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papipoete
4/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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libre
peu à peu, l'hiver fait sa valise alors que le printemps commence le déballage de la sienne ! On y trouve un peu de tout, comme chez le camelot ouvrant son comptoir ambulant sur la place du village ; rien que du neuf, même s'il ressemble aux articles de l'an passé ! NB le poète " habilleur " de la flore, nous offre que des bonheurs à prendre sans hésitation ; " de quoi déchiffonner la nature ", un produit miracle pour " déserrer " le corset des roses, pour la toilette des violettes, pour réveiller le saule, et un feu d'artifice qui fait " neiger des flocons de roses " le dernier vers nous donne envie de dire à l'hiver << sans rancune ! >> Comme c'est frais, comme c'est joliment dessiné ! papipoète |
Papillon26
6/4/2018
a aimé ce texte
Bien
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Que de belles images, inédites pour moi, dans ces vers où l'éclosion des bourgeons évoque le printemps tant attendu.
J'aime particulièrement les quatre premiers vers. La personnification de l'hiver est sans doute peu originale, mais sympathique. |
dom1
12/4/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bon ressenti et déclaration de ce qui se passe en ce moment.
bravo ! domi... |
Robot
26/4/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je trouve que la composition ressemble à un bouquet plutôt bien composé.
Un bémol pour "l'herbe... pousse sans bruit". Expression qui relève de l'évidence pour rimer avec luit. Ceci me fait songer à la phrase de Dumas "Les cadavres étaient immobiles" dans une version feuilleton des Trois Mousquetaires. Mais j'aime bien "déchiffonner la nature" ou "Les roses compassées délacent Leur corsage un peu trop serré." En fait il y a de belles images |
Anonyme
26/4/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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De belles images pour présenter le printemps qui " œuvre en secret
À déchiffonner la nature " - original - " Les roses compassées délacent Leur corsage un peu trop serré " c'est bien vu . Un doux tableau printanier qui embaume notre lecture. |
plumette
26/4/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Cette lecture m'a fait du bien , comme une mise en mot de mes propres observations.
une mise en mot et en images , plaisantes, revigorantes, on l'attendait tant ce printemps! Les strophes 4 et 5 ne me paraissent pas au même niveau que les autres, l'expression en est plus banale mais la strophe 6 vient clore ce bien joli poème avec douceur. Plumette |
Myndie
26/4/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
votre poème me fait penser à ces cartes postales d'autrefois : tons sépia et parfum douceâtre de rose. Il est bien écrit et plaisant à lire mais un peu trop descriptif et trop lisse à mon goût. pour aborder ce thème mille fois traité en poésie, il ne faut pas hésiter à sortir des sentiers battus, à sortir les images de leur réalité, à les emmener vers la fantaisie, l'extrapolation poétique pas trop "gentillette", génératrice d'émotions. A défaut, vous prenez le risque de rester dans le cliché ou de laisser au lecteur une impression de "déjà vu". C'est un peu dommage, cette approche plutôt classique, je trouve.. A vous relire, myndie |
Anonyme
26/4/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Quel bonheur en ce jour, voilà des poèmes, très très distrayants et charmants ...
"En secret...", c'est fort bien trouvé, et surtout c'est tellement bien observé. Il faut aimer beaucoup la nature pour aussi bien en parler, avec autant de grâce et de délicatesse. Ce texte est un véritable joyau, j'ai eu l'impression au fur et à mesure où je vous lisais de voir ces tableaux naturels s'éveillaient sous mes yeux ébahis. Superbe écrit, une légère, mais très légère préférence pour cette strophe-ci : " Les roses compassées délacent Leur corsage un peu trop serré Et offrent leur beauté de glace Au miroir de l'étang gelé. " J'ai été totalement conquis. |
Gabrielle
27/4/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Un hommage délicat rendu à la nature avec beaucoup de finesse.
J'ai aimé vous lire. Cordialement. Gabrielle Michel |
jfmoods
27/4/2018
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Le poème est composé de 6 quatrains en octosyllabes, à rimes croisées et suivies, pauvres, suffisantes et riches, majoritairement masculines.
J'aurais mis une virgule à la fin des vers 17, 19 et 23. Un jeu filé de personnifications jalonne l'évocation de deux saisons contrastées qui se succèdent. L'une abdique ("L'hiver frileux, triste et morose / S'est éloigné à petits pas"), l'autre hérite du pouvoir ("Le doux printemps œuvre en secret"). Longtemps tenu sous l'éteignoir, le végétal reprend ses droits (champ lexical : "la nature", "Les nouveaux bourgeons", "Les roses compassées", "les violettes", "Le saule", "L'herbe", "les arbres", "la sève", parallélisme : "Pendant que le jardinier rêve / L'herbe ondule et pousse sans bruit"). Les thématiques du relâchement vestimentaire ("en corset / Se rêvent une autre parure", "délacent / Leur corsage un peu trop serré") et de la présentation de soi au monde ("déchiffonner", "offrent leur beauté de glace / Au miroir de l'étang gelé", "Font un petit brin de toilette", "Secoue sa tête ébouriffée") ouvrent le bal de la sensualité (toucher : "la rosée / Perle comme un bouton nacré", ouïe : "Un merle siffle sa chanson / À un pinson qui lui répond", vue : "Sous la terre un fol espoir luit", "Il neige des flocons de roses / Sous le pommier et le lilas"). Allitérations (b/p, f/v) et assonances (é/è) enchantent l'évocation. Merci pour ce partage ! |
Absolue
28/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est tout frais, tout mignon, tout doux...
C'est encore plus harmonieux à haute voix, sauf peut-être pour le vers du fol espoir, qui accroche un peu. Aaah, le printemps et les corsets qui s'ouvrent... |
Lulu
28/4/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Annick,
j'ai bien aimé parcourir ce poème tranquille et doux à souhait qui en finit discrètement avec l'hiver sans le charger de trop de noirceur ou de morosité. Au contraire, vous nous offrez un regard paisible. Cela est notamment rendu sensible par l'emploi du présent de vérité générale. "Le printemps œuvre en secret"... J'ai bien aimé voir apparaître "les violettes" avec leur rosée, ou "Le saule encore ensommeillé". Je trouve que vous avez dressé, dans ce poème, un chouette tableau vivant d'une nature que chacun de nous peut apprécier en tous temps, et notamment à ce moment où le printemps est tant attendu. J'ai aussi bien aimé "les flocons roses"... Une image simple, mais si belle. Enfin, mais c'est mon ressenti, j'aurais peut-être utilisé le présent encore dans le dernier vers. Le passé composé rompt trop brusquement avec l'ensemble, je trouve. Or, même avec le présent, on comprend que tout ce que vous avez exprimé relève d'une saison de transition. Mes encouragements. |
Annick
28/4/2018
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Remerciements à chacune et chacun d'entre vous, pour mon poème : En secret... http://www.oniris.be/forum/remerciements-pour-mon-poeme-en-secret-t25618s0.html#forumpost342077
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virgo34
12/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour.
Un poème frais et léger comme les images qu'il nous offre. D'abord dans son vocabulaire bien choisi, ensuite dans la personnification des éléments de la nature (en corset, se rêvent, délacent, toilette, un bouton, ensommeillé, tête ébouriffée, chanson, répond, sans bruit, espoir, frileux, petits pas...). Tout s'anime en silence ("en secret") pour mettre en œuvre la "douce" saison. Un joli poème. |