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Poésie libre
antone : Ivre
 Publié le 25/08/10  -  7 commentaires  -  894 caractères  -  193 lectures    Autres textes du même auteur

Mon amour te va comme un rouge à lèvres...


Ivre



Ivre je vous veux, martyr inlassable
Belle amie de soi caressant les porcs
Entre deux brasses courtes, approche
Et virez sur le flanc, l'angoisse

Ivre, je vous désire avant tout sale
Hôte du soir, tâtant les murs
Langoureux crépuscule où
S'enlacent hasard et solitude

Ivre, à la salive indélébile
Choyez vos gants de crainte
Abats de velours empruntés au désespoir
L'arôme devine la robe et frôle

Ivre, la poignée de la porte
Laissez-moi trépigner choir trembler
Laissez-moi entrevoir les lustres à cheval
Gamberger, me répandre sur vos draps

Ivres, mon amour vous siéra
Comme un rouge à lèvres en cavale
Ivre, plus encore, buvez

Buvez vous qui n'avez plus à vomir
Buvez vous qui n'avez plus à vociférer
Buvez vous qui n'avez plus à vous soucier du pire


 
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   Maëlle   
18/8/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le poéme découpe un personne (le lamine au passage) esquisse une histoire - dont on espére qu'elle ne sera pas. Bref, trace à la fois une scène et la violence qui s'en dégage.

   LeopoldPartisan   
19/8/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Qu'est ce qui fait que l'on apprécie un texte ou pas ? Mystère et décoction d'alambique !
Depuis quelques temps, j'éprouve habituellement de plus en plus de difficultés à apprécier un poème écrit par un auteur du 21ème siècle, comme si celui-ci vivait toujours au 19ème siècle, dont il ne peut à moins d'être tombé dans une fontaine de jouvence, en avoir eu une réelle connaissance en dehors d'une culture exclusivement livresque. Voilà qui est dit.
Ici c'est apparement l'exception qui confirme la règle. J'aime et je dirais même plus j'aime vraiment beaucoup.
Pourquoi parce qu'il y a une sincérité réellement imtemporelle dans le propos de l'auteur. Cela va de Verlaine (Roi de l'absinthe) à Bukovski (roi des bleus, ramassé sur la gueule dans les bouges de Los Angeles). C'est fort, puissant, certaines rimes et ambiances m'ont immédiatement plongé dans l'univers pictural de Félicien Rops. : http://www.lecoindelenigme.com/image/tentation-st-antoine-felicien-rops.jpg http://www.herbaut.de/bnoel/A_propos/Expo_musee_FRops/FRops_Gandin.jpg
Bravo

   wancyrs   
20/8/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Beaucoup d'erreur de syntaxe rendent presque incompréhensible ce poème.

Dans la première strophe, l'auteur s'adresse à un tiers à la 2em personne du pluriel, mais conjugue des verbes au singulier. On ressent la beauté de l'idée, mais la difficulté d'expression.

La deuxième strophe est belle, et j'ai aimé

Langoureux crépuscule où
S'enlacent hasard et solitude

Dans la 4em strophe, le 2em vers manque de ponctuation .

À la 5em strophe, je ne comprends pas pourquoi le "ivres" prend "s"

Bref, un texte écrit trop vite, le revoir avec attention serait bénéfique pour l'auteur

   Anonyme   
25/8/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Ah, je regrette les quelques virgules. J'm beaucoup les moments non ponctués, je me demande si le tout n'aurait pas été mieux sans ponctuation du tout. Ou alors, juste en ponctuant par la forme - saut de ligne, espaces, etc - histoire de préserver le rythme.
Certains détails Belle amie de soi gants de crainte me semblent là uniquement pour le jeu de mots (soies de porc - gant de crin) et je le déplore.

La fin, avec les répétitions me plait, dans sa façon de dénoter avec le reste.

Une poésie intéressante, que je sens en retenue, ce qui altère un rien mon appréciation. Mais un moment de lecture agréable néanmoins.

   framato   
25/8/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Je comprends mal l'utilisation / non utilisation de la ponctuation qui me fait parfois penser à un jeu de hasard. Ici cela nuit d'autant plus au rythme que l'occupation de l'espace n'impose pas non plus de respiration naturelle au texte
(ex non exhaustif :
"Langoureux crépuscule où
S'enlacent hasard et solitude"
l'enjambement n'apporte rien au rythme, au contraire).

Il reste un climat assez bien rendu (si j'ose dire) mais sans doute pas assez poussé. L'ivre en anaphore semble artificielle, et il manque un peu de houle ou de tangage pour que l'on arrive vraiment à l'état de nausée.

antone, il me reste à vous remercier d'avoir offert ce texte (avant d'entamer le Lagavulin)

   Loreley   
7/10/2010
pour ma part j'ai vraiment apprécié ce texte, à la fois rude et authentique, je trouve qu'on ressent assez bien l'impression de désordre et de confusion provoqué par l'ivresse...

Merci!

   Anonyme   
24/7/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Plusieurs lectures, et je suis toujours aussi peu sensible à cet écrit.
Il ne m'apporte rien, je reste dans l'indifférence totale, parce que j'ai l'impression d'être en pleine confusion, mon esprit a bien du mal à suivre.

Je ne suis pas fan de ces textes, qui sont comme des borborismes, je trouve assez intéressant de vouloir être original, mais pour moi, là je n'ai pas le cas.

Je ne retiens rien de cet écrit malheureusement.


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