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Lebarde
20/11/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Une bluette sans ambitions dont le sujet a pu être mille fois proposé à la lecture, ici ou là.
Alors pourquoi pas une mille et unième fois, avec cette fois la micocoule du micocoulier pas très souvent mis à l'honneur il est vrai! L'histoire est guillerette, l'écriture simple et primesautière, le ton vivant, alerte et champêtre. J'aime assez. Ce joli poème en heptasyllabes réguliers et fluides, aurait pris, pour moi, une plus-value certaine sans les rimes (petitement) fautives (coup/cou) et les deux e non élidés du 6ème quatrain. Y remédier pour atteindre le classique n'était sans doute pas impossible, mais l'auteur(e) assume puisque le poème est proposé en "néo". Un gentil travail qui me plait bien. En EL Lebarde aux gouts simples |
fanny
24/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Quand je pense que j'ai vécu 60 ans sans savoir ce qu'était un micoroucoucoulier, et quand je pense à tous ces moments que j'aurais pu passer sur une échelle toutes jupes relevées avant de me jeter à bras raccourcis tous chemisiers ouverts au cou des passants, vraiment je regrette de ne pas connaitre cet arbre, c'est mieux qu'un site de rencontre.
Un tantinet d'esprit coquin ni de saison ni d'actualité est bienvenu en ces périodes tourmentées et vos mots mettent un peu de couleur et d'insouciance sur la grisaille actuelle. Une touche de romantisme, un brin d'érotisme, c'est bien pesé, bien amené et bien moins glacé que le marbre. En El, Fanny qui va essayer d'apprendre à reconnaître un micocoulier. |
Ornicar
24/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un poème tout à fait charmant.
Le titre ici ("Le micocoulier") est trompeur. Il n'est qu'un doux prétexte, l'élément constitutif d'un stratagème destiné à provoquer une rencontre non fortuite, car la belle, du statut de "jeune ingénue" à la strophe 6 passe à celui de "séductrice" dans la dernière ; au sens littéral : qui écarte du chemin. Je sens comme de la préméditation dans l'air. Le décor bucolique sert alors de cadre au déploiement d'une scène galante. L'ensemble est frais, léger, ravissant. Ces vers cultivent avec finesse l'art de la mise en scène, du sous-entendu, de l'allusion, propres à aiguillonner la curiosité, sinon le désir du lecteur. Chaque strophe en révèle toujours un peu plus que ce qu'elle raconte. Ainsi : - strophe 1 : à la faveur d'un petit vent fripon et avec un peu d'imagination, on peut presque voir les dessous de... Lou - strophe 2 : l'utilisation du verbe "pâmer" n'est pas anodine. - strophe 3 : la scène rapportée ("croqua dans la boule") ne peut pas ne pas évoquer un autre fruit, celui du péché. - strophe 4 : l'accent est mis sur la chevelure, un attribut essentiel de la féminité et que la femme prend soin de cacher dans de nombreuses autres contrées. Et ainsi de suite jusqu'à ce que le "faux pas" dévoile, on s'en doute, des appas d'une toute autre nature et que les mots se fassent alors plus explicites. Rien à dire sur l'écriture, des plus fluides et légères. Une mention pour l'emploi de ces heptamètres, apportant un petit coté acidulé. Et coté format, c'est vraiment à la bonne longueur, rien à retrancher n'y à ajouter. Merci pour ce bonbon dans lequel je croque à pleines dents. |
poldutor
3/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Annick
Oh que voilà un poème coquin ! La petite Lou ne semble pas avoir froid aux yeux (ni ailleurs, si j'osais !). Ne voilà-t-il pas que la coquine grimpe à un arbre avec jupon et tablier malgré la brise indiscrète et comme par hasard, ne voilà-t-il pas que passe un promeneur, l'ingénue trébuche et tombe, dévoilant "tous ses appas"... imagions la suite... Très amusante poésie écrite sans fioritures, dans le seul but d'amuser. Brassens aurait pu la mettre à son répertoire. Bravo. Cordialement. poldutor |
Myndie
3/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Annick,
Que c'est joli ! Tu nous as offert un poème plein de vivacité, de spontanéité, avec en petit plus, la petite touche mutine. Je trouve le choix de l'heptasyllabe fort approprié à ce petit conte qui pourrait aussi bien être une chanson (j'ai d'ailleurs pensé à « La robe et l'échelle » de Francis Cabrel.) Je découvre ici le sens du mot « micocoulier » , ça alors ! Je ne connaissais pas cet arbre moi non plus ; je te remercie pour avoir enrichi ma culture sylvestre. Juste une petite remarque : dans l'avant dernière strophe, je trouve que le « cruelle » sort un peu du contexte (oui, pourquoi la trouve t-il cruelle ? Elle n'a rien fait d'autre que de chuter après tout). Il y avait sans doute d'autres façons de servir la rime. Mais ceci mis à part, j'aime beaucoup ce poème délicieusement espiègle qui ensoleille mon dimanche enneigé. Merci pour cette charmante lecture ! Myndie (partie à la recherche d'une échelle) |
Cornelius
3/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
Moi aussi cette poésie m'a fait tout de suite penser à la chanson de Francis Cabrel "La robe et l'échelle" dont voici le début : T'avais mis ta robe légère Moi l'échelle contre un cerisier T'as voulu monter la première Et après Y a tant de façons de manières De dire les choses sans parler Et comme tu savais bien le faire Tu l'as fait Un sourire une main tendue Et par le jeu des transparences Les fruits dans les plis du tissu Qui balancent... Merci pour ce poème simple et léger très plaisant à lire. |
papipoete
3/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Annick
Alors que sur un micocoulier perchée, la belle ingénue vit un homme s'approcher... ni une ni deux, elle se laissa choir dans l'herbe, dévoilant sous le vent ses tendres appas. Derechef, ce sauveteur accouru l'aidant à se relever, ne vit-il pas en guise de remerciements, sur son cou atterrir un baiser... NB je vois une bluette gentille, éclore de la plume un brin coquine, de notre poétesse complice de cet arbre... dont l'on put dire " qui s'y frotte, s'y pique... recouvert qu'il est de feuilles d'orties " Comme j'aurais aimé être ce monsieur, à qui l'on offrit un bécot... moi, qui étais si timide avec " ma bergère, que j'allais voir chaque jour, sans jamais... elle non plus ! oser le moindre bisou... " Que fallait-il penser ce l'héroïne ( qui avait le coeur moins glacé que le marbre ? ) Un clin-d'oeil aussi à Eve 1ère ? une vraie ou fausse ingénue ? " Lou, y-es-tu ? ... Ayant tellement rêvé le dernier quatrain, j'avoue qu'il est mon passage préféré. forme " contemporaine ? " pourquoi ? peut-être à cause dans la dernière strophe de " grâce " et " audace " dont la sonorité est différente ? Mais, ces heptasyllabes ( rares en poésie à vers à pieds ) coulent comme un joyeux ru... PS une auteure qui parle d'arbres... je ne peux qu'accourir ! |
Cristale
3/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Annick,
Un poème mignonnement coquin qui sautille sur sept temps. Ah mais non, le romantisme espiègle n'a pas disparu, la preuve est là sous mes yeux. Je jeu de rimes guilleret, sons ouverts sons fermés, est très musical, oui, une chansonnette, pourquoi pas ?... et des images idéales pour croquer la scène. Bravo et merci pour ce petit moment de plaisir. |
Geigei
3/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Un récit, où la temporalité évolue, avec un retournement de situation provoqué ici par une chute.
Une ambiance installée dès le vers 4, avec l'action d'un vent "fripon". Le narrateur est extérieur à l'action. Le tout est très alerte. Joyeux. Deux réserves : - "Qu'en secret, il parfuma." Pourquoi "en secret" ? - "Vous pendre à mon bras ? Cruelle !" Pourquoi "cruelle" ici ? Merci pour ce joli moment de détente et de rêverie. C'est cafi* de micocouliers par ici. Je sors ! *plein |
Catelena
4/12/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Délicieux petit poème. Timide et fripon à la fois, il a le goût de son fruit. Un petit goût, à peine défendu, de pomme caramélisée, qui lui sied à merveille et fait remonter les souvenirs d'enfance, lorsque l'on se régalait de le croquer en montant, comme on monte au ciel, « sur l'échelle... tout contre un micocoulier ».
Bon, ici, l'enfance a laissé le pas à l'ingénue Lou qui sait manier l'art de la séduction avec beaucoup de charme. Et moi, je me suis laissée complètement charmer par la saveur fraîche et acidulée de ce badinage amoureux sous le micocoulier. Qu'il est doux, ce baiser dans le cou... Merci Annick. |
Annick
5/12/2023
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Polza
7/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Annick,
Je continue ma remontada de textes que j’ai lus, mais que je n’ai pas encore pu commenter. Déjà rien que le titre ça m’a donné envie d’en savoir plus. Le micocoulier, je ne connaissais pas, mais je trouve ce mot à la fois poétique et sensuel. J’ai trouvé qu’il y avait un petit je ne sais quoi des fables de Jean de La Fontaine dans votre récit. C’est frais, enlevé, rythmé, espiègle et j’en passe et des meilleurs… Néanmoins, il y a quelque chose qui m’a échappé dans votre poème, ce qui altère mon appréciation finale. « Vous pendre à mon bras ? Cruelle » Déjà, je trouve que ces le seul vers où il y a une cassure de rythme alors que la musicalité de l’ensemble était si douce à ma lecture jusque-là, je n’ai pas compris pourquoi, pas plus que je n’ai saisi le sens de « Cruelle » à ce moment précis du récit. Peut-être aurais-je des explications dans les discussions post-publication… Du coup, j’ai eu l’impression que ce mot était plus là pour la rime que pour le sens, mais peut-être que je me trompe… |