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Poésie néo-classique
antonio : Quatrains
 Publié le 03/10/16  -  7 commentaires  -  882 caractères  -  141 lectures    Autres textes du même auteur

Quelques quatrains de mon vécu.


Quatrains



Si je me dis souvent que je sors d’un Hellène,
Je sens bien que pourtant ce qui bout sous ma peau,
Ce qui vient embraser mon sang et mon haleine,
C’est de l’Humanité le sublime troupeau !



Mon œil s’est promené dans plus d’une contrée
Et même s’est empli de l’Attique sacrée,
Et pourtant, au retour de cette fugue immense,
Mon cœur n’a jamais tant chéri le ciel de France !



Vous me donnez du mal, ô mes rimes chéries !
Mais quand j’ai varlopé jusqu’au dernier rebord,
Quand j’ai bu jusqu’au bout la ciguë et la lie,
Quel plaisir ici-bas saurait être plus fort ?



J’ai fait tous les métiers, connu toutes les boues
Et subi maintes fois de douloureux servages :
Mais plus le noir revers m’écrasait sous la roue
Et plus il me versait d’espoir et de courage !


 
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   Johannes   
11/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Ces quatrains sont bien écrits, sans véritables liens entre eux. Mais cela n'est pas un défaut, puisqu'il s'agit d'exprimer différents moments du vécu de l'auteur.
Les idées ne sont pas vraiment originales et il n'y a pas de métaphores frappantes.
la ciguë est un poison mortel (du moins celle qui a tué Socrate) alors que la lie est simplement très désagréable. Est-il bien logique de les joindre dans la même image ? Et passer de la ciguë à la lie provoque un effet décroissant d'intensité, ce qui n'est manifestement pas ce qu'a voulu le poète.

   dom1   
15/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bel écrit.
Seul ce vers me gène: " Mon cœur n’a jamais tant chéri le ciel de France ! ", comme s'il avait du mal à être posé dans l'ensemble.

domi

   Anonyme   
3/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien
La rétrospective d'un chemin de vie parcouru.
Les images sont intéressantes mais les diverses situations énoncées n'offrent pas, à mon goût, une originalité particulière.

Deux passages qui ne m'ont pas trop séduit :
" je sors d’un Hellène "
ainsi que " j’ai bu jusqu’au bout la ciguë et la lie " ; ne dit-on pas plutôt " Boire le calice jusqu'à la lie " ? Parce que la cigüe....

   Vincendix   
3/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Antonio
Je comprends et j’adhère au dernier vers du deuxième quatrain, j’ai eu les mêmes « symptômes » dans ma vie professionnelle, retrouvant, après quelques périples dans d’autres continents, la terre de France avec grand plaisir.
Pour moi, chaque quatrain est indépendant, il retrace une tranche de vie, origine, voyages, écriture et profession. C’est peut-être la raison qui vous a incité à laisser plusieurs lignes blanches entre les strophes.
J’aime bien le mot « varlopé » et il est bien utilisé.
La cigüe et la lie ! Pourquoi pas, au sens figuré la première n’est pas toujours mortelle et heureusement, par contre la seconde est toujours écœurante.
Concernant la prosodie, quelques accrocs avec les rimes, l’alternance non respectée, singulier et pluriel, mais nous sommes en néo !

   Proseuse   
3/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème comme un coup d' oeil par dessus l' épaule pour regarder les pas du passé !
J' ai particulièrement bien aimé, la fin du dernier quatrain

-" Mais plus le noir revers m' écrasait sous la roue
Et plus il me versait d' espoir et de courage"-

on sent par ces deux vers que tout n' a pas été simple, mais vous tirez une certaine fierté (légitime sans doute!) , d' avoir réussi à franchir les obstacles de la vie !
Merci pour ce partage

   MissNeko   
3/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Vos vers sont très beaux et coulent agréablement à la lecture.
J au beaucoup aimé ce passage :

Je sens bien que pourtant ce qui bout sous ma peau,
Ce qui vient embraser mon sang et mon haleine,
C’est de l’Humanité le sublime troupeau !

Merci pour ce partage

   papipoete   
4/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour antonio,
Que voici de belles réflexions philosophiques, qui même sous un bonnet d'âne, seront comprises !
La seconde strophe me touche, et je promulguerais une loi pour que les grincheux la chantent chaque jour !
Par contre cher poète, au troisième quatrain vous ferez la grimace en buvant la lie, mais trépasserez en trempant vos lèvres à la cigüe !
J'aime bien l'ensemble .


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