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Poésie libre
anton : Mots sucrés
 Publié le 13/08/17  -  5 commentaires  -  1452 caractères  -  119 lectures    Autres textes du même auteur

C'est du premier jet.


Mots sucrés



Verte brousse jungle, bruyante grouillante des fourmis noires tâtonnantes, tarentules tentantes et
jaguar au regard… perdu.
Amer rêve, songe enivrant, vent frais et bruissement du temps, feuille.
Homme fleuri.
Flop flop de l’oiseau lourd qui part de la branche.

Jaune musique du désert nectar thé ruisselant, danse femme dans les parfums de folie.
Du fruit, gros, tombe éclate et jaillit… le poison, flèche sifflante dans l’air blanc, brouillard.
Flèche du vieil olivier oublié ; clef de la félicité.
Lait chaud gras et gros, bullant moussant,
Mouche viande, chaude et faim,
Rot du savoir, chaleur d’accouchement.

Rouge crachat glissant long sanglant, coulant sur la pierre et brûlant – pierre – de leur cruauté et de leur misère.
Rouge ardent et plus que puissant, souffrant immanent, émanant de la plaie riche.
Flamme toujours, morte flamme,
Cendre et narine, cramoisi poudreux.
Étonne acétone qui es-tu ?
Intérieur sang.

Bleu déchaîné océan hurlant dans l’éther infini et la peur étonnante, Vous saisit pétrifie !
Le silence et la nuit qui tangue, bleue. On croirait entendre la pluie…

De ses bois piquant, arbre noir dur profond, résonne, silence obscur et plein, on attend et le cri… du fou, du loup, du tout.
Et l’univers frémit, se recroqueville et plie, se recroqueville et plie en riant.
Sonore et le loup sourit.


 
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   Vincent   
13/8/2017
Commentaire modéré

   papipoete   
13/8/2017
 a aimé ce texte 
Pas
bonjour anton,
mots sucrés me donnèrent envie de venir y goûter ; je ne découvre finalement qu'acidité et âcre odeur qui pique le nez !
Des mots sucrés qui dérangent, et donnent la chair de poule à l'image des 2 derniers vers où le monstre se plie en riant alors que le loup sourit !
NB certes, on peut écrire sur tout, ne pas forcément rire de tout, mais en vous lisant, j'ai l'impression d'être au volant d'un camion remontant la baie des anges ...

   Louison   
13/8/2017
bonjour,

L'énumération des moments, sans verbe, aurait pu être agréable, mais le choix des mots m'a mise mal à l'aise et je n'ai pas aimé.

Je n'ai pas compris ce vers:
"Cendre et narine, cramoisi poudreux", pourriez vous m'éclairer?

Parfois, on ne comprends pas toujours un texte, ce que l'auteur veut montrer est un peu obscur, mais la prosodie enchante, ici, je n'ai pas ressenti de plaisir à la lecture.

Vous dites que c'est un premier jet. Un premier jet d'écriture? dans ce cas, je comprends mieux.

Mais ce premier jet est peut-être ce jet de sang: "Rouge crachat glissant long sanglant", et j'ai mal compris.

Je suis passée à côté et j'en suis navrée.

Je reviendrai plus tard mettre une appréciation, après une ou deux relectures.

   Marite   
13/8/2017
Comme l'impression d'une succession de mots, griffonnés à la hâte sur des papiers volants et qu'un coup de vent aurait emmêlés. Impossible pour moi d'y trouver une sensation ou un ressenti ... peut-être que l'auteur pourra nous expliquer en ouvrant un forum.
Le commentaire de Bipol m'a amusée ...

   Robot   
13/8/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Je ne dirai pas que ça m'a déplu. Cependant j'ai eu du mal à pénétrer dans ce texte qui m'a paru par moment un peu fourre-tout, désordonné. mais peut-être était-ce là l'effet recherché. Lu sans que je ressente suffisamment un sentiment qui vienne me secouer.

En fait, je crois que ce texte est avant tout une description adjective, un récit qui ne fait que dire et auquel l'absence de verbalisation retire l'émotion qui ne transparaît à aucun moment.

Je n'en retiendrai que l'excellence de l'écriture mais est-ce suffisant ?

   Anonyme   
22/8/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Même après plusieurs lectures, je suis toujours autant dans le flou.

Rien ne me guide, tout m'éparpille, je vous lis, et la confusion
s'installe, plus j'avance et moins j'arrive à vous suivre.
Je suis complètement perdu.

Et pourtant j'insiste, mais je n'en connais pas vraiment la raison.
Est-ce peut-être parce que vous attisez ma curiosité, dans ce phrasé qui semble dire tout et rien.

L'incompréhension suscite ce malaise qui me fait me demander, quelle peut être la raison d'un tel écrit sous cette formulation, qui à mon goût me paraît bien étrange, en définitif.

Votre texte a ce petit côté atypique mais hélas cela ne suffit pas à mon plaisir, vous m'avez "privé" d'un ressenti.


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