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Anonyme
15/4/2012
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Bonjour Anouch... N'y voyant point de refrain, je suppose que c'est un slam. J'aurais aimé l'entendre déclamer mais je dois donc me contenter des paroles. Le moins que l'on puisse dire c'est que c'est un texte sombre, sans espoir d'avenir. Je ne prendrai pas parti, ça n'engage que l'auteur. J'ai retenu quelques passages bien tournés comme :
Des goûts d'égouts Dégoût de tout ou encore... Un rire d'enfant en noir et blanc. N'étant pas assez qualifié pour noter ce genre poétique je me contenterai de dire à l'auteur ce que j'aurais souhaité lire en conclusion, ce qui était évidemment ici impossible... N'oublie surtout pas de vivre, La Vie est un si beau cadeau... Quand bien même ce grand Livre N'est pas toujours Eldorado |
leni
15/4/2012
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Ce texte bien écrit respire la tristesseIl n'y a pas la moindre lueur d'espoirLa vie ne vaut rien MAIS POURTANT on dit rien ne vaut la vie!Et je m'endors quel soulagement Dans l'ordre apaisé du néant Ce finale m'a donné le coup de grâce Je respecte la pensée d'autrui
Et surtout je ne juge pas!! |
wancyrs
15/4/2012
a aimé ce texte
Bien
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Salut Anouch.
Je n'ai pas aimé ce "rire d'enfant", ni ces "fleurs fanées" qui reviennent un peu trop, mais j'ai aimé le rythme de ce slam. Les assonances sont bien trouvées, les rimes moyennes, et le leitmotiv qui sert de refrain une jolie recommandation. Même si je le pense facile à déclamer, j'aurai aimer entendre une version de l'auteur, pour en juger pleinement. |
Charivari
20/4/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour. Apparemment, vous nous avez indiqué qu'il s'agissait d'un slam, mais personnellement, je vois plutôt ça en chanson, à cause de la découpe symétrique en couplet et de la présence d'un refrain, "Alors surtout n'oublie pas de vivre / Surtout n'oublie pas d'être ivre".
Sinon, au niveau du texte, je ne suis pas emballé par le fond, parce que je trouve ça très évasif, c'est un malaise général qui reste un peu trop dans le flou à mon goût. Quant aux jeux de sonorités comme "sens, inconscience, etc", c'est déjà vu mille fois (d'ailleurs, j'ai trouvé la rime de "sens / non-sens" un peu limite). Il y a néanmoins des images efficaces, comme "l'odeur de la mort en dessous", "Douce saveur de cyanure", ou "l'ordre apaisé du néant", une bonne construction et une certaine atmosfère. PS : "des goûts d'égouts, dégoût de tout", la nuance de ces trois homonymes, ça ne fonctionne pas du tout pour un slam ou une chanson, parce qu'il s'agit d'un texte écouté, et du coup, l'auditeur va juste entendre trois fois le son DÉGOU, ce qui, à mon avis est un peu trop (enfin, tout dépend de la mise en musique ou la façon dont ce sera dit) Bonne continuation |
funambule
23/4/2012
a aimé ce texte
Un peu
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J'aime l'idée même si elle n'est pas très originale, on en demande pas forcément tant en chanson pourvu qu'il y ait une certaine efficacité dans l'écrit. Je dois avouer que je suis plutôt mitigé de ce côté bien que le choix des mots ne s'égare pas. Le côté "dégout" (je ne parle pas "du" passage) est bien contrebalancé par l'idée fondatrice mais dérive un peu trop cependant vers un pathos finalement contre productif qui laisse assez peu de respiration (psychologique) au "n'oublie pas de vivre". Du coup, on y crois "moyen" et on se demande quel est le message. Pas de souci pour un éventuel passage en musique... assez peu d'intérêt cependant en l'état.
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Hecko
30/8/2012
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Une profonde détresse se dégage de ce texte.
Ici l'existence est pestilence, elle a "des goût d'égouts" mais ses relents sont également amers, comme si ces "fleurs fanées" et ce "rire d'enfant en noir et blanc" faisaient écho à un bonheur passé désormais révolu. La colère transparaît également dans ce texte. Un colère dirigée contre cette vie sadique qui s'est un jour parée de sens pour mieux amorcer sa descente vertigineuse vers la vanité. Plus on s'élève et plus dure sera la chute pour reprendre le proverbe. Que d'ironie acide dans ces vers : "Alors surtout n'oublie pas de vivre". Enfin quoi ? La déprime, la mort ça dérange voyons, vis, souris et tais toi donc. Cet effet est accentué par la rime entre "vivre" et "ivre". Puisqu'il faut vivre, puisque le suicide importune, il faut trouver des ersatz, de l'oubli en bouteille (ou ailleurs dans le monde formidablement cosmopolite des drogues) afin de ne pas trop souffrir. Toutefois, il ne fait aucun doute que le seul salut réellement envisagé comme définitif et efficace est la mort, vécue ici comme une délivrance, sur laquelle se termine ce poème : "Et je m'endors, quel soulagement/ Dans l'ordre apaisé du néant" Même si ce texte peut sembler choquant en ce qui concerne les idées qui y sont développées, je pense notamment au mépris de la vie très présent qui ne manquera pas de provoquer chez certain une totale indignation (et je dis cela sans porter de jugement de valeur), pour ma part, j'ai apprécié cette beauté morbide et malsaine. Auteur, si tu ressens réellement ce que tu écris alors reçoit mon soutient (assez inutile j'en convient). Je ne te ferai pas l'affront hypocrite de te murmurer que la vie est belle, que c'est un cadeau (Alors surtout n'oublie pas de vivre) car en ce qui concerne la tienne je n'en sais rien. Je veux juste te dire de peser tes choix avec soin, il y a des actes qui ne permettent aucun remord. |
Anonyme
8/7/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Est-ce la journée qui veut cela, mais j'ai du mal en première lecture avec cet écrit là aussi, seconde lecture et là les mots imposent leur teneur, leur tempo. Chanson ou Slam, je pense les deux possibles, le texte est là, avec de la présence, de la personnalité.
Malgré tous les aléas de la vie j'aime beaucoup ce que dit clairement cette phrase "Alors, surtout n'oublie pas de vivre". Au milieu de ce monde qui semble déboussolé, toi ne perd pas le Nord, continue de conduire ta vie, de mener le bateau à bord malgré la tempête. Même si le côté pessimiste est très appuyé dans cet écrit, je pense que l'espoir n'est pas vain. L'ensemble de l'écrit m'a convenu, pourtant je ne suis pas très "fan" de ce genre de texte, mais là il a un petit côté "prenant" qui m'a accroché. J'y ai vu une certaine vulnérabilité. |