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Anonyme
3/4/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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Du charme pour moi dans ce poème qui s'efforce de dire la légèreté, l'entre-deux abîmes toujours menacé par la chute. Pour une fois je trouve approprié le rythme obstiné d'hexasyllabes, le vers court m'évoque ici l'éphémère de l'équilibre...
Ce qui me gêne un peu, c'est que je sens trop l'effort illustré selon moi par la répétition systématique du premier vers de chaque quatrain. Certes le propos (tel que je l'entends) est celui de la difficulté de rester funambule sans chuter, mais j'ai un sentiment de "trop", d'insistance, qui rompt l'équilibre. |
Ioledane
10/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je me suis laissé porter au "fil" de cet écrit, léger et profond à la fois. J'ai bien aimé les déclinaisons de ce rêve de funambulisme, sur des tonalités différentes selon les quatrains.
La libellule avec son balancier, jolie image pour ouvrir le poème. Puis, la fragilité, la volonté et le courage, la beauté à admirer, le regard des autres, le choix de l'ignorer un instant, pour se sentir vivant ... Les deux derniers quatrains sont mes préférés : se sentir Roi, se sentir soi, vivant, en dépit de tout. Merci pour cette belle lecture. |
inconnu1
23/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beau poème léger comme un funambule, légèreté accentuée par les hexasyllabes. Je suis d'accord avec Soques sur le fait que de conserver la rime en "ule" tout au long du poème vous oblige à des contorsions mais vous vous en êtes très bien tirée. Ma strophe préférée reste la seconde avec la répétition du phonème "il" au 3ème vers qui donne encore plus de légèreté à l'ensemble
Bien à vous |
domi
23/4/2021
a aimé ce texte
Bien
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Je ne sais pourquoi cette répétition m'a mise en alerte, en état de suspens, aussi j'attendais fébrilement la "chute" (du poème!:)...
Ce qui fait que la fin m'a laissée sur ma faim (je ne fais pas exprès ces jeux de mots, rire)... Joli malgré tout et mon attente toute subjective d'autre chose ravalée, je me contente largement de "se sentir vivant" ! Merci. |
Anonyme
23/4/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour, Annedesr
Un bon retour sur Oniris avec ce numéro de Funambule. "Sur le fil", prévient l'exergue, j'aime cette expression tant il y a de fil à poursuivre, partout, de doux et de moins doux, mais toujours des fils. Cette "Libellule" est très élégante, avec son "balancier", "Vivante" avant tout. Un texte dont la simplicité est un atout majeur. À cette hauteur, c'est plus prudent. Une musique accompagne l'exploit, bien en rythme pour ne pas frôler la chute. J'ai beaucoup aimé trouver ces "Peupliers" pour leur forme et leur consonance. Merci du partage, Éclaircie |
Queribus
23/4/2021
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Un texte au rythme sautillant avec des mots simples, de jolis images poétiques sans prétention, le tout avec des allures de chanson. Seul (petit) bémol, la répétition de ces rimes en -ule qui ne sonnent pas toujours très bien à l'oreille mais ça n'enlève rien à la qualité globale de l'ensemble. En conclusion, un très bon moment passé à vous lire. Bien à vous. |
Corto
23/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce qui caractérise ce funambule c'est sa manière de voir un monde différent depuis son fil. Il ne voit plus d'en bas, ici d'en haut tout devient nouveau.
Il devient 'libellule' et il se concentre pour "Sentir et écouter". Devant lui "Le vent tintinnabule en haut des peupliers." Et puis que ne donnerait-on pas pour se penser "Roi" et "se sentir Vivant" ! Partager le vécu de ce funambule est une belle aventure. Merci. |
PlumeD
23/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un très joli poème qui exprime avec des mots simples, la vieille nostalgie qui est en chacun d'entre nous, nostalgie de légèreté de libération, de s'élever au-delà de nous-même... Un poème plus profond en fait que ce que pourrait laisser penser une lecture superficielle.
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papipoete
23/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Annedesr
" devenir funambule " revient comme l'écho de se sentir toujours là, sur ce fil où ça tangue tangue, mais ne tombe pas. Et la foule ici s'agglutine, pour regarder tout là-haut cette libellule aller sur son fil... NB on tient le balancier avec cet acrobate, qui marche sur un fil imaginaire, celui où il faut mesurer son pas, dominer sa peur, et avancer coûte que coûte ! Image originale que ce parcours, où l'on s'est tous aventuré un jour, pour être là aujourd'hui, maître de nos élans... Même si le câble de ce funambule est imaginaire, il me rappelle ces moments d'antan, quand le soir venu éclairé par un projecteur, un coeur vaillant s'élançait dans le ciel, marchant en l'air au-dessus de la foule et ses " oh ! ah ! " la 3e strophe est ma préférée ; je me vois très bien dans un moment de ma vie de Père, marcher sur ce fil... votre poème tout en assonances est délicatement vertigineux... |
ANIMAL
23/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très beau poème plein de finesse qui peut s'appliquer à toute vie, humaine ou animale. Nous sommes des créatures fragiles dont l'existence ne tient qu'à un fil et pourtant il faut avancer, surmonter les épreuves, s'adapter à chaque instant aux circonstances, se tenir en équilibre entre la vie et la mort.
"Savoir qu'on est fragile, fragile comme une bulle mais rester sur le fil." "Être une libellule et se sentir Vivant". Légèreté, harmonie et équilibre pour ce poème funambule. |
Anonyme
23/4/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Annedesr,
Que de beaux vers dans cette poésie légère et délicate, fragile comme la vie qui, au balancier du jour peut prendre fin à tout instant. Alors, « la grande aventure » se termine. « Devenir funambule. Sentir et écouter. » « un tout petit instant. » « Le monde que je vois me semble ridicule. » Clap ! Clap ! Clap ! pour ces vers tellement légers, mais Ô ! Combien lucides. dream |
Anonyme
23/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Annedesr,
J'aime beaucoup cette poésie toute en légèreté et simplicité agréables. On serait tenté de la fredonner et je l'aurais bien vue mise en musique et chantée. Devenir funambule. Savoir qu'on est fragile, fragile comme une bulle mais rester sur le fil. J'aime beaucoup cette strophe, en autre , sachant que l'ensemble m'a bien plu. |
Cyrill
24/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Léger et aérien, autant par le propos que par les sons et le choix des mots.
Se soustraire du poids du monde et de son propre poids. Une ode à la fragilité peut-être, et au détachement. Qu'importe, je n'ai pas envie de trop décortiquer. L'impression est plus importante. "Le vent tintinnabule" => Superbe ! à vous relire Cyrill |
Damy
24/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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« Devenir funambule », l’art de l’équilibre, celui que je trouve dans vos vers depuis la libellule jusqu’au Roi.
On marche en effet sur un fil et je préfère le vôtre à celui du rasoir. Votre poème a l’allure d’une chanson rythmée par la douce assonance des rimes en ule sur lesquelles on circule en dansant. J’ai particulièrement aimé la prévenance de ce quatrain : « Devenir funambule. Regarder devant soi et si le corps bascule ne pas trembler d'effroi » mais j’ai été charmé par chacun d’eux et par le dernier vers qui m’incite (malgré tout) à me « sentir Vivant ». Merci beaucoup, Anneders. |