|
|
poldutor
1/10/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour,
Douceur, tiédeur, silence, indolence...cela nous donne envie de nous allonger dans un hamac et de somnoler dans la fraicheur ombreuse. La sensation de plénitude tranquille est parfaitement ressentie. De beaux vers : "Sous la véranda les alizés s'abritent du soleil ils enlacent sur un air d'une biguine d'an tan lontan une berceuse créole en bois d'acajou indolente" On sent le vécu... Cordialement poldutor en E.L |
embellie
2/10/2019
a aimé ce texte
Passionnément
|
Après plusieurs lectures, je me suis demandé pourquoi ce texte figurait en poésie. C'est, en fait, de la prose poétique, mais je reconnais que les éléments descriptifs, ainsi détachés, prennent plus de valeur.
Je suis séduite par cette évocation d'un moment béni entre tous, dans les pays chauds, celui de la sieste. Quelques mots significatifs, comme autant de coups de pinceaux, nous peignent un tableau de farniente "le temps glisse", "une berceuse créole indolente", "le chat dort toujours"... L'auteur met l'accent sur l'exotisme du lieu décrit grâce aux parfums "leurs senteurs d'alcool fort" et aux couleurs "des goyaves dévoilent leur chair rose et tendre". J'aime beaucoup la dernière strophe qui évoque une démarche nonchalante et aussi une philosophie de vie tranquille, sans soucis apparents, qui honore l'instant présent. Je pense à la chanson marseillaise bien connue "Aujourd'hui peut-être ou alors demain, ce sacré soleil me donne la flemme..." En somme : carpe diem ! |
ANIMAL
8/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Un poème languissant, plein de belles images et d'un calme reposant. Pensez, même "le chat dort toujours" et si les colibris "se battent en duel" c'est "dans un frémissement d'ailes".
J'aime bien cette "heure de la sieste" parsemée de petites touches descriptives. La nature est reine, les arbres sont fripons et sans pudeur, leurs fruits sentent l'alcool, les alizés enlacent les meubles et même la moustiquaire ondule. Tout un monde vit durant cet instant de langueur. Mais "le temps glisse" et s'écoule malgré tout, son murmure nous déposant au seuil de cette superbe dernière strophe : "L'instant pousse doucement celui devant sans connaître l'instant derrière qui n'est pas encore" Une vraie sérénité habite ce poème très harmonieux et musical. en EL |
Michel64
10/10/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J'ai bien aimé votre poème qui pose bien le décor de cette sieste, ce temps suspendu à peine perturbé par des bruits domestiques.
J'ai particulièrement aimé : "Sous la véranda les alizés s'abritent du soleil" ainsi que la chair rose et tendre des goyaves. Par contre j'aurai préféré : "sur un air de biguine" plus fluide que "sur un air d'une biguine". N'aurait t'il pas fallu inverser "devant" et "derrière" dans la dernière strophe ? Merci pour ce partage. |
Corto
10/10/2019
a aimé ce texte
Un peu
|
Nous avons ici un texte presque totalement descriptif.
On cherche l'âme, l'aventure, le sentiment, la relation, l'émotion. Sans doute à travers cette description l'auteur place-t-il de nombreux événements qui lui parlent, mais en tant que lecteur je ne sens pas qu'on me parle. Dommage, j'aurais bien aimé être plongé dans l'ambiance antillaise. A vous relire. |
papipoete
21/10/2019
a aimé ce texte
Bien
|
bonjour apierre
Je vois une poésie " caméra " qui ferait un champ large, sur chaque endroit où le regard se pose, puis repartirait deux mètres plus loin ; zoom sur les colibris ( ils sont si petits ! ) NB l'avant-dernière strophe est celle que je préfère, car la scène qu'elle décrit pourrait interrompre la sieste ! même pas ! On voit bien entre chaque clip, s'ouvrir les paupières puis se refermer, si lourdes... La disposition des lignes en vers, ne me semble pas un choix idéal ? Ce texte fut davantage attrayant, établi en prose. |
Anonyme
21/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Le tableau bien rendu d'un moment calme et serein. " Le temps glisse ''.
" L'instant pousse doucement celui devant sans connaître l'instant derrière qui n'est pas encore " J'ai trouvé cette image fort originale pour parler de " l'instant " présent. Une poésie que l'on pourrait aisément retranscrire en peinture. Une écriture sobre, efficace, sans fioritures. J'ai bien aimé. |
hersen
21/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un temps suspendu, un balancement, des sons, des mouvements ronronnants;
Et nous voilà bons pour la sieste, à l'ombre du manguier. j'aime beaucoup cette nonchalance tropicale, très bien rendue. Le temps n'a pas d'importance. J'ai aimé ces vers courts, avec des images flash qui se suivent, un peu au hasard. merci pour ce poème d'ambiance ! |
LenineBosquet
21/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonsoir,
Un bon poème, une douce torpeur m'envahit. On est bien là. La première strophe et tous ses verbes pose le décor de la cabane au toit de tôle, on y est. Les suivantes se balancent doucement sur un rythme indolent. Quelques vers bien sentis en fin de strophe ramènent à ce moment paisible ( "le temps glisse", " le chat dort toujours "). Belle dernière strophe, belle conclusion sur le temps, le présent dont on profite tranquillement. Je vais aller me siroter un ti punch dans mon hamac moi. |
nelson
22/10/2019
|
Modéré : Commentaire trop peu argumenté.
|
STEPHANIE90
22/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour,
un beau poème qui rend avec plénitude le temps qui passe et glisse doucement le temps d'une sieste sous les alizés. J'ai eu envie de me lover dans un hamac et d'apprécier : "Une fenêtre gémit les rideaux palpitent ... ils enlacent sur l'air d'une biguine d'an tan lontan ... sculptées par les becs des sucriers fripons des goyaves dévoilent sans pudeur leur chair rose et tendre" C'est vraiment très chantant à l'oreille. Merci à vous apierre pour cet instant suspendu, Stéphanie |
Ombhre
23/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Apierre.
Et merci pour cette harmonie languissante égrénée doucement, tranquillement, sans autre bruit que les alizées qui s'enlacent et la respiration à peine audible du chat qui dort encore. J'ai beaucoup aimé cette toile verbale sur laquelle vous peignez un instant, un moment, une tranche de vie, en toute simplicité. Le seul bémol que je mettrais est qu'après un temps, cela fait un peu énumération. Il a manqué pour moi un "liant", une fluidité. Il n'en reste pas moins que la magie opère et que j'ai lu et relu ce beau poème avec beaucoup de plaisir. Merci pour le partage. Ombhre |
Castelmore
24/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Oui !
Quelle belle vie au ralenti ! au rythme d’une chaleur tranquille... quand l’instant du moment ignore l’instant d’après... Seuls les colibris ont l’énergie de déranger ce paradis ! Très belle évocation d’un monde en sieste où vos mots choisis nous bercent d’harmonie. Merci pour ce partage. |
krish
26/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Ah, la sieste ! Ce thème si cher à mon cœur ! Cela ne devrait pas être une habitude mais un rituel... Cette parenthèse de la vie, ouverte entre deux mondes, pendant laquelle les sens sont en éveil alors que l'esprit vagabonde et l'instinct reste en alerte.
Le temps se disloque. "L'instant pousse doucement celui devant sans connaître l'instant derrière qui n'est pas encore" Le personnage décrit de façon minutieuse cet instant de méditation peuplé de sons de senteurs et d'images entre des paupières mi-closes. Sensualité permanente des terres du Sud et des îles qui ouvre l'individu au monde qui l'entoure. Intérieur et extérieur sont étroitement liés Merci pour cette sieste matinale en attendant la suivante. |