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Vincent
11/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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le grincement d’une charrette
d’un vieux cheval l’hennissement un vent fou que rien n’arrête et qui se perd à travers champs même pas une amourette et de la cendre dans le cœur dix francs le bouquet de violettes et pas de prix pour un bonheur… bonjour votre texte est jeune et gai il me fait penser à Prévert less images sont sautillantes et jolies un samedi qui dégringole et la poésie est lancée j'ai beaucoup aimé |
Raoul
11/1/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Pourquoi pas…
J'apprécie assez la forme en octosyllabes qui donne un côté galopade moderne au texte, la succession des visions plaisamment articulées en quatre vers, la sécheresse de la fin qui donne l'impression que le texte aurait pu continuer d'avantage mais s'arrête là pour des raisons presque indépendantes de la volonté de l'auteur… Ce que j'aime moins, c'est l'intemporel en noir et blanc (voir sépia) des clichés à la Doisneau qu'entretient le vocabulaire volontiers daté - "rigole, écolier, couchant, charrette, amourette" -, pour moi, ça manque un peu de contemporain. Me gêne aussi le L et son apostrophe devant hennissement, bien que depuis Roubaud tous les jeux et approximations grammaticales soient tolérées et source(s) même de poésie. Du reste, c'est peut être ça qui me "chagrine" le plus : la dichotomie forme assez moderne / fond nostalgique. |
Anonyme
13/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dans cet écrit, j'ai remonté le temps, vos images ont rencontré mes images, elles se couvrent de la poussière du passé, rempli d'une tristesse déchirante, qui se concrétise dans cette dernière phrase "et pas de prix pour un bonheur".
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papipoete
14/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est très beau, un poème de la rue, comme goualé par un artiste du trottoir, mais pourquoi donc, ne pas ponctuer!
C'est très beau, mais cela le serait davantage, avec un petit coup de plume, pour une virgule, un point? Je ne m'y fais pas, mais tout de même, c'est très beau ! |
Anonyme
30/1/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Dommage que je ne supporte guère l'absence totale de ponctuation mais j'aime bien ce petit texte fait d'impressions comme un tableau de peintre ou des poésies de Maurice Carème que les enfants apprenaient à l'école. J'aimes surtout le premier quatrain et les derniers vers très représentatifs de ce que j'ai dit plus haut. |
Anonyme
30/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai fait une très agréable balade dans votre rue. Je n'ai pas fait de retour en arrière, c'est vous qui avez mis du passé dans mon présent au début. Et puis à la fin, j'ai vu une petite marchande de violettes et j'ai compris que c'est elle qui nous racontait la rue. J'ai pensé à " La petite marchande d'Allumettes " conte d'Andersen cher à mon coeur d'enfant. Et là, vous m'avez vraimant fait faire un retour en arrière. :-) |
Francis
30/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un beau texte qu'on pourrait faire réciter à des enfants. Dans la rue, le vent emporte les souvenirs : images, bruits... Des enfants qui jouent dans une flaque d'eau, le pas lourd des chevaux sur les pavés, le ballet des feuilles mortes... C'est simple, poétique, avec une nostalgie au parfum de violette.
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Anonyme
30/1/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le tableau d'une rue, bien campé. Une écriture fluide (si l'on fait abstraction de l'absence de ponctuation) et de belles images ; une autre époque... " de l’eau sale dans la rigole
pour les bateaux d’un écolier " . |
Anonyme
30/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour antonio... j'ai beaucoup aimé cette balade en votre compagnie dans une rue que les moins de cinquante piges n'ont pas connue...
Dégringoler les marches du calendrier, il fallait y penser ! Le manque de ponctuation ne m'a nullement dérangé dans cette suite d'octo syllabiques alors que bien souvent je peste contre ce mode d'écriture. Juste un détail, pour mieux coller avec le temps des charrettes j'aurais bien vu dix sous à la place de dix francs... Un détail sans importance qui n'enlève rien au plaisir de lecture. Merci pour ce samedi qui dégringole... un samedi matin ! |
troupi
30/1/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Délicieusement suranné ce poème qui parle d'une rue que j'ai bien connue il y a longtemps mais dont je me souviens parfaitement.
Serions-nous dans un quartier populaire de la ville rose ? peut-être puisqu'il y a des violettes. Moi aussi j'aurais bien vu dix sous plutôt que dix francs. J'aurais aussi certainement séparé en quatrains le texte pour l'alléger et éviter le côté un peu massif. Sûrement aussi une majuscule à chaque début de phrase. Je suis adepte de la suppression de la ponctuation à condition que la forme du texte ne devienne pas un handicap pour le lecteur. Malgré ces quelques réserves j'ai bien apprécié cette lecture. |
Vincendix
30/1/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une rue du passé, avec ses caniveaux où naviguaient des bateaux en papier, une charrette, le hennissement d’un cheval et puis des images et des sons de toujours avec les mêmes chiens qui aboient, la même lune, les mêmes feuilles mortes.
« Le samedi qui dégringole les marches du calendrier », excellent. Par contre le verbe hypnotiser pourrait laisser la place au verbe séduire. Très agréable lecture mais le défilement ininterrompu, le manque de ponctuation et de majuscule gâche un peu ce plaisir. |
Anonyme
31/1/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Sur un thème très difficile, je trouve ça à la fois beau, pur et criant de vérité. De plus, vous avez su éviter toute amertume, toute rancoeur, et c'est peut-être cela le plus difficile. Des mots simples, donc, qui laissent à réfléchir...
Wall-E |
jfmoods
31/1/2016
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Dans ce poème aux rimes croisées, riches, suffisantes et pauvres, également réparties entre féminines et masculines, le passage sporadique de l'octosyllabe à l'heptasyllabe n'est pas dénué de charme.
L'évocation met en exergue des sens désorientés. Le regard, sans point d'appui durable, défini, se trouve condamné à une inexorable errance. L'ouïe est traversée de perceptions agressives ("hurlent", "grincement", "hennissement"), mais elle nous renvoie, aussi, aux nécessités de l'instant à combler ("cloche"). Le toucher figure un écrasement avec ces feuilles mortes que va fouler le promeneur, comme on foulerait les vestiges de la belle saison, celle des amours. L'odorat, enfin, avec son "bouquet de violettes", ricoche sur une chansonnette célèbre qui invite à profiter d'un moment de bonheur à deux voué à la fugacité. Au fil de ce paysage état d'âme urbain qui défile, les quatre éléments sont présents, mais on ne peut pas dire qu'ils dessinent une perspective particulièrement enchanteresse. Ainsi l'eau est-elle "sale", dépourvue de toute transparence. La terre n'offre que la stérilité de l'utopie ("un rêve à chaque devanture"). L'air entame un mouvement de fuite sans limites ("un vent fou que rien n’arrête / et qui se perd à travers champs"). Du feu ne subsistent que les malheureux restes d'une combustion ("de la cendre dans le cœur"). C'est bien le vide sentimental qui semble avoir délité le rapport au monde, comme le suggère la tournure catégorique ("pas même une amourette") ainsi que le jeu antithétique entre le concret et l'abstrait ("dix francs le bouquet"/ "pas de prix pour le bonheur"). Le passage le plus marquant, le plus symptomatique du poème se situe presque en son cœur avec cette anaphore obstinée qui matérialise l'engluement dans un temps stérile que rien ne vient combler et auquel l'élan vers le ciel tente vainement d'ouvrir une perspective... "les mêmes chiens les mêmes nuits hurlent à la même lune" Merci pour ce partage ! |
luciole
1/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Un poème dont j'adore la première image très accrocheuse. D'autres sont belles aussi. J'ai eu un petit problème de rythme de lecture pour certains vers. En tout cas, le tout est charmant. On pourrait, comme le dit un précédent commentateur, se croire chez Prévert. |
Galia
1/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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De très belles touches de peinture pour un tableau que j'imagine chanter par Leo Ferré
J'admire sans réserves , |
Galia
1/2/2016
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Rectification
'Chanté et pas chanter |
Anonyme
2/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J’aime beaucoup le rythme de ce poème.
Et aussi cet instantané d’une rue quelque part… mais la fin me semble étrange, le tout dernier vers en fait, pas de prix pour un bonheur…qu’est-ce que ça signifie ? Que le bonheur n’a pas de prix, ou qu’il n’est pas à vendre, ce qui reviendrait au même. Mais je trouve ce vers un peu déplacé, comme s’il m’arrêtait dans ma course de lecteur car jusqu’à ce vers final je dégringolais cette rue avec vous. À vous relire. |
Sofi
13/3/2016
a aimé ce texte
Bien
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Une bien jolie promenade musicale. Vos mots coulent comme l'eau dans cette rigole, j'aime beaucoup l'atmosphère qui règne dans cette rue.
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Electre
30/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très beau texte où les images se répondent et entrainent un tourbillon d'émotions.
merci pour cette nostalgie retrouvée, merci pour ce beau moment de poésie, E |