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papipoete
19/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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si vous résucitez des morts, vous aimeriez renaître sous forme végétale non point légume, mais florale; mais pas de ces fleurs graciles mais si fragiles! Vous n'orneriez pas un square, ni ne seriez la perle rare d'un jardin! non plus de ces fleurs qui finissent en bouquet pour s'étioler dans un vase.
Vous optez pour la liberté! celle de pousser en pleine terre, au milieu d'un champ, entourée de vos amis coquelicots. Et quand viendrait la défloraison, le vent emporterait vos dernières plumes sous d'autres cieux. Votre songe est bien sage en faisant le voeu de n'être qu'un humble pissenlit. Quand d'autres se verraient bien réincarner en Louis XIV, tigre du Bengale ou star adulée, vous restez les pieds sur terre, fleur parmi les herbes folles. L'histoire est charmante et l'idée originale, comme un conte que je pourrais lire au petit, pour l'endormir en douceur... |
Marite
3/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un délice cette lecture ... pas un mot superflu, le rythme est bien vivant, le suspense commence à la troisième strophe et j'avoue que jusqu'à la dernière strophe je n'avais pas imaginé de quelle fleur il s'agissait.
Les vers que je préfère : " Las, quand viendra le temps de ma défloraison, je confierai au Vent quelques plumes légères, aigrettes aériennes qu'il voudra bien souffler. Je partirai." |
Anonyme
3/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Annedesr... Superbe composition florale pour commencer cette journée... Au lys et l'orchidée vous préférez le Pissenlit et la Liberté qui vont de pair ! J'abonde dans votre sens et, vous remerciant du fond du cœur pour ce bouquet de Renaissance, permettez-moi de vous offrir ces quelques vers moins odorants mais dans le même esprit !
Chère âme, opteras-tu pour le tout végétal, Une vie au grand air en espace floral Au risque de finir décor sur un étal ? Je te vois orchidée ou quelque salicaire, Un odorant lilas, pourquoi pas primevère, En évitant bien sûr toute fleur funéraire… Merci Annedesr... |
Anonyme
3/3/2015
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Bonjour Annedesr
Vous nous offrez ici un bel exemple de poésie contemporaine. Bien écrite, imagée et, pardonnez- moi le jeu de mot trop facile, abondamment fleurie. "Las, quand viendra le temps de ma défloraison, je confierai au Vent quelques plumes légères, aigrettes aériennes qu'il voudra bien souffler. Je partirai." J'aime particulièrement ces vers où vous évoquez votre disparition mais qui préparent le lecteur à votre choix pour la réincarnation. Très futé, car si cette fleur, des plus sympathiques, offre ses feuilles à l'appétit des vivants, elle offre aussi sa racine à celui des défunts. Merci Annedesr et bravo |
Pimpette
3/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'aime!
Surtout ce goût des fleurs simples que je partage entièrement! L'écriture convient au sujet ce qui rend très élégant ce texte charmant "je veux passer l'été les pieds dans la jachère. Je veux des coquelicots et puis des renoncules' Moi aussi! Rien n'est plus poétique que ce texte lumineux! |
Arielle
3/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'aime beaucoup ce parti-pris de simplicité qui, à l'image de la fleur que célèbre le poème, étoile les jachères et sous son humble apparence cache des vertus qui lui permettent de prendre son envol au moindre souffle de vent.
Un rythme discret d'hexasyllabes, quelques fausses rimes et assonances, c'est le genre de poésie qui s'enracine dans le quotidien et dont j'aime la modestie qui n'ôte rien à son assurance. "un grain de fantaisie sur le vert des prairies" Je vous suis avec bonheur, j’avais aimé sans le dire votre premier envoi. |
Anonyme
3/3/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Quelle fraîcheur et quelle musicalité dans cette poésie !
Revivre et " pousser quelque part...dans un champ ", parmi ces fleurs toujours présentes aux rendez-vous des printemps. "quelques herbes un peu folles, pour me croire à l'abri." J'aime beaucoup. |
leni
3/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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les japonais devront faire attention !!!!ils ne seront plus les seuls dans l'art floral Ont-ils pensé qu'ils reviendraient en fleur?Ce texte simple finira par nous faire comprendre votre choix modeste mais efficace joliment écrit
e veux pousser bien drue sur une tige haute, m'éclater au soleil et me rire des pluies, exhiber mes couleurs, mettre de la gaieté, un grain de fantaisie sur le vert des prairies. Beau choix! Au fait un bouton d'or n'est rien sans le vert des prairies Merci à vous et salut cordial Leni |
Anonyme
3/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Tout bon du début à la fin. Bravo.
J’aime bien le parti pris de la simplicité ou de la modestie, qui n'est peut-être qu'apparent, car le pissenlit après avoir été mangé, avoir égaillé les prés, fait encore office de jouet quand on souffle sur ses aigrettes et comme dit Tizef, ce n’est pas tout... |
Lulu
4/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'ai bien aimé lire ce poème très coloré. Il y a d'abord toutes ces fleurs que vous ne voulez pas être, puis ce champ, superbe dans lequel vous vous voyez bien vous épanouir... C'est vraiment très imagé, et très beau. L'idée de la renaissance est belle par ailleurs...
En ce qui concerne l'écriture, je me demande pourquoi vous n'avez pas mis d'article devant "orchidée". Vous avez écrit : "Pas une rose pâle, ni orchidée fragile", or, je ne comprends pas pourquoi vous n'avez pas écrit : "Pas une rose pâle, ni une orchidée fragile". Cela a heurté ma première lecture, mais la deuxième aussi... Peut-être ne s'agit-il que d'un oubli, d'une frappe trop rapide du texte ? Personnellement, j'aurais mis "pissenlit" juste après "simplement", soit dans le vers qui précède. Cela n'enlèverait rien à l'effet de surprise, car il s'agirait toujours du dernier mot, mais cela me semblerait mieux relativement au rythme d'ensemble. En mettant "Pissenlit" en dernier vers, il me semble que le rythme est brisé, trop abrupt. Indépendamment de cela, je trouve que ce poème est bon à lire, comme il fait bon de respirer au grand air. Toutes ces fleurs nous amènent vite vite vers le printemps qui tardent encore à montrer tout à fait le bout de son nez. |
Anonyme
4/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Quelle jolie floraison !
Oui, il vaut mieux s'épanouir au soleil, se rafraîchir sous la pluie, etc. C'est joliment dit. |
Anonyme
5/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je trouve cette poésie charmante et pleine de vie. C'est du contemporain mais c'est tellement bien exprimé que j'avais l'impression de lire du classique. L'impeccable déroulé des termes y est pour quelque chose. Vous m'avez transporté dans une campagne rieuse et c'est tout ce que je demande à la poésie : qu'elle m'emmène voir d'autres horizons !
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Anonyme
3/4/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Annedesr
Je relis votre poème, et son apparente simplicité m’envoûte, comme un parfum que je ne saurais identifier… A première vue, on est en terrain connu, voire en présence d’un poncif. Cependant, à mesure que la voix parle, on délaisse les clichés « fringants » de la peinture et de la poésie florale, pour accéder à un terreau plus intime et plus authentique, un sol plus fertile. Cette progression se fait avec une fluidité, une délicatesse et une maîtrise remarquables. La musicalité des premiers vers renforce l’impression très symbolique de légèreté et de fragilité. Mais au-delà des mots qui embaument et qui bourdonnent, la voix s’attache à montrer une vérité plus simple, plus crue, et peut-être plus difficile à voir. Avec beaucoup de discrétion, elle évoque les cycles de la vie et de la mort, le renouveau de la nature. A une existence sublimée par le langage et l’imagination (dent-de-lion), elle préfère une « philosophie » plus humble, plus proche du sol et des réalités naturelles (pissenlit). Cette nouvelle image est d’autant plus féconde qu’elle contient, au seuil de l’extinction, les germes d’une vie nouvelle…. « Je confierai au vent quelques plumes légères Aigrettes aériennes qu’il voudra bien souffler » La fleur qui accepte de se confier à l’inconnu, et s’en remet à son destin sans s’illusionner, s’autorise éventuellement à renaître dans une autre forme, dans un autre lieu, dans un autre regard… L’image du vent, qui fauche et qui sème dans un même mouvement, qui nous transporte d’un monde à l’autre, est particulièrement intéressante. Manger les pissenlits par la racine, d’accord, mais à condition de mener une existence digne et heureuse : « Je veux pousser bien drue sur une tige haute, m’éclater au soleil et me rire des pluies, exhiber mes couleurs, mettre de la gaîté, un grain de fantaisie sur le vert des prairies » Ensuite … « Je partirai ». Le dernier mot du poème, « pissenlit », par un effet de circularité subtil et presque magique, renvoie directement au titre. Chargé d’un nouveau souffle, celui-ci prend tout son sens et toute sa force. « quelques herbes un peu folles, pour me croire à l’abri ». Votre texte, à l’image de ce vers, m’a beaucoup touché. Merci, et bravo ! |
Anonyme
8/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une "Renaissance" qui m'a fait sourire, ayant un carré de pelouse qui ressemble plus à un champ de pissenlit, en la saison de leur floraison, ils m'envahissent outrageusement, hier je n'appréciais pas vraiment aujourd'hui j'en ai pris mon parti, ils sont tondus ...
Pour en revenir à votre écrit, c'est une très plaisante lecture, qui nous amène à partager, votre envie profonde que j'ai ressenti en ces mots "Moi, si je dois pousser quelque part sur la terre, que ce soit dans un champ ! C'est un souhait bien légitime, mais pas sûr que votre vœu soit exaucé, le choix ne vous appartiendra pas, comme il en est de même, pour l'être humain, au sujet du milieu, de l'endroit où il vit ... J'ai beaucoup aimé l'élégance simple de ces deux dernières strophes : " Las, quand viendra le temps de ma défloraison, je confierai au Vent quelques plumes légères, aigrettes aériennes qu'il voudra bien souffler. Je partirai. Oui, si je deviens fleur, je serai Dent-de-Lion ! Mais je prendrai le nom de tous mes congénères et tu m'appelleras, simplement, Pissenlit. " J'aurai une petite pensée pour vous, lorsque refleuriront mes pissenlits. |