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Poésie contemporaine
Anonyme : L’appel de la mer
 Publié le 28/02/17  -  14 commentaires  -  851 caractères  -  251 lectures    Autres textes du même auteur

Clin d’œil au roman de Pagnol !


L’appel de la mer



Dans ma petite jupe et mon corsage à fleurs
On me dit printanière admirant mes rondeurs,
Mes yeux un peu plissés s’habillent de malice
Et ça lui fend le cœur quand je montre mes cuisses.

Ah Fanny ! me dit-il, tu es bien trop frivole.
Quand le mistral souffle ta jupette s’envole
Allumant des éclairs dans les yeux des marins,
Et tu laisses jaillir ton rire trop coquin.

– Cependant c’est pour toi que se tend mon corsage,
Et si mon sein durcit sous ta main trop volage
Qui vient brûler ma peau, j’ai le front qui pâlit
Car je vois dans tes yeux la mer et ses roulis.

Ourlés d’écume blanche tes rêves prennent corps
Et l’appel des sirènes reste pour toi plus fort.
Va donc hisser les voiles… je resterai à quai,
Ce soir ma larme tremble et son goût est salé !


 
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   papipoete   
12/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
contemporain
Fanny lui dévoile ce que les autres marins n'osent pas regarder, lui laisse même toucher ce trésor si convoité ; mais l'appel de la mer est le plus fort, le marin ne résiste pas, il partira ...
NB on l'imagine Fanny " printanière avec sa jupe à fleurs, et son corsage comme un bouquet de fleurs largement ouvert " et ce marin à qui la mer dit << viens ! >>
Au 3e vers, " plissés " sonne " vieux " pour des mirettes de jeune-fille .
Une scène de la vie des femmes de marins qui pleuraient souvent bien résumé dans l'ultime vers !
papipoète

   GilbertGossyen   
13/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un bien bel hommage à ce monument du théatre et du cinéma (j'ai revu récemment les films avec Raimu, Orane Demazis et Pierre Fresnay, ils n'ont pas pris une ride). Dans ce poème on évoque le côté sensuel, le désir, qui, bien sûr, ne sont pas montrés dans l'oeuvre de Pagnol. J'aime beaucoup le dernier quatrain.

   Donaldo75   
13/2/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

Ce poème en alexandrins est sympathique, bien tourné même si parfois la métrique s'emballe quand on le lit à voix haute. Il rappelle bien l'oeuvre de Pagnol, et je suppose, au vu de l'incipit, que c'était le sujet.

Merci pour la lecture,

Donaldo

   Arielle   
14/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un clin d'oeil sympathique à l'oeuvre de Pagnol. Très visuelle la scène est pleine de fraîcheur et de grâce.

Le deuxième quatrain gagnerait à mon avis à tenter l'inversion pour éviter ce e de souffle à l'hémistiche :
Quand souffle le mistral ta jupette s’envole
Il me semble aussi que les vers couleraient mieux dans cet ordre en annonçant la strophe suivante :

Ah Fanny ! me dit-il, tu es bien trop frivole.
Quand souffle le mistral ta jupette s’envole
Et tu laisses jaillir ton rire trop coquin,
Allumant des éclairs dans les yeux des marins.

Mais c'est vous l'auteur bien sûr !
.

   Anonyme   
28/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Pieds-enVERS... Si ce couillon de Marius avait lu votre poème, ô peuchère, je suis sûr qu'il serait resté à quai !
Un bel hommage à Pagnol ainsi qu' à celles et ceux qui ont incarné ses personnages pour notre plus grand plaisir...
Bravo et merci pour cette bouffée provençale !

   Cox   
28/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Rare de voir un poème en vers bien réglés qui sache vraiment titiller par là ou ça coquine.
Oh bien sûr, ça reste très poli et élégant (est-ce un bien ou un mal ?), mais on sent tout de même ce côté charnel, qui est bien rendu. Le poème en général est très agréable, se lit bien et offre des images plaisantes. Que demander de plus ?

Je précise par ailleurs que, dans mon immense inculture, je n'ai pas lu Pagnol, et même qu'au milieu de la somme affolante de trucs qu'il me reste à découvrir, il ne figure pas a priori dans mes priorités :) Mais je tenais à signaler que votre poème peut s'apprécier en dehors de ça.

   leni   
28/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
ce poème respire les embruns

Dans ma petite jupe et mon corsage à fleurs
On me dit printanière admirant mes rondeurs,
Mes yeux un peu plissés s’habillent de malice
Et ça lui fend le cœur quand je montre mes cuisses.

On y est d'emblée ça lui fend le coeur

EEt ce marin a bien de la chance

Cependant c’est pour toi que se tend mon corsage,
Et si mon sein durcit sous ta main trop volage


Mais il faut compter avec les sirènes

ET va donc hisser les voiles....je resterai à quai



Magnifique et plus vrai que vrai
Merci Mon salut très cordial

Leni

   Vincendix   
28/2/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Pieds-enVERS,
Un plaisir double pour moi, celui de vous revoir et celui de lire un poème bien agréable.
Un joli tableau inspiré par Marcel Pagnol, chantre de la Provence. La belle Fanny et son accent, son joli corsage à fleurs et ses rondeurs, le mistral coquin qui laisse entrevoir un trésor… Un texte d’une grande fraicheur teinté d’un érotisme comme je l’aime.
Vincent

   Ramana   
28/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Juste deux petites remarques :
"Quand le mistral souffle ta jupette s'envole" : dans ce vers, le "fle" à la césure n'est pas très cool.
Ensuite, dans la deuxième strophe, la narratrice parle de son amant à la troisième personne ("Ah ! Fanny, me dit-il"), alors que dans les deux suivantes, sans transition, elle s'adresse à lui à la deuxième personne ; j'aurais préféré une continuité sur l'une ou l'autre personne.
Sinon je trouve ce poème très agréable à lire, et doté d'un fort réalisme sur les vicissitudes des passions humaines.

   Anonyme   
28/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Voilà le genre de poème que j'apprécie beaucoup. C'est bien écrit, sans prétention, les rimes tintent agréablement à l'oreille, et je suis fan de la trilogie de Pagnol.
Et puis enfin, Marius est pris la main dans le sac, avec la main sur ce sein, que l'on ne saurait voir !

   Anonyme   
28/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Charmant " clin d'oeil à l'oeuvre de Pagnol ".
" Et ça lui fend le cœur quand je montre mes cuisses."
" Quand le mistral souffle ta jupette s’envole
Allumant des éclairs dans les yeux des marins,
Et tu laisses jaillir ton rire trop coquin "
Hé hé ! Monsieur a bien le sens de la ...propriété, mais il préfère quand même la mer.

" Et si mon sein durcit sous ta main trop volage
Qui vient brûler ma peau, j’ai le front qui pâlit
Car je vois dans tes yeux la mer et ses roulis." beau passage.

Une lecture très agréable.

   Proseuse   
1/3/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Pieds-enVers,

Une lecture bien agréable où l' univers de Pagnol est retrouvé ... manque que l' accent !:-) mais on l' imagine ..
léger et juste ce qu' il faut coquin, j' ai bien aimé cet instant de poésie
Merci

   Bidis   
2/3/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'imaginais Fanny beaucoup plus sage. Mais on a bien l'air marin, le bruit des vagues et l'irrésistible grand large; l'écriture est fort belle.

   Francis   
3/3/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Fraîcheur, simplicité des mots, sensualité de Fanny font tout le charme de ce poème. Pagnol n'y aurait pas été insensible, j'en suis persuadé. Marius oublie tes envies de grand large et regarde cette petite dans son corsage à fleurs !


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