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Anonyme
27/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un sujet beaucoup évoqué en vers, celui de l'attente. Je trouve que vous parvenez à lui donner un coup de jeune sans devoir recourir à l'extravagance, simplement en situant la scène dans le cadre banal d'un bistrot. Bien vu à mon avis, et vos vers nets mais aussi doux, touchants, je les ai avalés avec la même facilité qu'un verre de liqueur.
J'aime bien aussi la manière dont vous faites intervenir la Lune en grande absente, mais rôdant de manière omniprésente entre les lignes ; le dernier quatrain est mon préféré, il prend de la hauteur en conservant la douce mélancolie de l'ensemble. Me dis-je. Une mention pour le quatrième vers ! Les bandeaux lissés de la jeune femme me projettent tout de suite dans une ambiance très particulière, surannée, et cela me plaît, ce menu anachronisme dans le rade… Un bémol pour moi sur les rimes qui par moments m'apparaissent faciles, ainsi première/dernière ou gentillesses/tendresses, couples facilement formés par association d'idées. |
poldutor
11/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour
Triste, triste poème sur une jeune fille amoureuse attendant en vain un malotru... Espérons pour le dédouaner, qu'une raison impérieuse le retient. Ce poème pourrait illustrer le tableau de Edward Hopper : "Sunligth in Cafeteria". Tableau qui l'a sans doute inspiré avec beaucoup de talent. J'aime la simplicité des vers sans aucune grandiloquence : "Une fille est assise entre deux luminaires Qui sèment sur son front quelques reflets lunaires. Ses cils sont de velours et ses bandeaux lissés." Elle tremble qu'il ne viendrait pas, elle espère, elle persévère, mais il ne viendra pas! Beau poème sur les amours contrariés. Cordialement. poldutor en E.L |
inconnu1
5/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
J'ai beaucoup aimé votre poème à plusieurs titres. Sur le plan technique, vous choisissez un poème néoclassique mais vous n'en utilisez pas les indulgences pour faire dans la facilité. Vous respectez la plupart des règles du classique en en refusant cette règle machiste qui fait qu'il devient difficile de parler des femmes car il est interdit d'utiliser des mots se terminant par un e muet (en particulier tous les participes passés au féminin). Le thème est celui de la femme sentimentale qui s'est faite piéger par un beau parleur. Vous utilisez des images poétiques et la référence au soleil et à la lune Que du bonheur Bien à vous |
Anje
11/6/2022
a aimé ce texte
Bien
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Ma première impression m'aurait laissé dire "c'est un beau roman, c'est une belle histoire". Tout m'a semblé tellement fluide, si bien enchaîné d'un vers à l'autre que j'ai failli oublier les rimes. Elles sont pourtant bien là, embrassées aux bouts des dodécasyllabes.
Je ne sais expliquer ma sensation mais je ne parlerai pas d'un manque de poésie. Car elle bien poétique cette espérance illusoire où vient baigner la lune accoudée devant un verre. Et oui, c'est bien grâce au soleil que la lune luit mais leur rendez-vous est manqué. |
papipoete
11/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Annick
L'attente, un mot qui peut évoquer tant de sujets ( attente de l'autre, de l'aide, un accouchement, des résultats, la pluie... ) Là, c'est l'homme rencontré où le coup de foudre opéra illico ; le seul soupirant qui laissa passer une main féminine dans ses cheveux ; et depuis tant de billets doux et parfois enivrants... mais au rendez-vous, comme tant d'autres fois, il ne vient pas... NB un poème comme je les aime, où l'on raconte tout simplement, décrit ces moments longs comme des semaines, devant un verre qui se vide alors que le coeur d'amertume se remplit. Même si l'on partage sa vie avec sa mie, qui n'a connu ces " lapins ", à maudire ou se dire " il aura sûrement été empêché ! par amour, que ne supporta-t-on point ? la 4e strophe a ma préférence au 21e vers, " patiemment " dit en synérèse, bloque la porte au classique ; dommage ! |
Lebarde
11/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Annick
Si ce n’est pas du classique, cela y ressemble « bougrement »: de beaux alexandrins qui marchent du bon pied et en cadence, de rimes bien comme il faut. il y a bien cet e non élidé (bercée/par). Si peu de chose en fait. “Il a promis de revenir un jour” mais pas préciser lequel et la fille attend en vain chaque soir, essayant de meubler l’attente et se consoler avec « un verre de liqueur » Une belle aisance , une belle fluidité dans l’écriture qui avec des mots simples dégage beaucoup de poésie. Ne jamais trop faire confiance aux beaux parleurs qui par lâcheté, n’ont même pas le courage et la politesse de prévenir. Un propos sobre qui provoque la compassion, Superbe poème sans esbroufe ni grandiloquence qui me plait bien. Merci. Lebarde |
chVlu
12/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ce Néo classique (les arcanes de la loi versifieuse ne sont pas dans mon champs de compétence et j'avais écrit classique) se lit sans faim, force tranquille il impose gentiment son rythme et distille par touches fines et délicates son intrigue.
Bravo tout semble naturel à la lecture et dans ce genre de poésie je trouve que c'est essentiel. Je crois entrevoir un travail d'orfèvre sur les rimes. Les derniers mots de chaque alexandrin sont tous en autant résonance que leur son final. Pourquoi pas un "j'aime passionnément" ? parce que je suis un indécrottable facétieux qui trouve souvent le classique trop sage. |
Anonyme
12/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Très joli poème sur l'attente et les espoirs amoureux, rien ne raccroche. De belles rimes (Lunaire/luminaire, Plumage/orage. La fluidité et le rythme sont aussi bien présent. Je n'ai pas grand chose d'autres à ajouter, tant c'est quasi parfait. Merci pour la lecture Anna |
Absolue
11/6/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
On dirait un tableau couleur pastel. La fille attend, rêveuse, douce mélancolie. La lecture est fluide et les vers réguliers. Beau moment de douceur sous la lune. Merci. |
Ramana
12/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Merci pour ce joli poème délivrant avec justesse l'état d'esprit de cette personne, qui me paraît être entrée dans une sorte de névrose d'attente de son "objet" de tristesse. Allons, ai-je envie de lui dire, gros bof que je suis :"un de perdu, dix de retrouvés", sachant bien néanmoins que c'est la dernière chose qu'il faudra lui dire en la circonstance !
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Cristale
12/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Annick,
Me voici devant un poème néo-classique, ce qui me pose problème pour commenter la forme car je suis réfractaire à cette catégorie. Donc, point de vue technique, je me sens comme une dinosaurusse qui marche sur des sables mouvants. Suite à quelques échanges avec l'auteure, je sais qu'elle vise la catégorie classique, d'où mon commentaire quelque peu insistant sur la versification pour laquelle je la sais vivement intéressée et qui, je le souhaite, pourra l'aider dans sa démarche. Mais, mais, mais, mon œil sous ma paupière encore mi-close n’aperçoit qu’un « e » muet non élidé ainsi qu’une diérèse qui n’a pas lieu d’être. Je scrute, je ne vois rien d’autre qui puisse mettre à mal ces vers qui me semblent bien équilibrés et bien chaussés. Donc, la dinosaurusse recule pour reprendre son voyage de pied ferme sur un sol plus fertile. Les rimes, ah ! Les rimes, j’aimerais m’empêcher d’en parler mais là, je ne peux pas. L’auteure a bien joué la variété sur les genres et le nombre des syllabes « vernissés - lissés » « luminaires-lunaires » pour le premier quatrain. « sourire-dire » « langueur-fleur » pour le second, « jour-retour » « gentillesses-tendresses » un peu faciles celles-ci, « première-dernière », trop facile, « soyeux-yeux » c’est bien. On constate un petit relâchement au fil du poème : « serveur-liqueur » « plumage-orage » « attarde-musarde ». Peu de consonnes d’appui sur les rimes masculines mais, étant donné la longueur relative du poème, ça passe plutôt bien en évitant un martèlement qui deviendrait un peu lourd à l’écoute. Les rimes féminines sont légères, composées de voyelles claires a-è-i, sur tous les quatrains sauf le dernier où la sonorité aiguë en « u » de la pénultième et l'antépénultième rime exprime parfaitement la douleur de cette pauvre femme abandonnée dans sa solitude par un goujat. Littré me dit que le « t » de « juillet » ne se lie pas, donc on ne fait pas la liaison « juilletoù » mais « juillé-où » hiatus ou pas hiatus, je me suis déjà fait remonté les bretelles à ce propos quand je disais : hiatus. Idem pour « main » dont le « n » ne se lie pas, donc il faut prononcer « in-é ». Idem pour le « t » de bistrot devant « au » mais j’ai aimé faire la liaison trop drôle « bistrotau » Sinon les élisions aux hémistiches me semblent majoritairement conformes.. Une petite ombre au tableau sonore avec les « s » prononcés « zeu » en liaison : « velours et », « fous et » « partis elle » « rideaux-elle ». L’ensemble du poème est plaisant, la fluidité, la simplicité du propos et des images permettent la lecture agréable d’une histoire aussi ancienne que contemporaine. De la malle-poste à la messagerie virtuelle, rien n'a vraiment changé, à part la vitesse des échanges. Merci Annick. |
Angieblue
12/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Cette attente est joliment décrite avec délicatesse, douceur et poésie. J'ai bien aimé le décor avec le bar et la présence du clair de lune qui reflète la mélancolie:
"Qui sèment sur son front quelques reflets lunaires." "Le ciel clair de juillet où la lune musarde." Jolie aussi l'allitération en "f" contenue dans ce vers: "Écrivant billets fous et force gentillesses" je regrette juste le manque d'originalité de ce vers qui m'a fait penser à la chanson "Les mots bleus": "Elle buvait ces mots qu'on dit avec les yeux" Et je n'ai pas trop compris la fin du poème: "qu'à la brune elle luit." Et je trouve que ça ne sonne pas terrible niveau prononciation. Mais dans l'ensemble c'est très réussi et j'ai beaucoup aimé. |
pieralun
12/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème basé sur un petit scénario.
Joliment écrit, il s’appuie sur la poésie de l’attente, si souvent utilisée sous toutes ses formes. La forme est fluide bien rythmée et le tout nous rend cette pauvre esseulée bien sympathique. Quelques jolis vers parsèment ce texte long mais intéressa du début à la fin. Merci |
Anonyme
13/6/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Un travail appliqué, tout en finesse, qui fait de ce poème un tableau impressionniste de la plus belle eau. Elle est superbe, cette amoureuse décrite par tes soins de poète, Annick !
Je me suis laissée emporter par l'histoire empreinte de tant de mélancolie, au point de me demander pourquoi cet amant indélicat s'est dérobé ???... (Bouh, la curieuse !:)) Les mots sont choisis avec un tel soin qu'ils invitent la douceur dans le récit où tout coule de source, On se surprend même à rêver d'une possible happy end, lui, débarquant dans le petit bistrot in extremis,.. Bon, ça c'est mon côté d'indécrottable fleur bleue... « Les mots que l'on dit avec les yeux » m'ont fait penser aux mots bleus de Christophe. S'il le faut, mufle jusqu'au bout il la lui a chantée, cette chanson, l'air énamouré... Bravo, et merci pour le partage. Cat |
Myndie
13/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Annick,
c'est une très jolie poésie, pleine de douceur et de mélancolie. Tes alexandrins témoignent d'un beau travail et du souci d'une écriture soignée sans que jamais ne transparaisse l'effort. Sur ce point, je n'en dirai pas plus, n'étant pas la meilleure analyste en matière de prosodie classique. Heureusement que nous avons Cristale pour les conseils avisés!^^ Je me suis juste laissé aller à déguster cette bluette touchante dans ce qu'elle dispense de charme suranné : -«Ses cils sont de velours et ses bandeaux lissés. » - »Écrivant billets fous et force gentillesses, » et d'émotion. Tu nous fais partager l'émoi fébrile de cette jeune fille qui attend son « amoureux », son espoir quand même mâtiné de pressentiment (« Et s'il ne venait pas ! »), sa déception et sa tristesse. Un vers en particulier m'a fait sourire, ou plus exactement la lecture que j'en ai faite : « Elle demande, amère, un verre de liqueur. » J'ai pensé à l'amande amère, à la liqueur d'amande amère, au cyanure donc... Merci pour cette jolie et douce lecture. Myndie, experte es pharmacologie |
Donaldo75
13/6/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonsoir Annick,
Voici un joli poème qui expose bien l'attente; j'ai particulièrement aimé sa fluidité, sa progression et les images qui donnent à cet ensemble un côté vécu et imagé. Je n'ai pas eu de mal à imaginer la scène sans que ce soit ni cinématographique ni théâtral mais réellement poétique. Le dernier quatrain est très réussi, un vrai point d'orgue dans cette composition travaillée, inspirée, agréable à lire et à relire. Bravo ! |
Myo
13/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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" Le soleil a rendez vous avec la lune, mais le lune n'est pas là ..."
Je crois que nous sommes nombreux(ses) a avoir vécu ce moment où il faut bien se rendre à l'évidence .... nous n'avions fait qu'un joli rêve. J'aime beaucoup votre façon simple et tellement humaine d'exprimer ce moment de la désillusion. Allez, buvons un dernier verre à la santé de celui qui ne sait pas ce qu'il loupe. ;-)) Myo |
Vert-de-Gris
13/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très joli poème qui coule tranquillement quand on le déclame !
Je n'ai pas grand chose d'intelligent à dire j'en ai peur, mais j'ai puissamment aimé ce poème. Les images sont limpides, les mouvements élégants, la prose adroite. "D'un geste de la main, elle appelle un serveur... Envolé l'oiseau rare au séduisant plumage, La nue étincelante a fait place à l'orage... Elle demande, amère, un verre de liqueur." Cette strophe-ci m'a conquis ! C'est amusant parce que dans mon esprit, ce type de scène est plus typiquement masculine... la brutalité de la liqueur pour assommer l'attente, la rêverie de ce bel oiseau parti sans retour... Cette strophe-là a achevé de me dresser un tableau saisissant ! Bref. J'ai beaucoup aimé ! Bravo et au plaisir de vous lire à nouveau ! |
Evelit
13/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est très beau, comme un bijou ce texte. Je vois la jeune femme qui attend, son corsage, son air rêveur et un peu triste, la bistrot, le soir qui tombe. C'est très parlant tout ça.
J'ai trouvé aussi le rythme du poème très fluide, ça se laisse lire tout seul, d'une traite, comme une limonade. J'aime bien faire des comparaisons avec la nourriture. Ce que j'apprécie aussi dans ce texte, c'est la simplicité. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple? Tant au niveau du thème que du vocabulaire employé. Je trouve qu'utiliser des mots alambiqués n'est pas toujours nécessaire et fait parfois perdre quelque chose, et ici tu es restée dans le simple et beau. |
StephTask
14/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un thème universel mais traité de manière moderne. Techniquement c’est du beau travail avec une simplicité qui amène une vraie fluidité, ce qui permet de lire d’une traite ce beau poème de 7 strophes plutôt long.
En plus de la beauté des alexandrins, je me suis pris au jeu en lisant aussi ce poème comme un récit plein de suspense, même s’il était aisé d’en deviner la fin. La chute est pour moi très réussie avec cette jolie expression d’un autre temps : “à la brune”. Pour être pleinement dans l’ambiance, j’ai donc attendu la pleine lune pour écrire que j’aime beaucoup ;-) |
Anonyme
21/6/2022
a aimé ce texte
Pas ↑
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Bonjour Annick,
Deux tons se battent en duel au sein de votre poème : celui du trivial, au bistrot, et celui du lyrisme. Autant j'aime beaucoup vos deux premiers vers, autant les deux suivants ont une tournure artificielle de beau pour faire beau qui ne me convainc pas du tout. Pourquoi un corsage ? Quel est ce parfum de fleur ? La posture de la main sous le menton est intéressante, visuelle, mais vous la [dénaturez] avec ces jolies odeurs et jolis mots qui parlent de tout sauf de quelque chose. Il est des redondances que je n'explique que par le besoin de "remplir" les vers : billets fous, messages enivrants ; à quoi bon le dire deux fois à peu près de la même manière, puisque vous dressez un portrait et n'êtes pas en train de formuler une incantation obscure. Le maniérisme de l'adjectif soyeux pour qualifier des cheveux me fait un véritable mauvais effet. J'en ai touché des cheveux doux, souples, élastiques, fins, épais, et j'en ai vu bien des reflets, bien des opacités, mais la soie, là-dedans, jamais. Ça rime avec les yeux, d'accord. La métaphore de l'oiseau n'apporte pas grand-chose non plus ; vous auriez pu la filer davantage si vous trouviez quelque chose de propre à l'oiseau à dire sur la situation, mais là, je botte en touche. Le dernier quatrain, surtout son premier vers, me donne l'impression d'une morale qui ne prend pas, grimée par une tentative stylistique d'imitation de la beauté. Ses canons sont toujours à réinventer. Évidemment, avec un pareil thème, et les sentiments qu'il porte a priori, on peut se dire qu'oh c'est joli, qu'oh c'est mignon et qu'oh c'est triste, mais vous vous confrontez par cela à la comparaison avec des textes très célèbres, mille chansons, et dans ce genre de "variation sur", j'attends beaucoup plus d'originalité ou de finesse que n'en propose votre poème. Bien cordialement, roi |
Polza
21/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J’ai beaucoup aimé cette attente qui m’a raconté une histoire que j’ai trouvée poétique et qui tient la route.
Ce que j’aime dans les histoires d’amour, c’est que l’on peut les décliner à l’infini sans que je me lasse. Je suis toujours surpris et me dis que ce thème est loin d’être éculé comme pourraient le penser certains, mais qu’il a au contraire encore de beaux jours devant lui. « La main sous le menton, bercée par sa langueur » Je trouve vraiment injuste cette histoire d’élision des E (même si votre poème est présenté en néoclassique) car à l’époque des soi-disant égalités hommes femmes, il faut bien avouer que la gent féminine ont un désavantage certain sur la gent masculine à cause de cette règle. « À glisser ses doigts » Je sais que l’on trouve un certain nombre de sonorités de ce genre dans le grand catalogue de la poésie classique, mais cela m’interpelle néanmoins toujours. « Elle buvait ces mots qu’on dit avec les yeux » Je n’ai pu m’empêcher de me demander si elle était une admiratrice de Christophe. J’ai trouvé le dernier quatrain magnifique pour venir clôturer ce poème en beauté. |
Annick
21/6/2022
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LylianR
15/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le décor est planté : un petit bistrot, un lieu ordinaire où se rencontrent les gens. Le personnage est simple également et humble dans sa démarche. Sa présence est entièrement vouée à celui qui ne reviendra sans doute jamais.
Un portrait esquissé mais qui en dit long. La posture du personnage parle d'elle-même : "La main sous le menton, bercée par sa langueur." "Les coudes sur la table, elle attend son retour." La poésie est bien présente. J'ai particulièrement apprécié la dernier quatrain à l'atmosphère mystérieuse . Ce tableau simple et précis est suggestif et laisse une part de rêve au lecteur. |
sigrid
5/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème simple à comprendre qui nous fait nous aussi attendre ce garçon. De très belles descriptions.
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