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Anonyme
13/11/2021
a aimé ce texte
Bien
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C'est curieux, l'histoire tragique me fait penser de prime abord au conte plutôt atroce de "La petite fille aux allumettes", en moins catastrophique toutefois, et même avec un côté désinvolte rafraîchissant qui s'affirme à mesure que j'avance dans ma lecture. J'aime bien le rythme d'octosyllabes et particulièrement l'avant-dernier quatrain, qui prend un chemin de traverse. Je ne vois pas trop l'utilité des notes explicatives pour les mots "roidie" et "amante", qui ne me paraissent pas relever d'un vocabulaire extravagant ; elles me laissent à penser que vous avez peut-être écrit ces vers à destination d'un public juvénile.
J'ai bien aimé l'ensemble, le ton m'a paru allègre et gentil malgré le propos. Un conte, quoi. Une mention pour le premier vers très représentatif à mon avis de l'impression générale que je retire de ma lecture. Sans vouloir le moins du monde, pardonnez-moi, faire équivaloir votre "bluette" à une pièce de Baudelaire, je la quitte avec en tête cette citation : (…) un Ange (…) Viendra ranimer, fidèle et joyeux, Les miroirs ternis et les flammes mortes. (Charles Baudelaire, La mort des amants) |
Gemini
18/11/2021
a aimé ce texte
Bien
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L'histoire, comme un de ses personnages, est belle.
Elle a par son titre une allure de fable, mais il s'agit bien d'un conte qui finit en beauté malgré sa triste fin. J'ai bien aimé le choix des personnages (qu’on n’a guère de mal à se figurer) avec ce bonhomme de neige rondouillard éminemment sympathique, et cette belle au bois dormant, un peu énigmatique, un peu fée, un peu princesse, qu’un baiser fait sortir de son hiver (carcéral ?). On pourrait jusqu’à s’imaginer un poème d’actualité avec ce price charmant victime climatique qui subit la hausse des températures, mais les chaleurs de sentiments (tout sauf tièdes) provoquant des "fontes de tendresse" ne sont pas malfaisantes. On les voit avec charme envahir le bonhomme, puis hélas, lui être fatales par leur intensité. Amour éphémère et passion fatidique. J’ai trouvé un peu brutale la mort de la belle : "L’amante mourut un matin". J’aurais mis "L'amante mourut de chagrin" et trouvé une autre rime finale. De même, je n’aurai fait germer qu’un charme (vu la catégorie), pour mieux sceller symboliquement leur union. Choix personnels, bien entendu. |
Queribus
22/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
De la poésie comme on en écrit plus guère et qui fait chaud au cœur et à l'esprit dans un monde de violence. Un conte un peu comme à l'ancienne dans une poésie "néo-classique" remarquablement maitrisée, une ponctuation à sa place, des mots et des vers simples. Que demander de plus. Bien à vous. |
papipoete
4/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Annick
Bien que le temps du bonhomme de neige, des fées et prince charmant soient définitivement rangé au carton des souvenirs, comme c'est mignon fermant les yeux, de lire ce conte où les doigts gelés sous les gants, j'officiais avec les petits-enfants ! NB ce personnage épris de la fée à " l'étoile de givre au front, " qu'un seul baiser fit fondre... de bonheur, à s'en brûler le coeur ! Qui n'eut point à conter à un petit, ce genre d'histoire fantastique ( qui ne fait pas peur ) put dire " tu racontes n'importe quoi ! " ; mais même quand l'enfance a fui, remplacée par l'adolescence, dans un petit coin, reparait cette opérette. Les deux dernières strophes referment ce livre d'image, de la plus tendre des façons ! Je suis curieux de savoir pourquoi l'auteure écrivit en vieux françois " roidie ? " ( plus joli que raidie ? ) Les octosyllabes ont le pied bien léger, et ne le perdent pas, tout au long de cette comptine ! |
Corto
4/12/2021
a aimé ce texte
Un peu
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On approche de Noël, c'est sans doute l'heure de raconter quelque bluette aux jeunes enfants. C'est un genre en soi...
Merci à l'auteur de nous avoir expliqué deux termes d'une particulière difficulté... Je ne suis pas sûr que Jacques Prévert cité en exergue aurait aimé être associé à ce poème. On ne nous dit pas si la belle retrouva sa pantoufle de vair lorsque fondit la glace. Bravo pour la naissance des deux charmes. Vous l'aurez compris je suis peu séduit par ce poème même si les puristes applaudiront la virtuosité de rythme et de rimes. |
Miguel
4/12/2021
a aimé ce texte
Bien
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Une bien jolie histoire, mais un peu triste dans ce contexte lié aux joies de l'hiver. Il n'est pas toujours judicieux de s'inspirer de Prévert ! Enfin ... même s'il est de neige, il est bien difficile à un bonhomme de rester de glace face à une ravissante fée. Les feux de l'amour lui sont néfastes. Le récit en forme de poème est bien construit ; chaque strophe continue un petit chapitre.
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Anonyme
5/12/2021
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Annick,
Une agréable manière de transposer nos contes de fées surtout Grimm, il me semble dans le cœur d'un hiver rigoureux. Aussi une évocation du temps qui passe. Je lis une certaine nostalgie, cependant que la vie perdure : deux charmes sont nés. Bien léger à lire, sans doute moins à écrire. Merci du partage, Éclaircie |
Anonyme
5/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un petit conte d'hiver où un trop plein d'amour pour sa fée fait fondre un bonhomme de neige.
À la fin, ils ne se marieront donc pas, ou si peu, et ne restera sur le carreau qu'une carotte et un chapeau, et deux larmes transformées en charmes. J'aime bien l'image de ces charmes, pour tout le futur possible et optimiste qu'elle évoque... Il est évident que la forme donnée à ce poème, et que par manque de connaissance je ne sais ni nommer, ni mesurer, imprime un rythme très agréable à la narration de cette jolie petite histoire d'amour tragique, où ce tout est bien qui ne finit pas bien donne à voir le côté pas toujours gai de l'existence. C'est triste, mais tellement doux à la fois... Merci pour ce joli moment de lecture, Annick. Cat |
Myndie
5/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Annick,
ton joli poème tout rond, tout tendre et un peu triste me fait penser aux récitations qu'on nous donnait apprendre à l'école autrefois. J'ai le souvenir des poésies de Prévert que tu cites justement en exergue ou encore d'Emile Verhaeren, poète que j'aime énormément et qui semble injustement tombé dans l'oubli. Je trouve que cette bluette devrait elle aussi être présentée aux petits écoliers d'aujourd'hui, qu'ils en goûtent sans réserve la douce poésie. Moi j'aime beaucoup en tout cas. Ceci m'amène à me demander pourquoi il n'y a pas une rubrique "poèmes pour les enfants" sur Oniris... Merci Annick |
Annick
5/12/2021
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Pepito
6/12/2021
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Coucou Annick !
Mais que c'est adorable que ce joli conte là. Être transi à l’instant de se réchauffer est un comble que je ne renierai point. Je regrette juste que les retrouvailles ne se fissent pas dans le soupirail où carotte et chapeau avaient roulé. Allez savoir ce qui en aurait découlé, avec une robe de fée et une carotte sur le nez, un facétieux épouvantail ? Une bien jolie lecture. La biiise ! ;-) |
Cristale
6/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Quel joli conte "rafraîchissant".
"Un seul baiser avait suffi, Une langueur, une caresse, Pour faire fondre de tendresse, Le gentil amoureux transi." Je regarderai les bonhommes de neige différemment mais, ah oui, je comprends mieux l'expression "il/elle me fait fondre". Âme d'enfant, reste dans la plume de cette poétesse tant est tendre son langage et doux son regard sur le monde invisible de l'amour. La chute est magnifique : "Au printemps, germèrent deux charmes Au beau milieu de ce chagrin." Maitenant il va falloir me pincer fort pour que je m'éveille de cette féerie ^^ Cristale |
Robot
8/12/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je me suis laissé porté par les images de ce conte en vers bien agréable. La poésie est peut-être plus dans la narration que dans l'écriture et les rimes ne sont pas extraordinaires mais l'histoire est charmante.
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Anonyme
8/3/2022
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Modéré : Commentaire non argumenté.
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