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Anonyme
16/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour AntoineB,
Votre poème commence par son titre. Trois points de suspension et j'ai aussitôt envie de savoir ce qui ce trouve derrière...ce voile. Mais si c'est juste une reprise des premiers mots (souvent quand il n'y a pas de réel titre au poème)" l'accroche" est faite. Beaucoup de noirceur derrière ces voiles, de la musique -par des allitérations, assonances et des rimes, le deuxième paragraphe est particulièrement réussi à mes yeux. Et c'est un "réel" bien "crasseux" que nous décrit ce narrateur. Son réel, bien sûr au travers de ses yeux. Composé d'un passé traumatisant et des images parvenant aux yeux de ce "ressuscité". Et toute la force du texte est là. Les oiseaux, les enfants voisins, les odeurs, les gens, tout est lointain ou laid, transfiguré par la douleur du narrateur ; qui n'a pas oublié le cynisme, cependant, la dernière phrase entre parenthèse est terrible ! Globalement un poème très fort, composé avec beaucoup de soin; Bravo et merci ! |
hersen
16/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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A tort peut-être, je vois un accident de voiture qui laisse le narrateur seul dans sa douleur.
La souffrance morale lui fait alors voir le monde sous un voile crasseux, puisque ce qui en faisait sa lumière est parti. Très beau texte sans concession. La douleur semble lui montrer le monde tel qu'il est, si moche. Le champ lexical de la laideur bien fourni ne laisse pas de doute sur l'issue. Dernière strophe très forte. Merci |
Vincendix
16/12/2015
a aimé ce texte
Pas
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Un texte peu réjouissant et que je ne vais pas lire plusieurs fois.
Même s’il se termine par des éclats de rire comme pour faire comprendre que c’est une blague, je le trouve un peu trop « crade » à mon goût. De ma fenêtre, je vois des petits oiseaux, ils ne suffoquent pas sur les branches, au contraire, ils sont joyeux et heureux. |
Lulu
16/12/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour AntoineB,
personnellement, je n'ai pas compris la présence de ces éclats de rire, mis entre parenthèses à la fin. Il me semble que cela gâche un peu l'ensemble du texte. Faut-il y voir une autodérision ? Je ne sais. Indépendamment de cela, j'ai bien aimé ce poème que je n'aurais sûrement pas écrit, car je ne partage pas l'expérience de son locuteur. Un accident de voiture, a, semble-t-il, fait basculer le regard vers le sombre et la laideur des choses. Cela peut se comprendre. L'humeur est vagabonde et peut nous faire voir la réalité selon ce qui se trame au plus profond de nous-mêmes. De fait, je comprends que l'on puisse ne plus se réjouir d'entendre le chant des oiseaux, par exemple. Je trouve, d'ailleurs, que c'est bien rendu dans votre texte. Tous mes encouragements pour la suite. |
Anonyme
16/12/2015
a aimé ce texte
Pas
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Je ne sais réellement que penser de ce texte, parce que la phrase entre parenthèse (Éclats de rire), est déstabilisante. Elle vient presque à remettre le récit du texte en question. Je trouve qu'il en est un peu trop fait, vos mots s'accompagnent d'adjectifs que je trouve excessifs, et c'est ce qui me crée problème. "La douleur" s'offre trop en spectacle.
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Pouet
22/12/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai aimé le ton de ce poème, "ils sont moches et rigolos les gens"...
Original dans l'expression ai-trouvé dans l'ensemble. Un texte qui parle du "pire" avec une certaine légèreté, sans "pathos" (dont il était question récemment). J'aime particulièrement les trois dernières strophes mais le reste me plaît aussi. Un vrai bon moment passé à vous lire. |