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Vincente
10/7/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un poème agréable à lire, à la prosodie équilibrée, avec une mélancolie enveloppante.
Le temps du constat étant venu, s'impose le questionnement sur ce qu'on a fait de notre vie et sur les virtualités que l'on n'a pas saisies. De ce thème universel, il est bien difficile de rebattre les cartes de sa formulation, aujourd'hui dans ce texte autant que celle des occasions manquées. Votre singularité se trouve dans une recherche emprunte d'humilité, où votre seule prétention serait d'appuyer sur votre sincérité. Vos mots sont travaillés voire inspirés, comme par exemple dans : "Ni jouir de l'aiguail sur leurs corps veloutés" ou "Je connais à présent le bruissement de l'aile Venant ombrer ma peau au chant du crépuscule !" Votre vague à l'âme englue de ses langueurs l'expression générale, peut-être un peu trop, on a du mal à s'enthousiasmer pour votre évocation. Mais l'ensemble est émouvant et bien écrit. |
MissNeko
25/7/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un beau poème qui donne comme un "mea culpa" amoureux.
Il n est pas facile de savoir aimé.... C est ce que ce texte nous enseigne. Mais il n est jamais trop tard : "Aujourd’hui dans mes veines une sève renaît !" Le début du texte est assez nostalgique avec une tristesse sous jacente. Il semblerait qu après le vers cité ci- dessus, le temps d un amour solide pourrait poindre. Mais malgré un léger regain, il semble que le doute et la mélancolie soir toujours présente: pâlir / crépuscule. L amour n est vraiment pas chose facile Merci pour ce partage. |
leni
25/7/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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j'ai perçu beaucoup de sensibilité dans ce texte Sensibilité exprimée avec nostalgie
l'auteur plaide coupable SOIT! Je n’ai pas toujours su aimer la chair des roses Ni jouir de l’aiguail sur leurs corps veloutés, Pourquoi naissent-elles avec leurs lèvres closes Pour mourir en fanant sur les draps des rosiers ? et puis j'ai choisi les amours clandestines... et je connais à présent ..... VIRAGE affectif classique et bien écrit Merci à toi et Salut cordial LENI |
Anonyme
25/7/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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" Si j'avais su " combien de fois cette expression ne revient-elle pas durant le cheminement de notre vie.
Ce que l'on a fait, ce que l'on aurait pu, et ce qu'on a omis. Je trouve que cet état d'âme est bien rendu ici. De belles images ornent cette poésie aux accents mélancoliques. " Je n’aurais pas troublé l’amour prude des vierges Sur une aube sanglante qui s’allonge lascive. " "Pourquoi naissent-elles avec leurs lèvres closes Pour mourir en fanant sur les draps des rosiers " Mais il y a le présent et l'espoir qui renaît " Aujourd’hui dans mes veines une sève renaît ! " |
Vincendix
25/7/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Pieds-enVERS
De la nostalgie, des regrets, des tranches de vie avec ses douceurs et ses épines, un bilan un peu déséquilibré que le dernier quatrain revalorise et après tout, c’est le présent qui compte. Je crois que chacune et chacun peut avoir des conclusions similaires quand l’horloge sonne 60 coups… |
papipoete
25/7/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Pieds-enVERS,
Si j'avais su... qu'aurais-je choisi entre " l'amour prude des vierges ", ou celui des " passions clandestines " ? Le premier où l'on fusionne le meilleur et aussi le pire ? Le second où l'on s'aime quand on se rencontre en cachette, s'aime de chair principalement ; mais parfois au prix de ne pas avoir de l'autre, l'exclusivité ! Femme abandonnée, je sens pourtant le bonheur couler dans mes veines, cette sève qui bientôt donnera la vie ... NB j'ai appris un nouveau mot " aiguail " que je m'empresse de ranger dans un tiroir de ma tête ! Des vers forts " avec toi j'ai appris l'amour et ses épines mais j'ai ligaturé la douleur qui saignait " et le dernier quatrain où l'espoir resplendit ! Mon commentaire s'éloigne peut-être de votre idée, mais il est mon ressenti ... |
Sodome
26/7/2016
a aimé ce texte
Pas ↑
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Cette aube sanglante déborde comme il faut, mais je ne comprends pas pourquoi elle est lascive. Elle s'étire et craque comme un vieux chewing-gum. Le vers des lèvres closes, celui de vos veines, ont une rythme gênant, pas en accord, me semble-t-il.
Ces roses, ces rosiers, ce velouté, on les connaît un peu trop ; des prunelles qui fleurissent, des naissances et des ailes... Bon, je passe peut-être à côté d'un gros quelque chose, mais je ne comprends pas le poème. Désolé |
dom1
28/7/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Rien que le titre me plaît. Ensuite c'est une gageure d'inscrire du corps à cette phrase. Vous y arrivez et ce n'est jamais facile. On reste néanmoins sur sa faim, ce qui est bon signe car la fin laisse toujours sur sa faim quand on ne sait pas...
Dominique |