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Poésie néo-classique
Annick : La Florentine
 Publié le 15/06/24  -  10 commentaires  -  786 caractères  -  159 lectures    Autres textes du même auteur


La Florentine



Dans les replis obscurs d'une pensée féconde
Se dessine, fugace, un sourire léger.
Au cœur de la Toscane, il est le messager
D'un mythe intemporel : celui de la Joconde…

Sa lèvre a la fraîcheur d'un timide printemps,
Son regard se dérobe et nous tient à distance ;
L'énigme restera car telle est son essence,
Sibylline, étrangère à notre entendement.

Est-elle la gardienne, en ce tableau magique,
De sa félicité, d'un soupçon de chagrin ?
Qui saura déceler dans le cadre d'airain
Ses rêves, ses regrets, sa tendresse pudique ?

Chacun perçoit l'écho de son humanité :
Léonard de Vinci captura la lumière,
La douceur de ses traits, sa beauté singulière,
Symbole de bonheur, d'universalité.


 
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   Robot   
26/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Une énième référence à l'oeuvre de Vinci. Bien composé techniquement le poème ne parvient pas à m'étonner. Tout me semble attendu. Ce développement admiratif n'apporte rien de nouveau.
Je n'ai rien à reprocher à la rédaction, mais sur l'aspect poétique, seul le troisième quatrain ressort en allant un peu au delà du regard classique porté généralement sur ce tableau.

   Ioledane   
3/6/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Une évocation de Monna Lisa rédigée en alexandrins impeccables, mais un peu trop sage à mon goût.
"Sourire léger", "mythe intemporel", "timide printemps", le regard qui se dérobe, "l'énigme restera", "la douceur de ses traits" ... Rien de très original là-dedans, c'est dommage. Il me semble que la Joconde aurait mérité un traitement plus subtil, à l'image de l'énigme qu'elle représente, des questionnements qu'elle suscite encore et toujours.
La fin est également assez prosaïque, elle tombe à plat ; à mes yeux c'est comme si ce poème n'était pas terminé.
Il n'empêche que c'est bien écrit, en vers fluides et gracieux, et c'est ce qui fait que j'ai trouvé cette lecture malgré tout agréable. Avec néanmoins un petit bémol pour la rime "printemps" / "entendement".
Ce qui m'a manqué surtout c'est l'émotion, je suis passée à côté, désolée.

   Donaldo75   
4/6/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
J’ai bien aimé ce poème ; dès le premier quatrain, le ton est donné et la lecture suit ces vers en pensant au tableau de Léonard de Vinci. Personnellement, je ne suis pas un fan de ce tableau que j’ai vu il y a longtemps au musée et qui m’a quelque peu déçu mais à la lecture de ce poème je me demande si je ne devrais pas revenir pour en apprécier la finesse, à l’aune d’une période différence. Et ça, cet impact sur mon ressenti vis-à-vis de l’œuvre picturale, n’a été rendu possible que par cette poésie.

Merci.

   papipoete   
15/6/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
bonjour Annick
Si vous ne la connaissez pas, c'est que vous venez d'une autre planète...la Joconde de Toscane, que l'illustre maître du Clos Lucé, vint à peindre.
Est-elle la gardienne d'un secret, convenu entre Léonard et Mona Lisa, que son regard semble entretenir, vous suivant dans vos moindres mouvements...
NB telle une caméra attentive, voici le portrait capté par l'esprit de notre poétesse, avec force précisions sous le sourire énigmatique, de la belle italienne.
La 3e strophe a cette délicatesse, de poser la question : cette fameuse madame Del Giocondo, dans cette pose est-elle " gardienne...d'un soupçon de chagrin " ?
Moi-même, ne la vis au Louvre, mais bien à Amboise, en reproduction et comme le monde entier, reste admiratif de ce tableau.
la 3e strophe est justement mon passage préféré.
les alexandrins, en néo-classique se laissent lire, avec grand plaisir.

   Provencao   
15/6/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Bonjour Annick,

Humble référence à Léonard de Vinci pour qui la conscience du peintre, consiste à traduire, à invoquer toute sa sensibilité, son aperception dans son oeuvre...

Pour moi, attachée aux valeurs de l'art, la contemplation de cet oeuvre en vos vers, consistait à apprécier, à fleurer ce qui est conté.

C'est cette affection, exaltation et passion que je n'ai malheureusement pas rencontré en votre poésie.

Le Medium des Arts n'a pas trouvé sa place.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Cristale   
16/6/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Je me suis laissée emporter par la douceur qui émane de ces vers où nul accroc ne m'a fait buter. La fluidité est un atout en matière de poésie et ce poème n'a rien de forcé. J'entends le regard de la narratrice qui se tient également à distance comme le propre regard de celle qui prit la pose pour l'éternité :
"Son regard se dérobe et nous tient à distance"

"Dans les replis obscurs d'une pensée féconde
Se dessine, fugace, un sourire léger."
Toujours ce regard éthéré sur ce sourire légendaire.

Oserais-je dire que je vois un sourire espiègle sur ces lèvres là ainsi qu'un regard malicieux dans ces yeux là ? Sérieuse, mais pas trop la Joconde ?

On parle versification ? Non ?
Non. Un dimanche matin à l'heure des croissants chauds, je n'y pense même pas.

J'ai aimé la quiétude et la pensée artistique qui font l'essence de ce poème.

   Annick   
16/6/2024

   Myndie   
16/6/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Annick,
Mona Lisa, figure universelle, si délicatement annoncée par la première strophe.
Je tiens d'abord à te féliciter chaudement pour la finesse de ton écriture. Y aurait-il quelques entorses à la prosodie, elles ne seraient pas à même de de gâcher le plaisir du lecteur, tant la forme est plaisante, les alexandrins riches et bien balancés et surtout, les vers sont si fluides et harmonieux que tout le poème est nimbé d'une grande douceur , sans doute comparable à « la douceur de ses traits » ou à celle, « fugace (de son) sourire léger ».

Sur le fond, je suis un peu plus mitigée et je rejoins ce qui a été précédemment développé.
La Joconde a tellement fait parler d'elle à travers les siècles que le sujet est un peu risqué, facile et difficile à la fois. Comment trouver les mots puissants, frémissants capables de marquer l'émoi, comment prendre de la hauteur, surprendre sans reprendre, comment exercer la virtuosité d'une plume aussi fine que la tienne en brodant des variations poétiques ?
Peut-être en s'attachant au côté sombre de La Joconde car évidemment il y en a un. Les ombres et les clairs obscurs qui nuancent le visage ne seraient-elles pas la forme apparente de l'âme cachée ? Et ce sourire de sphinx à l'expression ambiguë qui fascine les siècles, n'a t-il pas un attrait invisible qui ramène à soi-même ?
Bien sûr que j'extrapole ; je te livre ici ma propre démarche artistique qui n'est sans doute pas la meilleure ; c'est ma façon de « voir » au-delà du tableau et c'est ce qui nourrit ma poésie dans cet exercice.
Mais ceci, je le répète, est beaucoup plus aisé s'il s'agit d'un tableau beaucoup moins connu, d'une oeuvre qui a fait couler beaucoup moins d'encre.

C'est très courageux à toi de t'y être attaquée en tout cas et encore une fois, avec beaucoup de virtuosité dans l'écriture.

   Polza   
16/6/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Annick,

Pour la petite histoire, hier, avec ma compagne, nous sommes allés voir « La petite vadrouille » de Bruno Podalydès au cinéma. Sans dévoiler l’histoire (ce qui n’aurait aucun intérêt ici), il y a un dîner aux chandelles dans le film où Daniel Auteuil et Sandrine Kiberlain ont des sets de table à l’effigie de la Joconde !

Je me suis dit que c’était un signe et qu’il me fallait commenter votre poème que j’avais vu passer en EL sans avoir le temps de le commenter (parfois, j’ai l’impression qu’un poème est proposé depuis seulement quelques jours et puis il disparaît avant que je n’aie eu l’opportunité d’y apposer mes mots).

Que n’a-t-on pas écrit sur La Joconde ! Que ses yeux renfermaient un mystérieux secret, qu’il y avait des symboles cachés dans ce tableau de Leonard de Vinci, que ce tableau a été connu après avoir été volé et que les soupçons se sont même un instant portés sur Apollinaire ou Picasso et je ne sais quoi encore !

En ce qui vous concerne, vous avez choisi de décrire assez fidèlement l’esprit du tableau, sans fioritures ni surinterprétation qui auraient pu s’avérer grotesques.

Les vers sont fluides et musicaux, je trouve. J’ai apprécié le doute du narrateur ou de la narratrice dans le troisième quatrain. Il laisse la porte de l’imaginaire ouverte pour le lecteur en ne lui imposant pas ses propres considérations artistiques.

C’est écrit simplement (je ne pas cela péjorativement), mais c’est bien écrit et cela me suffit amplement.

   Catelena   
17/6/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Annick,

Je l'aime beaucoup, ce portrait donné à (re)voir tel qu'il est vraiment.

Grâce à ta façon de nous l'offrir – sans fioritures inutiles, seulement avec cette façon sage et si pointue d'écrire qui n'appartient qu'à toi - il retrouve sa fraîcheur originelle. Celle qui avait fini par lui manquer à cause de tous les mystères farfelus créés autour de lui.

Merci donc à : « sa lèvre a la fraîcheur d'un timide printemps », puisque c'est à partir de là, et jusqu'au point final, que toute sa grâce m'a éblouie comme au premier jour.

J'ai même vu Leonardo sourire en coin durant ma lecture...
Si, si, je te l'assure !

Merci pour ta façon franche et loyale de donner à voir un tableau qui me rabiboche avec une Joconde un peu trop galvaudée jusque là.


Cat


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