiller avec grand plaisir et ça me parait être le début d'une chanson très agréable bravo à vous et merci pour le plaisir de vous lire |
Pouet
21/2/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Salut,
j'ai ressenti ce poème empli de tendresse, dans le regard porté un soupir bouton d'or. Car nous sommes bien dans "l'aérien" et le "floral" en cette douce description. J'ai aussi trouvé opportune l'apparition de ce "Bic" qui peut-être nous pointe une réalité qui glissait dans l'évanescence. Voilà, j'ai bien aimé. Le dosage du sucré convient à mes papilles, plus aurait été trop. Au plaisir PS: le jeu de mots du titre évoque une "catastrophe" que je ne perçois guère dans le corps du poème, bien au contraire, d'où peut-être un léger sentiment de "gratuité" car, paraît-il, il faut trouver du sens... Mais, pour votre défense, à l'instar du "sac à roses", avec le "sac à rimes" nous étions en plein dans l'édulcorant artificiel... : ) |
Anonyme
21/2/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
C'est très mignon, très frais et joliment tourné. Je regrette juste cette marotte qu'on beaucoup de sculpteurs de rimes de mettre l'adjectif avant le substantif à la manière anglaise: l'épaule jolie, la mauve ancolie, la, pacifique giberne, le léger baudrier... ça agace moi ^^ bravo pour cette ode au sac :-) Anna |
Eskisse
21/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Anje,
"Qu'est-ce qu'il y a dans le sac des filles ? " demande la chanteuse Camille, vous nous le faites voir dans un poème joliment troussé, léger et animé. J'aime beaucoup "tapotant en tempo la hanche de Julie", le bic multicolore et l'alliance écriture - fleur. Merci du partage |
Lebarde
21/2/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Quel beau titre, quel exergue plaisant, quelle jolie poésie, une "gérardine" me souffle t-on, je note et mets dans ma giberne personnelle.
Et voilà notre belle Julie partie sur les chemins en quête d'une inspiration qu'elle saura mettre en vers et en strophes: Elle a dans sa besace qui "pend en bandoulière" et tape "en tempo sa hanche", tous les outils et ingrédients pour produire un superbe poème classique qui m'enflamme: ".. pêle-mêle, un vieux calendrier Pour servir de sous-main, un Bic multicolore Pour dessiner ses vers puis les colorier, Raturer, retoucher et voir la rime éclore." et "...en vrac des feuilles de brouillons, Pétales arrachés au carnet qui s'efflore," mais aussi le talent d'un auteur qui avec tout cela nous écrit une poésie élégante, fraiche, primesautière, pleine de délicatesse et de charme. Merci Anje pour ce si bel ouvrage qui me comble. Merci. Lebarde admiratif |
papipoete
21/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Anje
Sans même lire, je commence mon petit-mot, devant une " gérardine " que j'affectionne tant depuis 2013 sur Oniris ! Une giberne pend à son cou ; ne cherchez point maquillage ou smartphone ici, Miss s'en sert de cartable pour feuilles aux lignes versifiées, un crayon pour ces vers à dessiner, en faire un "arbre à papillons... " NB faisons attention avant de parler, chaque mot peut inquisiter ! mais, quand-même, mademoiselle n'est pas " normale " avec son sac façon Marceline ou Anna de... ! Vos vers me font envier ce sac " tapotant en tempo la hanche de Julie " et je voudrais bien que ce joli tableau ne soit pas chimérique... le quintil a ma préférence dans ce si rafraîchissant poème ! techniquement, nous avons deux possibilités avec le premier vers, que personnellement je reproduis à l'identique, quand il devient l'ultime. des alexandrins sans défaut pour cette forme fixe chérie ! Pour faire mon malin, je peux ergoter un peu... 2e vers..... ( de/de ) 3e vers..... ( tant/tant ) Ah ce papipoète ! |
Corto
21/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Jolie Julie !
ça court, ça saute, ça vole, ça pétille et le barda est prêt pour poétiser. J'adore "La poésie allume un arbre à papillons." 5,4,3,2,1,Bravo ! |
wancyrs
21/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Salut Anje,
Je ne commente pas si souvent la poésie classique, mais vos vers ont quelque chose de magique, voir d'envoûtant. Je dirais que c'est la légèreté du propos, et surtout la rareté dans le traitement de ce type de sujet. La progression des vers va decrescendo, comme un sac qu'on vide ? Ou tout simplement comme un sac dans lequel on a rempli des éléments, mais qu'à la fin il ne reste qu'un seul élément, synthèse de tous les autres éléments ? Merci pour ce joli texte dans le sac de Julie Wan |
Mintaka
21/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Tous les vers s'embrassent avec beaucoup de délicatesse et c'est le mot, votre poème se décline delicat et empreint d'une grande féminité. Comme Julie sans doute.
Les mots sont choisis pour que coulent les vers dhémistiches en hémistiches. De la pure dentelle de soie. Les rimes sont pures et les dièrèses n'accrochent en rien le propos. Un joli moment hors du temps à sa lecture. Au plaisir de vous lire. |
GiL
21/2/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonsoir Anje,
Quelle jolie gérardine ! Fraîche, vive, charmante et charmeuse… j’arrête là, tous les qualificatifs ont été déjà employés. Qu’est-ce que je pourrais citer ? Tout me plaît ! Disons : Tapotant en tempo la hanche de Julie Elle y met pêle-mêle... Pétales arrachés au carnet qui s’efflore La poésie allume un arbre à papillons Un seul petit bémol : quintillons ; ce mot n’existe pas, on pourrait admettre que c’est le privilège du poète de l’inventer mais ça me chagrine quand même un peu... (peut-être quelque chose comme : ,des lais en bataillons ?). En tous cas, c’est véniel. Merci Anje et bravo ! |
oiselle
22/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce qui semble être un "vulgaire" sac à l'épaule se révèle être une écritoire... très jolie métamorphose. Colorée, délicate, fleurie... Et la poésie s'envole telle un papillon nouveau. La contrainte de la structure ne se sent pas, c'est plein de naturel, bravo !
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pieralun
24/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une découverte tardive, pardonnez-moi Anje je ne passe pas souvent.
Très joli poème, très frais, coloré, léger. Quelques très beaux vers où la poésie est bien présente: le 3, le 5 et le magnifique dernier vers: il pend un écritoire à l’épaule jolie. J’ai toujours tendance à chercher des comparaisons…., et je pense à Trenet ou peut-être Brassens. J’aime la poésie faite de mots et de phrases simples. |
Anje
5/3/2022
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Les retours sur commentaires sont ici. http://www.oniris.be/forum/merci-d-avoir-ouvert-le-sac-a-strophes-t29951s0.html#forumpost418809
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inconnu1
17/3/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Anje,
J'ai énormément apprécié votre poème parce que pour moi, il répond à tous les critères qui en font une grand texte poétique. - La technique, comme toujours est parfaite, les rimes riches et variées - Le style est poétique, moderne mais contrôlé - Enfin le thème original et traité de manière original. L'émotion est présente Je n'ai donc aucun reproche à lui faire Bien à vous |
jfmoods
9/11/2022
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Le titre de cette gérardine ("Le sac à strophes") signale la mise en abyme de l'écriture poétique tandis que l'entête (litote agrémentée d'un jeu de mots : "Elle a plus d'un couplet dans son sac…") annonce des ressources insoupçonnées, aussi bien en terme de qualité qu'en terme de quantité.
Le quintil pose les bases d'un émerveillement et d'un questionnement. Le sac, agréablement mis en valeur par sa propriétaire (vers 5 : "Au rabat festonné d'une mauve ancolie"), épouse harmonieusement la démarche d'une femme (vers 3 : "Tapotant en tempo la hanche de Julie") dont la beauté ne laisse pas le poète indifférent (vers 1 : "l'épaule jolie"). L'objet, délesté de ses attributs de coquetterie (vers 2 : "Vide de mascara, vernis ou poudrier"), intrigue par les images qui lui sont associées (vers 1 : "Il pend en bandoulière", vers 4 : "Pacifique giberne et léger baudrier"). Nous aurions ainsi affaire ici à un type particulier de chasseuse... Le quatrain et le tercet dévoilent alors le contenu d'un sac rempli au petit bonheur, sans aucun principe d'organisation (vers 6 : "Elle y met, pêle-mêle", vers 10 : "Elle y transporte en vrac"). On y découvre trois éléments essentiels d'un nécessaire d'écriture (vers 7 : "un Bic multicolore", vers 10-11 : "des feuilles de brouillons, / Pétales arrachés au carnet qui s'efflore", vers 6/7 : "un vieux calendrier / Pour servir de sous-main") au service des diverses phases de la création poétique (vers 8/9 : "Pour dessiner ses vers puis les colorier, / Raturer, retoucher et voir la rime éclore", vers 12 assorti d'un néologisme : "Des quintils, des quatrains pour lais ou quintillons"). Voici donc la réponse à la question posée par le quintil. La poétesse est semblable à une Diane chasseresse qui serait à l'affût d'un gibier pour remplir sa musette. Le distique présente le sac comme le précieux réceptacle d'un inépuisable enchantement de lectrice/de lecteur (subordonnée de temps et allégorie du vers 13 : "Quand s'ouvre la besace au souffle qui les lie", allégorie et métaphore du vers 14 : "La poésie allume un arbre à papillons"). Le monostiche qui clôt la gérardine - construit en écho au vers 1 (anaphore avec glissement du sujet actif à une forme impersonnelle : "Il pend" x 2, "à l'épaule jolie" x 2) - tire la conclusion logique : assimilé à son précieux contenu (métonymie : "Il pend une écritoire"), le sac lui-même devient, aux yeux du poète, objet de sacralisation. Dans ce texte léger, frais, séduisant, aux images envoûtantes, se lit une véritable complicité amoureuse. Merci pour ce partage ! |
Eki
30/9/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Ici, pas de poésie sous les soupirs...
Une poésie du chant, du plaisir d'écrire... Bel arbre à papillons imagé ! Des mots qui rayonnent... |