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Myo
5/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un texte qui me fait penser à la chanson 'Les roses blanches"
Bien sûr, l'émotion est au rendez-vous avec ces 2 moments touchants du parcours d'une maman. Pourtant, il y a cette impression de déjà lu, il me manque un vrai frisson. Mais quelques passages sont plus intéressants " le soleil qui pétille" " le soleil qui vacille ...." Merci du partage En EL Myo |
papipoete
9/8/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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prose
enfant, je me souviens de ta fête Maman, quand tu me prenais dans tes bras, me consolais pour ce bobo... ah ces cailloux glissants ! le temps a passé, et les cailloux toujours aussi traîtres...je viens sous le cyprès t'offrir de jolies fleurs des champs, que je pose au pied de ta tombe... Mon Dieu, le vase se renverse, se casse ! NB comme c'est beau ! un vocabulaire si humble mais si riche pour le coeur de Maman ! la jonction entre le passé vivant et le présent d'absence est si bien amené ; les glissades d'avant et celles de maintenant, font mal au regard qui vous lit, et je vous dis " ça va aller ; venez tout contre moi... " et je me souviens de tant de moments passés, auprès de cette tombe quand mon coeur de " grand " cherchait le réconfort... papipoète |
Anonyme
10/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je me demandais si, lors de la deuxième partie, la mère de la narratrice serait impotente, voire gâteuse, ou bien carrément morte et dans sa tombe. En lisant
sur les pierres j'ai su. Une trajectoire narrative attendue, donc, mais ce n'est pas forcément un mal pour un tel sujet où, je pense, la simplicité constitue un impératif. Je trouve que vous y arrivez plutôt bien et apprécie notamment L'ombre du bouquet dessine des paysages changeants sur ta peau délicate. (Bien que la précision "délicate" ne me paraisse pas utile, et même dommageable car alourdissant un peu le récit.) Il me semble par ailleurs que votre texte gagnerait à être un peu plus épuré. Ainsi, pourquoi le jardin est-il grand, l'allée ombragée, l'ouvrage de dentelle ? Ces précisions me semblent des diversions par rapport à l'objet du texte. Je ne suis même pas sûre que le "de ta tombe" final soit utile, il me semblerait plus approprié d'indiquer un peu avant qu'on se trouve dans un cimetière... Oui, la révélation arriverait un petit peu avant la fin, mais de toute manière à ce stade je pense que la grande majorité des lecteurs ont compris. Bref, c'est vous qui voyez, bien sûr. |
Angieblue
22/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Hello,
J'aime beaucoup le jeu de parallélisme entre les deux moments, la délicatesse des descriptions avec un souci du détail. Je pense que l'on se rend compte de l'importance des détails lorsque l'on a perdu un être cher. Il y a une similitude (la chute, la destinataire, les fleurs, le jeu d'ombres), mais tout est différent et la larme de joie est devenue la pluie qui symbolise la tristesse, la fatalité. Je n'aurais peut-être pas mis le mot "gerbe" pour exploiter jusqu'au bout l'effet de suspense jusqu'à la chute: "Les fleurs s'éparpillent sur le granit de ta tombe." J'aime beaucoup comment tu joues sur les symboles liés au monde de l'enfance: La chute qui symbolise l'inquiétude des mamans, et les dessins créés par le jeu de l'ombre et de la lumière. Et enfin, le symbole final: Le vase qui se brise...le lien le plus fort qui se brise, le lien maternel qui laisse un vide éternel, celui de la tombe, et une douleur inconsolable. Tes phrases m'ont touchée par leur poésie délicate et leur longueur brève pour marquer la solennité de chaque moment unique qui s'enchaîne. Je n'ai pas encore perdu ma maman, mais sa santé se détériorant, j'y pense chaque jour avec une boule dans la gorge. J'essaie de nous graver des derniers souvenirs et j'aimerais arrêter le temps... Merci pour ce partage. |
Corto
22/8/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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La fête des mères ou tout autre 'anniversaire' se prête certainement à bien des souvenirs, néanmoins je me demande s'il faut ainsi retourner en enfance pour les évoquer.
Centrer ici toute la démarche du souvenir sur un retour si loin dans le passé semble dire que la narratrice n'a gardé de son vécu avec sa mère que cette époque où elle était "petite fille". Si sa mère est décédée à cette époque il manquerait un épisode: le décès, la souffrance de la séparation, les souvenirs douloureux et persistants, etc. Dans le cas contraire on aurait pu évoquer quelques scènes de la vie adulte où la relation et le vécu entre enfant et mère auraient eu un autre contenu. Ce texte me parait donc réducteur. La manière dont est présentée cette scène de souvenir ne me parait pas vraiment convaincante. Bonne continuation. |
Robot
22/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une écriture sensible, sans pathos, qui livre des instantanés de sentiments. Je trouve le contraste du récit entre les deux dates fortement exprimé.
Le temps qui passe n'altère pas la perte subie dans l'enfance. Pour avoir vécu un double deuil père et mère à un an d'intervalle je comprends chaque mot de ce poème et ce qu'il fait remonter. Peut-être faut-il avoir vécu les évènements à cet âge pour comprendre l'empreinte que ces moments laissent même lorsque les années nombreuses ont passé et que dans certains instants l'émotion vous submerge et vous y renvoie. |
Donaldo75
22/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Annick,
J’ai longtemps hésité et ce dès l’espace lecture pour commenter ce poème. A ma première lecture, mon sentiment était mitigé car je trouvais un peu trop de « too much » dans la tonalité. Pourtant, ma seconde lecture m’a dit le contraire et ma troisième a confirmé la précédente. Je ne vais donc pas me contenter d’un avis rédhibitoire du genre « c’est ça la poésie » mais un peu étayer mon commentaire sans pour autant rentrer dans l’analyse poussée et le copier / coller de morceaux choisis. La première partie est douce, bien dans le souvenir hamiltonien d’images d’enfance. Ce passé est magnifié bien entendu puisque nous n’avons pas encore la caméra intégrée dans notre cerveau pour en repasser les épisodes en télé-réalité. Personnellement, je n’aurais pas séparé les deux parties de cette première moitié par un retour chariot ; je sais, ça saoule quand un commentateur dit comment faire mais prends le juste comme un ressenti. Tout attacher confère encore plus de force au souvenir dans une seule et même séquence. La seconde moitié garde en partie la tonalité de la première mais les couleurs sont plus grises, le temps plus automnal, l’instant plus composé. Le rappel au souvenir est bien vu car il constitue la touche de peinture rattachant les deux moitiés. « Une bourrasque me sort de ma torpeur. Le vase chancelle et se brise. Les fleurs s'éparpillent sur le granit de ta tombe. » Sincèrement, ces vers m’ont calmé. La réalité du présent s’impose comme un coucher de rideau sur la scène. C’est fini. Bravo ! Don |
Cristale
23/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Hier, tu étais là, il faisait soleil. Je cueillais des fleurs pour toi.
Aujourd'hui, tu n'es plus là, il fait pluie et vent. J'ai cueilli des fleurs pour toi. Une prose délicate où le temps semble suspendu. Les ans n'auront jamais le pouvoir d'effacer le souvenir. Il n'est plus ni date, ni âge, ni pour l'une, ni pour l'autre. Une jolie perception analogique entre la vie et le soleil, la mort et la pluie. Le lien affectif indéfectible est matérialisé par le sujet commun reliant passé et présent : ce bouquet de fleurs intemporel. Merci Annick Cristale |
Vincente
23/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une rêverie mémorielle qui prend corps et âme un jour anniversaire d'une date marquante à jamais pour ce narrateur touchant.
J'aime beaucoup l'idée d'une évocation sous forme d'une juxtaposition de la même date à deux moments signifiants de son histoire. L'adulte visitant sa maman un jour au cimetière qui revoit comme s'il y était, grandie par le poids des ans et une certaine "sagesse" dans le regard, trouve une bien belle manière de repasser quelques instants avec elle. L'écriture attendrie et pleine de délicatesses, formelles, mais surtout attentionnelles, se prête avec beaucoup de justesse à ce "jour de fête" des mères. Touchante également, le fait de ces deux phrases, presque répétitives, une par la bouche de "l'enfant", " Une larme de joie glisse sur ta joue " et une par celle de la fillette devenue adulte, " Quelques gouttes de pluie s'écrasent sur ma joue. " ; "larmes" et "pluies" sont alors très très proches… En fait, je ne peux que constater que rien ne m'a chagriné dans ces mots aimants, et pourtant ils s'adressent à la mort et à ses tourments ainsi quelques instants repoussés ; une bien belle façon de la conjurer. |
Annick
24/8/2020
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Queribus
10/9/2020
a aimé ce texte
Bien
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Un texte très émouvant sur la perte d'un être très cher malgré un coté"Roses blanches" dans une langue bien maitrisée et de belles images poétiques. Je me permettrais quand même deux (toutes) petites remarques:
-au débit du premier paragraphe, j'aurais aussi indiqué une date -il aurait peut-être été bon d’équilibre en longueur les deux paragraphes, le second étant nettement plus long que le premier. Tout ceci n'est que détail et n'enlève rien à la qualité de votre écrit. Bien à vous. |