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Vincent
17/5/2015
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Alors, laisse –moi chanter tes mots,
Ceux qui se sont perdus dans les halliers, Ceux que j’ai cueilli aux feuillus du sorbier, Ils sont nourriture du poète et des oiseaux. et puis Que mes mots ne se fanent au soleil de midi, Au chant des pollens d’or et à chaque vallon ; Qu’ils fassent festoyer au velours des saisons, L’empire de nos sens au berceau de la nuit. enfin tout votre texte est magnifique Je veux grappiller au ventre des collines, Et au creux de leurs cuisses offertes je suis amoureux de votre écriture il en émane des sensations, des sentiments c'est de la force d'un arbre qui pousse dans le désert |
Anonyme
5/5/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
vous avez été bien inspiré par Senghor et vous avez trouvé de belles images à lui offrir. Toutefois, je trouve la seconde partie un peu moins forte que la première, à cause du troisième quatrain à partir de "Sur l'étoile...' jusqu'à "d'espérance.", peut-être parce que moins simple (pour ma lecture), de la belle simplicité du début. Cordialement. |
leni
17/5/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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èPieds-enVERS
Tout s'enchaine à merveille le ton est sobre Il est donné dès le premier quatrain qui est superbement écrit Alors, laisse-moi chanter tes mots, Ceux qui se sont perdus dans les halliers, Ceux que j’ai cueillis aux feuilles du sorbier, Ils sont nourriture du poète et des oiseaux. et les images s'enchainent; Ce fruit juteux de la semence d’espérance. et et ....le velours des saisons C'est un poème qui flirte en grande sérénité Bravo Merci à vous Salut cordial Leni |
Anonyme
17/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce poème nous dispense de fort belles images dont certaines discrètement sensuelles
<< Je veux grappiller au ventre des collines, Et au creux de leurs cuisses offertes Humides de la rosée. Offrir à mon poète Ma terre et ma gorge d’une clarté hyaline >> Bel hommage à ce Grand Homme. |
Francis
17/5/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Dans les terres arides, il suffit d'une ondée pour que l'acheb s'épanouisse. Dans les terres brûlées par le soleil, il suffit d'un amour pour que la vie triomphe. Ici, les mots sont des semences qui relient les syllabes et la nature, la sécheresse et la vie. Ce poème est un arc- en-ciel ! Un hymne à l'amour.
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Robot
17/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beaucoup de choses me plaisent dans ce poème, mais surtout les images et métaphores évocatrices comme au second et au troisième quatrain.
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papipoete
17/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonsoir Pieds-enVers; pour votre 3e poème paru sur ONIRIS, vous nous révélez un grand talent! Vous faites chanter les mots à merveille, sans musique. Vous offrez au Poète un trésor " grappillé au ventre des collines, et au creux de leurs cuisses offertes humides de la rosée " . Des images sensuelles traduites en vers limpides, et au langage jamais cru.
Que Senghor est gâté par tant de voeux (non pieux), et de vous lire tendre écrivaine, il doit " festoyer au velours des saisons " avec Aimé Césaire et quelques bons amis des lettres! |
Anonyme
18/5/2015
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Bonjour Pieds-en-Vers
Une gerbe d'images, toutes plus poétiques les unes que les autres. Une petite préférence pour "Que mes mots ne se fanent au soleil de midi, Au chant des pollens d’or et à chaque vallon ; Qu’ils fassent festoyer au velours des saisons L’empire de nos sens au berceau de la nuit." où vous reprenez un peu de l'incipit. Merci Pied-en-Vers et bravo. |
Anonyme
18/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je me souviens avoir étudié un poème de Leopold Sedar Senghor au collège.
Un bel hommage à ce fabuleux poète et homme politique hors pair, Président de La République du Sénégal durant vingt ans. De très belles images alimentées par des mots simples d'une grande force poétique. Bravo ! |
Mauron
18/5/2015
a aimé ce texte
Bien
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J'aime cette idée qu'on peut aller chercher des mots dans les halliers. Beau pastiche des Senghor, avec des mots précieux comme Césaire et lui les aimaient: la "clarté hyaline", avec des tournures précieuses, comme l'absence de "pas" après "ne se fanent". De la poésie "haute" et sensuelle. Des métaphores luxuriantes.
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Pussicat
22/5/2015
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J'aime beaucoup ! voilà... c'est, je crois, la première fois que je note un texte, sans le noter vraiment...
de belles images qui emportent, avec un bémol, mais léger, sur la 3e strophe que je trouve plus faible... mais : "Alors, laisse-moi chanter tes mots, Ceux qui se sont perdus dans les halliers, Ceux que j’ai cueillis aux feuilles du sorbier, Ils sont nourriture du poète et des oiseaux." et : "Que mes mots ne se fanent au soleil de midi, Au chant des pollens d’or et à chaque vallon ; Qu’ils fassent festoyer au velours des saisons L’empire de nos sens au berceau de la nuit." ...mais que c'est beau ! merci pour cette lecture et à bientôt, |
lala
28/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est tellement sensuel ! On voit, on entend, on sent, on goûte et surtout on imagine, on rêve, emporté par des flots d'images.
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Anonyme
29/5/2015
a aimé ce texte
Pas
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Pardonnnez-moi... mais ce texte est d'un convenu et sans conteste totalement surréaliste au point que je me pose la question si l'auteur n'a pas voulu ici écrire un texte d'humour au xième degré ?
Même grammaticalement cela ne fonctionne pas :"Je veux grappiller au ventre des collines, Et au creux de leurs cuisses offertes Humides de la rosée. " Et je ne cite que ce passage. Mais, un deuxième, quand même, désespérant pour la littérature : "Sur l’étoile, marier les syllabes du silence Harmonisant le fil de l’ombre et la lumière. Puis, dans un vertige, aimer au chant d’une prière Ce fruit juteux de la semence d’espérance." Où va-t-on ?... A l'arithmétique reine ? Surréaliste... |
Anonyme
5/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Oser repondre à Senghor, il fallait avoir du cran... Heuresement c'est fait de la plus belle des manières avec une panoplie de metaphores, juste que le 3eme quatrain est un peu de trop, un peu comme du bourrage ... Ce poeme peut rester dansles annales avec juste quelques modifications. Felicitations et continue à nous faire plaisir
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