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Poésie libre
apierre : Collage d'images de plage
 Publié le 18/12/20  -  8 commentaires  -  1113 caractères  -  224 lectures    Autres textes du même auteur

La plage, l'été…


Collage d'images de plage



Au bord de la plage
les vagues tranquilles
cajolent les galets ronds
ivres de plaisir


Des petits pieds secs d’enfants
s’approchent de la mer
mais pour mieux se refuser à elle
vite à reculons

Des draps de bain
parfumés au monoï
se détendent
en bronzant au soleil

Au bout du rouleau
un surfer fatigué
jette l’éponge

Les moutons sur l’eau
ne peuvent pas s’endormir
le vent souffle trop fort

Et des planches de kitesurf
sautent sur eux
comme des puces

Le mistral fouette sans distinction
avec ses lanières de sable
les mollets bronzés
et ceux tout blancs encore


Des amours d’un été chaud
comme les glaçons dans la citronnade
se diluent vite

Quelques gouttes d’eau salée
perlent sur ton épaule dénudée
un pâle soleil dort

Dernier jour d’été
le soleil ne le sait pas
le sable s’en moque
le mistral court toujours
pas un souci pour la mer
et les pins ne sont pas remués


 
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   Lebarde   
3/12/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bel étalage de petites phrases, de pensées du jour sur la plage, ses alentours, ses "habitants" de l'été.

C'est bien croqué, c'est croustillant, c'est bien vu, c'est bien écrit, mais malheureusement bien décousu et sans grande continuité et logique entre les strophes.

J'ai bien aimé:
"Des petits pieds secs d’enfants
s’approchent de la mer
mais pour mieux se refuser à elle
vite à reculons"

Scène qui me rappelle mon fils ainé, maintenant bien grand, qui lorsqu'il avait trois ou quatre ans, avec son petit maillot rouge et sa casquette à carreaux blancs et bleus de poulbot, avait tout à fait cette "hardiesse" vis à vis de la mer: allez j'y vais, j'y cours et je fais vite demi tour à l'approche de la plus petite vaguelette.
Merci pour m'avoir rappelé ce souvenir personnel.

J'ai bien apprécié votre écriture, légère, sans artifice, simple, guillerette, sans aucune contrainte, totalement libre et débridée dans l'expression et la syntaxe, diablement vivante et animée que permet la poésie libre. Je dois bien le reconnaitre.

Dommage (voir plus haut) pour l'aspect "inventaire" qui m'a gêné et freine mon enthousiasme.

Oui dommage

En EL
Lebarde

   Anonyme   
7/12/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Chaque notation m'est apparue délicieuse. Les touches légères forment un tableau lumineux et vivant ! Pour moi, un très joli poème hors-saison, qui fait plaisir. Je trouve dans chaque strophe ou presque une petite astuce qui ajoute une touche de gaieté attendrie ; au final, j'ai eu l'impression de savourer sur le sable une glace à l'eau à l'orange, un poil acidulée.

   Edgard   
7/12/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
C'est lumineux, c'est léger, c'est plein d'humour, j'aime ça.
La première fois, on lit un peut vite...et on en oublie, et c'est un vrai plaisir de les découvrir la seconde fois, les petites trouvailles... quelquefois canailles. J'avais oublié le mistral pas raciste, le soleil dort... on en voudrait à toutes les strophes.
Anecdote: votre première strophe est magnifique, elle donne le ton... elle me crée (en hyper texte) l'image de deux amoureux pimpants, mais pompette qui se papouillent accrochés au bar. Et en revenant à votre texte, je constate que la mer n'a rien bu! C'est pas juste! (C'est pas la mer à boire me direz-vous...) Alors je me la suis lue comme ça:
Au bord de la plage
Les vagues tranquilles
Ivres de plaisir
Cajolent les galets ronds (hihi)
Comme ça ils sont tous les deux bourrés!
Un moment gouleyant avec votre poème. Gracias!

   Anonyme   
8/12/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

En entamant la lecture de ce poème, je me suis retrouvée dans le "mignon tout plein", un peu" mièvre", images assez habituelles des plages, l'été.
Poursuivant, à partir du troisième fragment, l'intérêt grandit.
Le passage :
"Et des planches de kite surf
sautent sur eux
comme des puces" et son "sautent sur eux" dépare un peu l'ensemble.
J'ai apprécié "le mistral" et ses "lanières de sable".
Le zoom sur ce couple, alors que les vues de la plage étaient plus anonymes.

Le dernier paragraphe est bien composé, hormis le dernier vers et son "remués" par très mélodique.

Un "collage" inégal en qualité, pour moi, plaisant à découvrir, pas forcément à garder au mur.

Merci du partage et bonne continuation.
Éclaircie

   papipoete   
18/12/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
bonjour apierre
on s'y croirait !
Ouvrir un cahier tout nu, et sur le sable, ramasser toutes les images ( sans bon-point ) que la nature propose ; le va et vient des flots, des enfants qui se ruent à l'eau aussi vite qu'ils en retirent les pieds ! Et le vent, le Mistral ici qui s'en donne à coeur-joie avec le parasol et les draps de bains, et puis il y a " nous " que le bonheur d'être ici, de gestes tendres noue... même les galets sont au paradis !
NB on s'y croirait ! tant la plume de l'auteur filme ces scènes sans répétitions, où chaque acteur, du sable à la mer, joue son rôle pour le plaisir d'être tout simplement bien.
des vers très imagés au point qu'on pourrait les faire parler, chanter ! tels ceux des 4e et 5e strophes !
le final est un passeport pour l'insouciance ; il pourrait faire croire que 2020 fut une année comme les autres !
comme ça fait du bien de vous lire cher poète !

   hersen   
18/12/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime que l'été ne sache pas que c'est son dernier jour, notion toute humaine et c'est génial d'avoir eu ce chemin de pensée.
le poème se lit vraiment bien, mais au fil des strophes, j'ai peut-être eu trop l'impression que ces clichés, je les connaissais déjà tous. Il m'a manqué que quelques-uns soit du genre un peu tordu, inattendu, pour rompre justement cette "harmonie", qui bien sûr est bien là, mais parfois, on a envie de secouer tout ça pour voir ce qu'il en sortira.

Je relève cependant que tu as su jouer avec les mots, les images. celle du surfer au bout du rouleau qui jette l'éponge... :)))))

Merci de la lecture !

   aldenor   
18/12/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Collage tout en finesse et légèreté.
Images éparses, tantôt plages de galets tantôt de sable, tantôt le vent souffle tantôt pas...
Évidemment c’est légitime dans un collage.
N’empêche qu’il me manque l’oeil du narrateur. Si toutes les scénettes étaient rassemblées dans l’espace et le temps, je crois que le tableau serait plus vivant. On imaginerait le poète promenant son regard sur la plage...

   Ombhre   
23/12/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Apierre,

j'ai bien aimé ce poème, peinture légère de vacances au bord de la mer. De belles images se succèdent, fraîches, vives:

les vagues tranquilles
cajolent les galets ronds
ivres de plaisir

Des draps de bain
parfumés au monoï
se détendent
en bronzant au soleil

Les moutons sur l’eau
ne peuvent pas s’endormir
le vent souffle trop fort

A la lecture, ma seule gêne, décrite par ailleurs dans le titre, est que ce poème donne trop l'impression justement d'un collage de jolies images, parfois inégales, et qui s'enchainent comme une galerie de photos, une sorte d'énumération qui rompt un peu la magie.
Et j'ai aussi buté sur les deux dernier vers (avec encore cette notion d'énumération) qui m'ont semblé maladroits.

Je reste toutefois sur une agréable lecture qui m'a emporté près de la mer en hiver alors que la météo actuelle ne s'y prête guère :-)

Merci pour la baignade.
Ombhre.


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