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BlaseSaintLuc
8/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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je suis totalement fan du style , ce mode d'écriture est compatible à mon âme poétique, c'est du libre à n'en pas douter , ça ne lasse pas du genre pourtant éculé
"Peut-être aurions-nous mieux fait de ne jamais partir aux écumes du temps de ne jamais quitter l'embrasure de nos âmes." c'est beau comme entame et le final "Sa nudité est comme la tristesse Nul aliment ne la rassasie." bon évidement " nul amant ne la rassasie" c'était peut être trop avec un sens trop appuyé merci pour la lecture |
Anonyme
29/4/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Antadriel,
25 ans, dites-vous dans vos civilités ? Rimbaud, cet ado insupportable, peut bien aller se rhabiller en enfer. C’est tellement beau de lire un poème sans bluff, de sept à soixante-dix-sept ans, tellement surprenant de trouver des poètes qui avec des mots de cour d’école savent nous dire qu’ils ont tout compris du rôle de la poésie. « L’aube d’une fenêtre » dit plus qu’une page entière d’un romantisme dépassé. « Je ne veux pas dormir elle est mon rêve constant ». Mais si vous dites ça à une nana, elle ne veut même plus faire l’amour, elle devient intouchable. Vous parlez trop bien aux femmes, jamais je ne sortirai avec vous en boîte de nuit. « Peut-être aurions-nous mieux fait de ne jamais partir aux écumes du temps ». Là vous élevez le lyrisme très haut. Je sentais que j’allais être envoûté, mais jamais je n’imaginais « quitter l’embrasure de nos âmes ». C’est comme si j’avais gratté mon classique à la paille de fer. « Son dos où flotte une histoire que nous savons silencieuse ». Avec vous, impossible donc de dormir. Ça y est je sue, je commence à compter les gouttes. « Il a fallu apprendre yeux clos d'un naufrage de ténèbres ». Bon j’arrête, je suis pas obligé non plus de mourir aujourd’hui. Frenchkiss survivant malgré lui |
papipoete
29/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Antadriel
" apprenti " onirien, qui ne semble pas avoir à apprendre beaucoup de la poésie, dont votre plume nous fait ici un brillant étalage ! Le héros nous brosse les traits de son aimée ; la ligne de ses courbes dont il ne se lasse jamais, et alors qu'il faudrait dormir ( pour se reposer de ces joutes charnelles ), il la regarde à s'en fondre les yeux... Il y a aussi ces mots d'amour " prononcés à mi-voix " qui lui reviennent, le bercent ; mais il ne veut pas dormir ! NB je ne comprend pas toutes les subtilités, que l'auteur distille au détour d'un délicieux vocabulaire ; mais justement, c'est si bellement écrit (en vérité j'aime davantage/la lumière qui irrigue sa pudeur ) par exemple, que je suis épaté ! C'est beau comme la rosée sur une fleur au matin ! Bravo Monsieur l'Apprenti ! |
senglar
29/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Antadriel,
"Inch Allah" m'a sauté à l'oreille quand j'ai lu cette poésie... "J'ai vu l'Orient dans son écrin Avec la lune pour bannière Et je comptais en un quatrain Chanter au monde sa lumière" Cette Femme que je ne suis pas parvenue à cerner je me dis que ce doit être l'Orient même ainsi que dans la chanson d'Adamo... avec ici "l'embrasure des âmes une femme anonyme (commode et général à la fois) la lumière qui irrigue un naufrage des ténèbres mon rêve constant promesses vers l'aube d'une fenêtre (on retrouve l'embrasure...) une aile de passage" car il y a une promesse de... avant que don. Le narrateur-poète se projette et projette par le truchement de... Tel est mon sentiment car la chair est rêvée (curieux ces grains de beauté... comme une carte... du ciel ?) plus que carnation bien que temporelle. Je me dis qu'on est peut-être dans la prosopopée ou l'allégorie... A l'auteur de me le confirmer ou de l'infirmer... senglar |
Anonyme
29/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Dès les premiers vers le lecteur se rend compte que la poésie est bien présente ; de fort belles images et un style particulier enluminent ce libre.
Je n'ai pu définir véritablement s'il s'agit d'une femme, ou de l'Orient même, dont parle le narrateur. " J'aime sa chair infatigable j'aime son dos où flotte une histoire que nous savons silencieuse pour les autres en vérité j'aime davantage la lumière qui irrigue sa pudeur. " cette strophe m'inciterait à penser qu'il sagit de la terre d'Orient.(?) Une belle poésie. |
Anonyme
29/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Antadriel ( on dirait un pseudo d'ange... )
Que voilà une belle plume ! C'est très beau et musical. Cela se lit avec ravissement Chaque image vous emporte : "aux écumes du temps", " l'embrasure de nos âmes" ou " j'ai connu la plaie d'une aile de passage" qui reste mystérieuse . Et l'on vous relit sans trêve. Merci pour ce beau texte d'amour. |
Davide
30/4/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Antadriel,
Un titre particulièrement beau pour honorer un poème qui ne manque pas d'exotisme. Quelques formulations ont cependant dérangé ma lecture, notamment ce "me direz-vous", apostrophe inopportune qui retire du charme à la suavité de l'instant, presque solennel. De plus, je ne trouve pas très élégant le passage suivant à la syntaxe "contournée" : "yeux clos d'un naufrage de ténèbres et la peau épousée de grains de beauté temporelle." Enfin, je n'aime pas cette fin familière, avec ce "rassasie", qui manque à mon sens de délicatesse (dans le registre du poème). En revanche, le raffinement poétique frôle les sommets dans cette "embrasure de nos âmes" ou dans cette "lumière qui irrigue sa pudeur". Je relèverai le passage suivant comme une merveille de lyrisme, le poème tout entier semble contenir dans ces quatre vers ; tout y est magnifiquement suggéré (ou crié, c'est selon...) : "promesses de son regard tourné vers l'aube d'une fenêtre où j'ai connu la plaie d'une aile de passage." Je retiendrai de ce poème l'émotion troublante et la beauté de l'écriture. Merci du partage, Davide |
Provencao
30/4/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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"J'aime ce que nous prononcions
d'amour à mi-voix avec peine me direz-vous car il a fallu apprendre yeux clos d'un naufrage de ténèbres et la peau épousée de grains de beauté temporelle." J'ai lu et parcouru attentivement ces vers, et j'y ai découvert cette habilité à dessiner et à ecrire les sensations, les émotions d'un vers à l'autre. Cette rencontre "des mille baisers" avec la passion, la fougue qui les entourent prend deux facettes à mon sens : une facette des sens qui intervient, où vous nous démontrez les constructions successives en jeu dans l'émotion et cette force de l'écriture que vous avez à nous les décrypter. L'autre facette se dessine dans la description diffuse des mots usités ( anonyme, chair, grains de beautés...) fortement perçus et vécus et se fixant dans l’âme, aux écumes du temps. Quelle belle écriture !!! Au plaisir de vous lire Cordialement |
Castelmore
30/4/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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L’orientalisme vous a submergé et l’odalisque d’Ingres vous emporte...
Ah son dos ! Sa pose lascive ... et pudique à la fois. De bien belles images pour nous dire ce rêve éveillé, cet envoûtement. J’aurais préféré pour ma part une prosodie classique pour encore mieux nous imprégner de cet univers. |
Lulu
30/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Antadriel,
J'ai vraiment beaucoup aimé ce poème qui m'a semblé fort d'un point de vue rythmique. On sent un ton, une voix très appréciables, et réussir cela en vers libres procure un vrai plaisir de lecture. J'ai aimé qu'il y ait cette espèce de polyphonie aussi, du fait de l'emploi de différents pronoms. Dans un premier temps, il y a ce "nous" qui englobe un toi et moi ou un vous et moi… comme ici "Peut-être aurions-nous mieux fait / de ne jamais partir aux écumes du temps" ; "nos âmes"... Puis, il y a cette troisième personne "une femme anonyme" qui semble donner aux premiers mots une autre perspective d'évocations. Le lexique me plaît tout autant "de ne jamais partir aux écumes du temps" ; "l'embrasure de nos âmes" ; "l'automne d'une chambre" ; "la peau épousée de grains" ; "une aile de passage"... L'ensemble est vraiment très beau. Nous sommes face aux mots, mais il y a aussi beaucoup de reliefs, comme un regard porté sur des souvenirs proches et lointains, notamment du fait du premier quatrain. On passe ainsi du conditionnel au présent par la suite… Un présent très vif où le "je" prend sa place aux côtés de la personne aimée. Puis, dans le présent, toujours, ce qui persiste "J'aime ce que nous prononcions", comme dans une nostalgie heureuse. Très beau, disais-je, mais aussi très délicat. Bonne continuation. |
Pouet
30/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bjr,
je me joins aux autres pour dire que j'ai moi aussi beaucoup apprécié ce texte. Il s'en dégage un surréalisme "discret", tout n'est "pas clair comme de l'eau de roche" et c'est tant mieux n'étant pas forcément un adepte du "sens prémâché". De jolies métaphores donc, une écriture évocatrice pour ce beau poème aux accents romantiques. Au plaisir de vous lire. |
LuluDwild
30/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Le titre interpelle d'emblée et invite à la lecture qui s'annonce d'une douce chaleur, et volupté. J'ai beaucoup aimé la lecture de ce poème qui est d'une très belle fluidité, sa forme illustre le poème, il m'a donné le sentiment que les mots volaient tel un voile en lin. C'est très pur, aérien, sincère. Bravo. |