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Corto
14/5/2019
a aimé ce texte
Bien
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Un poème amusant peignant le portrait de l'écrivant au petit matin.
La première strophe est un peu archaïque en ces temps où les fumeurs disparaissent. Evidemment la fille d'à côté provoque une distraction. Mais "Habiller l'instant de mots court vêtus et rêveurs" reste souvent une gageure au moment du réveil, ces mots qu'il vaut mieux "ne pas les étirer car ils sont fragiles". Ces images sont bien troussées. Le final est plein d'espoir pour une journée inspirée. Merci pour ce moment. |
embellie
17/5/2019
a aimé ce texte
Bien
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"Les mots court vêtus". Je m'interroge sur cette allusion poétique : Ces mots sont-ils osés, leur sens laisse-t-il entrevoir ce qu'habituellement on cache ? Ou bien ces mots servent-ils une écriture concise à l'extrême ? Il est vrai que ces tercets font penser à des haïkus. Chacun exprime une idée différente, ils paraissent indépendants, ils peuvent être déplacés et lus séparément, mais il s'en dégage tout de même une ligne d'ensemble qui me paraît traduire les impressions de l'auteur, le matin au réveil. Lecteurs, pensez à ce poème en buvant votre café du matin, et je parie que votre journée s'en trouvera réjouie.
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Gabrielle
20/5/2019
a aimé ce texte
Bien
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Des mots courts, qui ne s'étirent pas, afin de composer un ensemble cohérent et charmant.
Performance réussie par l'auteur(e). Nous l'imaginons, travaillant ainsi, dans l'intimité de la pièce dans laquelle il créée. Ainsi va la vie de tout créateur de nouveautés. Bien à vous. |
VictorO
20/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Exercice très difficile que d'écrire ces tercets, ces cousins d'haïkus. Ils sont réussis à mon sens car il en ressort de la force, de l'originalité, du mystère sans qu'on en donne une explication scientifique précise. En ce sens, je préfère le dernier sur le café et la poésie. "Les cendres à terre", "Habiller l'instant", "Les mots distillés" m'interpellent également.
Les deux autres, "En face, devant sa glace" et "Ma plume trempe" me parlent moins. Mais ce n'est que mon avis. |
Robot
9/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Ces vers en imitation de haïku photographient bien des instants particuliers, comme des diapos projetés sur l'écran en fondu enchaîné. La poésie est présente est la lecture évoque des sensations agréables.
Un petit regret, que ce soit un peu disparate, sans lien d'une image à l'autre. (mais je ne l'ai peut être pas vu.) |
Davide
9/6/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour apierre,
Les mots court-vêtus sont-ils encore en pyjama ? Cette scène matinale concilie avec malice le réveil d'un poète et de sa poésie. L'indiscret devient inspiration, le banal devient poésie. Ici, point d'effusion, point de superflu, les mots sont "court-vêtus", "distillés", mais heureusement, ils ont gardé leur part onirique. Six instantanés évocateurs, mesurés, colorés, bien écrits, où les "mots" sont personnifiés, rendus vivants. J'ai particulièrement aimé la métaphore des yeux embués au sortir du lit ("Les cendres à terre / la fumée dans les yeux"), l'image de l'habillage ("Habiller l'instant") et le jeu de mot qui clôt le poème ("des gouttes de poésie / et pas de nuages"). Si les strophes 2 et 3 sont moins attrayantes, l'ensemble reste bien appréciable et brille par son originalité. Merci du partage, Davide |
BlaseSaintLuc
9/6/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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intermezzo à l'encre du café matinal , une fille qui passe et les mots court vêtu , glisse devant la cheminée, de la fumé dans les yeux on habille l'instant ;
simple et tranquille comme dirait l'autre . |
Anonyme
9/6/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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" Les cendres à terre
la fumée dans les yeux les pensées ailleurs " La première cigarette du matin, avec "le café noir ", accompagnant le réveil indolent du poète. " En face, devant sa glace derrière la fenêtre la fille d'à côté ". Sûr que, face à ce joli tableau, l'inspiration ne va pas se faire prier ; mais ne pas trop la bousculer " Les mots distillés ne pas les étirer car ils sont fragiles ". Une poésie pleine de charme. |
troupi
10/6/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le titre est déjà accrocheur car il ouvre d'emblée sur la surprise et l'imaginaire peut se mettre en place.
Ensuite il faut y aller doucement, par petites touches comme si le début de journée ne devait pas trop brusquer. Première cigarette qui pique les yeux, première image en face, et premiers mots légers ( court-vêtus ) pour décrire l'instant. J'aime particulièrement la fin alors que l'avant dernier tercet ne me semble pas indispensable même si les mots fragiles sont intéressants. |
Lulu
10/6/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour apierre,
J'ai trouvé ce texte bien sympathique. Simple et sobre. J'ai aimé l'esprit et le rythme dès la première strophe, mais je me suis demandé où se trouvait "la fille d'à côté" ; "En face, devant sa glace" ou "à côté"... Enfin, cela ne m'a pas paru très fluide à la première lecture, et j'ai trouvé cela dommage pour un texte aussi court avec si peu de mots. L'écriture du narrateur "Ma plume trempe / dans l'encre sobre…" m'a semblé belle et intéressante. Ecrire pour garder des instants ; cela me parle beaucoup… J'ai regretté de trouver "mots" dans deux strophes qui se suivent (4 et 5ème strophes). C'est d'autant moins discret que le texte est court. Mais dans l'ensemble, j'ai assez bien aimé l'esprit de ce poème. Bonne continuation. |
Provencao
10/6/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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"Petit moment d'écriture " que j'ai adoré...
"Ma plume trempe dans l'encre sobre pour s'y enivrer" belle liberté poétique qui utilise le langage d’une façon inhabituelle et personnelle, comme si les mots demeuraient ce qu’ils sont indépendamment même de votre volonté . Joli effort créateur en votre langage qui vous offre une signature très particulière et personnelle, avec une sensibilité, une atmosphère qui sont les vôtres... Au plaisir de vous lire. Cordialement |
papipoete
10/6/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour apierre
" une lettre apierre non point à Elise... " Quelques instantanés furtifs, comme une ombre qui passe dans le rai d'un réverbère, que ces mots écrits à la hâte alors que dans l'immeuble d'en face, derrière sa fenêtre une fille se dévoile sans prendre garde... on la regarde ! NB on pourrait croire à de faux haïkus, avec ces tercets en chapelets ; mais ils sont trop explicites tel le cinquième " car ils sont fragiles ". Mais leur taille n'en fait pas des " sous-vers ", et leur lecture en est très agréable ! |
poldutor
10/6/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour apierre,
Cela ressemble assez à la veille d'un poète, peut être un onirien, taquinant la muse qui, on le sait, est très capricieuse et jalouse, qui pour une petite absence peut vous abandonner (ne pas trop regarder la fille d'à coté). Les moments d'inspiration étant si fragiles... Cordialement. poldutor |
STEPHANIE90
13/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour apierre,
Ils sont bien sympa ces mots court-vêtus ! J'ai beaucoup aimé ces polaroïds d'instant de vie que chacun connait, tout en délicatesse et poésie. Tout m'a parlé et finalement c'est ce qui fait le charme d'une poésie, alors juste merci pour ces beaux instants de lecture. StéphaNIe |