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Robot
10/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Je soulignerai les facilités à la rime qui aurait pu être évitées : fois et Foix. C'est amusant mais bon.
Et le sempiternel amour/toujours. Au dictionnaire des rimes, les assonances en "our" ne manque pas. Pour rester dans la veine des rimes urbaines je suggère Nemours. Je plaisante ! Surtout que la variation sur la justesse des souvenirs développée dans le poème est intéressante. Ce doute sur le "réellement vu" "entendu" perçu" est renforcé par ce trait d'humour : "Je me souviens trés bien..." suivi de "a moins que ce ne fut..." Le temps qui passe agi sur la pensée flottante du narrateur dont l'âme mouvante semble flotter au gré des plis de la robe légère. Un souvenir qui a cependant conservé sa fraicheur poétique pour le plaisir du lecteur. |
Ioledane
14/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Un narrateur en plein questionnement, qui tente de raviver un souvenir dont il ne sait même plus s'il est réel ou onirique. Les oppositions (ombrelle / parapluie, brune / blonde, douceur / dépit, violon / accordéon) témoignent de son degré d'incertitude voire d'agitation.
Je trouve la ville de Foix un peu trop posée là pour la rime, et il aurait été bienvenu d'éviter la rime si galvaudée "amour / toujours" ... " Quelques platitudes, également : "me transperçait le coeur", "Ma tristesse est profonde". Je suggérerais bien un léger changement au troisième quatrain, pour éviter la répétition du mot "air" : "un son d'accordéon". L'ensemble est bien mené néanmoins, et ne manque pas de grâce ; à l'exception peut-être du premier quatrain, dont la phrase assez longue peut rendre la lecture peu évidente au premier abord. Le dernier vers clôt le poème avec élégance - bien que j'aie du mal à associer la robe et l'âme. Malgré les imperfections (à mes yeux) mentionnées, la lecture de cet écrit m'a été plaisante. |
Jemabi
16/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Voilà une bien jolie variation sur le thème de "j'ai la mémoire qui flanche", quoiqu'ici la question se pose, et le titre y renvoie, de l'existence même de cette femme parfaite. L'ambiguïté entre fantasme ou réalité est maintenue tout au long du poème. Comme dans toute ancienne histoire d'amour, il y a sans doute un peu de vrai et beaucoup d'inventions puisqu'avec le temps, la mémoire transforme les souvenirs au point que les faux paraissent vrais, et réciproquement.
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Cristale
23/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Annick,
Comme si la mémoire éthérée de Claude Monet se relevait d'outre-tombe et traversait le temps avec les images confuses de ce qu'il peignait il y a quelques lustres. "La femme à l'ombrelle" entre-autres, me semble tenir une place dans les souvenirs embrumés de la plume qui a tracé ces lignes élégantes. De jolies images : "Jolie brune aux yeux pers – pourtant, je vous vois blonde… – Dont le regard si vif me transperçait le cœur." De la musique : "... Du zéphyr qui portait un air de violon, – À moins que ce ne fût un air d'accordéon… – De l'oiseau bleu, jaseur, au chant pur et sonore." De la couleur : "une ombrelle rose," "brune aux yeux pers" "je vous vois blonde" "un ciel versicolore" l'oiseau bleu" Et l'onirisme que j'aime tant rencontrer dans mes lectures dont est empreint le dernier quatrain. L'hésitation sur la réalité de la perception visuelle des images est bien transcrite. Quelques rimes faciles mais l'ensemble de la trame est assez plaisant pour qu'elles se fassent oublier. L'assemblage des couleurs de la toile est harmonieux. Bravo et merci Annick. |
Eskisse
23/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Annick,
Le topos de la rencontre amoureuse, revisité de façon originale. Cette variation sur les failles de la mémoire rend le souvenir flou ou incertain...J'aime beaucoup cette déclinaison du thème du doute d'autant qu' elle est utilisée pour dire la rencontre amoureuse et va à l'encontre du cliché selon lequel les caractéristiques de l'être rencontré seraient forcément gravées dans la mémoire. La seule certitude concerne le cadre ou l'écrin de la rencontre : le ciel versicolore, le zéphyr, l'oiseau bleu , un écrin de pureté. J'ai trouvé judicieuse la construction de la première strophe laquelle "avance" par petites touches impressionnistes, le CCde lieu étant rejeté au vers 4, donnant ainsi un côté pictural à l'ensemble. De confusions en égarements, voici une jolie peinture du trouble créé par l'émotion. |
Polza
23/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Annick,
J’ai d’emblée apprécié le doute qui émanait de ce poème, le titre en premier « Avez-vous seulement existé ? » D’ailleurs, ce doute se joue du lecteur d’espiègle façon : « Jolie brune aux yeux pers – pourtant, je vous vois blonde… » « Mais puis-je me tromper ? N'était-ce que douceur ? » « Je me souviens très bien d'un ciel versicolore,/– À moins que ce ne fût un air d'accordéon… – » j’ai trouvé ce denier exemple bien vu, l’opposition, « Je me souviens très bien/À moins que ce ne fût… » « De l'oiseau bleu, jaseur, au chant pur et sonore. » l’image est très belle. « Étiez-vous, ce jour-là, quand, la première fois,/À Paris, à Berlin, dans la ville de Foix ? » bon, il n’y avait pas grand-chose pour faire une rime riche avec fois qui ne soit pas de la même nature de mots que ce dernier, mais j’avoue ne pas avoir été sensible à cette rime, je la trouve un peu forcée, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à cette fameuse comptine « Il était une fois une marchande de foie qui vendait du foie dans la ville de Foix… » Vous utilisez sept fois l’auxiliaire être dans ce poème et cela ne m’a absolument pas gêné, Baudelaire l’a bien utilisé dix fois dans son poème « La mort des pauvres ». Pour « air/air » pas de soucis non plus, la répétition est logique. Par contre, « Je vous ai vue/je vous vois blonde… » m’a un peu plus fait tiquer de par leur proximité. Un « pourtant, je vous crois blonde… » ou quelque chose du même acabit aurait pu éviter la répétition je pense… « –Dont le regard si vif me transperçait le cœur. » parfois, les mots chevilles m’interpellent, mais dans ce contexte, je trouve que le « si » s’intègre parfaitement à l’ensemble de ce vers. « Êtes-vous un mirage en ma pensée flottante,/Une fée qui revient du pays des toujours,/Du temps où les baisers rimaient avec amour ?/Votre robe légère est une âme mouvante. » j’ai à la fois beaucoup aimé ce dernier quatrain et à la fois je me dis qu’il aurait pu être encore meilleur. Déjà, toujours/amour me semble être une rime plutôt à éviter, mais cela n’engage que moi. De plus, même si c’est du néo-classique, j’ai trouvé dommage qu’alors que jusqu’ici le masculin/féminin/singulier/pluriel était respecté, vous fassiez une entorse à la règle au dernier moment. Bon, j’avoue c’est peut-être un peu trop tatillon sur les bords, et ce n’est que mon ressenti, cela n’enlève en rien tout le bien que je pense de votre poème ! |
Myndie
23/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Annick,
je suis complètement sous le charme de ce joli poème d'un romantisme presque suranné , qui traduit avec douceur et mélancolie l'éphémère d'une rencontre fortuite. Pas de doute, une lecture en aveugle de ces vers galants et délicats m'aurait laissé imaginer que leur auteur est un homme ; d'où ma surprise et mon plaisir de trouver ici ta plume sensible. Tu nous offres une poésie lumineuse, celle des instants précieux qui ne se reproduisent jamais à l’identique dans une vie, ceux qu'on peut même croire n'avoir vécus qu'en rêve. Ce qui me plaît infiniment, c'est ce mélange harmonieux de belles images et de musicalité. C'est fluide et visuel à souhait, c'est beau à lire et à ressentir et on se laisse porter par la grâce de ce questionnement angoissé et toute la tendresse que l'on y perçoit en filigrane. « Votre robe légère est une âme mouvante. » - et sans conteste une âme émouvante - Ce vers qui clôt le poème en exprime également toute la sensuelle émotion. En apothéose. Merci pour cette jolie lecture Annick. |
papipoete
23/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Annick
" étiez-vous " pose d'emblée ce vouvoiement, que l'on apprécie entre gens bien... non point comme ma supérieure nouvelle, qui se le permit sans que je ne le lui aie permis ! Un souvenir de cette femme, si ancré en la mémoire mais en même temps, evannescent au point de se demander, si cela ne fut point qu'un doux mirage... avec des notes de musique, mais vos yeux pers ne purent être illusion ? je les revois encore me dévisager. je suis si désabusée, que je voudrais que vous n'existâtes point ; ces baisers rimant avec Amour... non, je n'ai pu les oublier ; non, rien oublié. NB un flash-back vers une ombrelle, peut-être un parapluie abritant le teint clair d'une jolie brune... ou blonde à Paris, Berlin ou ailleurs ? Une sirène qu'un zéphyr put nimber de reflets chatoyants ; oui, c'est ça je me souviens ! Et un violon jouait, alors que vous m'envoûtiez... Un texte de femme à une autre femme, comme chantait Mecano, à moins que notre auteure se mit en peau masculine ? qu'importe ! d'amour nous lisons les lignes charmantes, dont les images purent troubler bien des coeurs, alors que des lunes en kyrielles passèrent, au point d'embrumer au fil du temps leur héroïne ? quand cela se passait-il donc ? le dernier quatrain est enlevé, et me touche plus particulièrement. Sans le second, vous parlez de ces yeux " pers ", dont j'eus l'occasion d'utiliser cette couleur dernièrement, pour un poème dont j'espère un jour la publication ! ( depuis Novembre 2023, 10 textes nouveaux écrits dont je n'ose tenter l'envoi ) techniquement, la rime " fois/Foix " peut faire râler le grincheux, mais c'est bon ! alexandrins néo-classiques sans faute ! |
Provencao
24/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Annick,
"Je me souviens très bien d'un ciel versicolore, Du zéphyr qui portait un air de violon, – À moins que ce ne fût un air d'accordéon… – De l'oiseau bleu, jaseur, au chant pur et sonore" Cette belle spécificité du ciel versicolore n’induit-elle pas celle del’attendrissement, de la sensibilité , du trouble ? Au-delà, ou en-deçà des frissons esthétiquement ressentis , j'y ai lu une vibration sublimement poétique. Au plaisir de vous lire Cordialement |
GiL
24/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Ce poème est un enchantement. Je l’avais croisé en Espace Lecture, il avait disparu avant que je ne l’aie commenté, mais je ne doutais pas de le retrouver ici.
Pour moi, il représente une variante originale du thème de la Passante qui a inspiré nombre de poètes, grands... et petits. L’originalité réside dans l’indistinction des souvenirs du locuteur dont la mémoire nonchalante est erratique, inconstante plutôt qu’imprécise : « en ma pensée flottante ». Ces images qui se superposent, se contrarient, donnent au poème un ton virevoltant, léger, décontracté qui, paradoxalement, met en évidence la profondeur de sentiments à peine suggérés : le choc de la rencontre « Dont le regard si vif me transperçait le cœur » ; et, dans le temps présent, la tendresse du souvenir « Une fée qui revient du pays des toujours, /Du temps où les baisers rimaient avec amour ? » ; à la réflexion, en relisant ce dernier vers, je me demande si la passante ne se serait pas un peu attardée… Le dernier vers, qui résume l’impression générale, est superbe. Que dire de la forme ? Les alexandrins néoclassiques coulent harmonieusement, le rythme est en accord avec le sujet et les rimes... ah ! les rimes, elles ont fait couler un peu d’encre mais, personnellement, je n’ai rien à leur reprocher, elles sont bien dans le ton du poème, spontanées, simples, naturelles : c’est pourquoi amour/toujours ne m’a pas particulièrement interpellé. La ville de Foix, elle, m’a un peu surpris d’autant qu’elle est mise sur un pied d’égalité avec Paris et Berlin ! À la relecture j’ai pensé que peut-être l’auteur s’était résolu à considérer le détour par cette petite ville de province comme une forme de clin d’œil… Merci, Annick, pour ce joli poème qui m’a particulièrement charmé. |
Yannblev
25/4/2024
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Bonjour Annick,
Oui bien sûr le thème de « la passante » est récurrent en poésie. La vôtre est bien présentée et la vision, les souvenirs, que vous en avez et rapportez dans une versification maîtrisée pourraient sans peine devenir ceux de vos lecteurs. On peut donc bien dire que le poème est réussi puisqu’ à la lecture il y a partage des émotions. Alors … merci du partage. |
Geigei
25/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Écrire un texte impressionniste avec du 12/12 n'est pas facile.
Choisir un cadre pour dire le fugace, le flou enchanté n'est pas évident. Mais la contrainte provoque et incite à la recherche de solutions originales. Quel boulot ! Le 3e quatrain est mon préféré. "L'oiseau bleu" aurait pu participer au concours :) "Votre robe légère est une âme mouvante." Très fort ! Une âme mouvante. Mieux, bien mieux que "vision fantomatique"... Deux réserves microscopiques. - Le "je" de ce texte est triste. Pourtant "la première fois" du premier vers me dit qu'ils se reverront. - Il y a beaucoup de ponctuation. Mais je reconnais volontiers que pour superposer des impressions, la ponctuation, au final, aide bien à la compréhension. "une ombrelle rose" "Du temps où les baisers rimaient avec amour ?" Un poème qui vient de loin ! :-) Merci pour ce voyage. |
Louis
25/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Deux regards se sont croisés, et un grand bouleversement s’en est suivi dans l’âme du locuteur ou dans celle de la locutrice.
Une rencontre s’est produite, mais seulement yeux dans les yeux. Les trois premières strophes constituent le souvenir de cette rencontre des regards : « Je vous ai vue… » « Jeune brune aux yeux pers… / dont le regard si vif me transperçait le cœur » Les yeux "perçants" de la jeune femme n’ont pas laissé le locuteur indifférent, de marbre, mais au contraire, ils ont eu pour effet de provoquer un trouble, mieux un bouleversement. Cette vision réciproque semble certaine, alors que la mémoire se montre défaillante sur les entours de ces "yeux dans les yeux" tout autant que des "yeux dans le cœur". Ébranlé, désemparé, le locuteur se montre en proie au doute sur la fidélité de sa mémoire, sur sa perception et jusque sur la réalité elle-même. En quelle ville la rencontre a-t-elle eu lieu ? « À Paris, à Berlin, dans la ville de Foix ? » Le doute étendu porte sur la réalité même de celle qui a été vue : « Étiez-vous, ce jour-là… » Et par conséquent aussi sur la nature de cette vision : vision fantasmatique ou réelle perception ? Tout ce qui environne ce regard est empreint d’incertitude, ne constitue pas une marque ineffaçable dans la mémoire ; seul le regard demeure, prégnant, indélébile, inoubliable. Absorbé par lui, l’entour est à peine vu, et difficile donc à remémorer. Incertitude même à savoir si la jeune femme était brune ou blonde, alors qu’une chevelure est au plus proche des yeux, c’est dire la concentration exclusive du locuteur sur ces organes de la vue, et le puissant magnétisme qu’ils ont exercé. La deuxième strophe introduit un doute supplémentaire sur l’effet de ce regard : « N’était-ce que douceur ? / N’était-ce que dépit ? » La troisième strophe évoque le cadre de cette rencontre, dans une "certitude incertaine", tout de couleur et de sonorité musicale, plus proche d’un paysage état d’âme que de la réalité d’un souvenir. Le premier vers fait référence à un regard vu pour la « première fois », et non une unique fois. Il a donc été revu à d’autres reprises. Revu en réalité, ce qui suppose une rencontre devenue relation avec la jeune femme, ou bien seulement revu dans une répétition des fantasmes ? La dernière strophe, écrite au présent, laisse penser qu’il n’y a pas eu de relation, mais réitération d’un même « mirage ». On ne comprendrait pas sans cela le doute toujours présent par lequel est introduite la dernière strophe : Êtes-vous un mirage en ma pensée flottante Une interrogation se poursuit sur la nature de cette femme au regard si magnétique : est-elle un être merveilleux, féérique, issu d’un monde où règne l’amour, ce qui montre que son regard bouleversant a provoqué des sentiments amoureux chez le locuteur, qui évoque des « baisers » rimant avec « amour ». Y a-t-il eu alors des baisers ? Une rencontre établie non limitée au regard, une relation ? Mais pourquoi alors, au vers 8, énoncé au présent : « Ma tristesse est profonde » ? La pensée du locuteur est « flottante », et le poème lui aussi semble flotter entre rêve et réalité, doute et certitude. Le dernier vers, curieusement, ne clôt pas le poème sur le regard, mais sur la « robe légère », elle-même "flottante" de la jeune femme. Les yeux, dit-on, seraient les fenêtres de l’âme, et la perception par le locuteur des yeux « pers » paraît troublante en ce qu’elle permettrait de pénétrer l’âme de la jeune fille. Le dernier vers opère un renversement, l’âme perd son intériorité pour devenir tout extérieure, un vêtement, une robe : Votre robe légère est une âme mouvante L’âme est devenue immédiatement apparente ; la robe enrobe l’âme. Mais celle-ci, mouvante, ni fixe ni stable, se donne à voir, et se met en retrait. Cette mouvance même enveloppe ce qui se donne, réel, dans l’apparence d’une robe et tout à la fois, dans le mirage, se dérobe. Avec sa belle musicalité, un rythme de l’émotion qui le berce, ce poème flottant entre songe et réalité, grevé d’incertitude et pourtant dans un balancement léger, ne manque pas de charme. Merci Annick |
gujot
26/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J'adore les incertitudes que laissent planer avec légèreté les vers. Ce qu'il reste, c'est l'émotion pure, celle de la rencontre, et les détails importent peu. C'est joli et la structure, faites de césures variées, rend bien compte des pensées hachurées qui nous habitent au souvenir flou d'une rencontre dont le souvenir marquant nous échappe précisément (ce qui, honnêtement, m'arrive à l'occasion!).
Ce fut une belle et bonne lecture, bravo! |
Pouet
26/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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c'est joli, c'est chantant, charmant sans être suranné.
Averses et sentiments tout en versicolore, peut-être était-ce l'être ou bien tout à la fois, les rêves et les espoirs, ce sont les teintes de l'impalpable, toutes les premières fois, il y a cet oiseau qui semble embaumer l'air, il y a tes présences partout dans l'univers, ces rayons de merveilles qui émanent de toi et puis la pauvre ombrelle me protège de moi, je te vois dans la fleur qui s'abaisse sous le vent, dans le café brûlant, dans le matin frileux, dans le rire de l'enfant. Je ne te cherche pas, tes empreintes me précèdent, la nostalgie s'étreint. Superbe dernier vers. Un peu ému, j'avoue. Les lieux n'existent pas, ne demeurent que les vestiges d'un passage, le parfum sensible d'une utopie. Je salue l'atmosphère et retourne à Berlin. |