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Cristale
12/4/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Pareille à un fado, j'entends de la voix mélancolique un mélange de tristesse et d'espoir.
La douleur est latente avec ce qu'elle impose de présence et d'absence. La strophe finale est superbe : "Une mélodie nouvelle s’évapore puis s’envole avec une langueur d’avance drapée de douleurs exquises Saudade " C'est triste, d'une douce tristesse où ne sont pas dits les mots, juste murmurés...une plainte qui s'étire comme un fil d'ariane... Et j'entends chanter Amalia Rodrigues. Joli! Cristale en E.L. |
Donaldo75
12/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le titre est bien vu car il se voit confirmé par la musicalité du texte ; au-delà des mots, même si je n’en saisissais pas tout le sens – mais n’est-ce pas le cas, pour nous lecteurs interprètes de ces poèmes que nous découvrons en espace lecture ? – c’est la tonalité des notes égrenées en vers et proposées à mon cerveau droit, le gauche étant parti vers d’autres horizons, qui enchante ma lecture, lui confère de l’impact et me permet de dire « j’aime beaucoup ce que vous faites ».
Bravo ! Merci pour le moment de grâce. |
papipoete
23/4/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour apierre
Comme emportés par le courant, des mots aux " langueurs monotones ", dévalent une rivière où se noient mes souvenirs de toi... j'en saisis un qui voudrait remonter le courant, et dans ma tête en compose un air...mais bientôt retombe à l'eau et s'évapore aux remous. NB un poème sur le jour et la nuit, quand on rêve tout éveillé ; que nos yeux s'embuent au sortir d'un songe, pour la dure réalité du présent. Comme une " chanson douce que me chantait ma maman ", et ces couplets de maintenant qui tremblent tel un mirage à l'horizon... La première et dernière strophe auxquelles nous goûtâmes amèrement... |
domi
23/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un poème, et surtout une dernière strophe sublime qui me donne (enfin) une traduction du mot "saudade" qui me parle ...
MERCI pour cela, c'est tellement bien dit : "...langueur d’avance drapée de douleurs exquises" Sentiment étrange, et pourtant si humain, surtout poétisé comme ici. La poésie n'est -elle pas l'art de dire "l'indicible" ?... |
Castelmore
23/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour apierre
Quelle magnifique cacophonie ! ... aurore rose ... bannie par tous les critiques, universitaires, (que je respecte !), exégètes... et qui bien sur nous évoque la célèbre « aurore aux doigts de roses » d’Homère. Elle explose au début de votre poème et le colore jusqu’au dernier vers de sa douceur pastel. Cette couleur si propice à la mélancolie rêveuse et au désir de bonheur, à la « douleur exquise »que vous décrivez si bien. J’aime ce poème délicat et évocateur à souhait grâce notamment à des oxymores originaux et sa fin ... un mot unique, en diamant Saudade Merci pour le partage Castelmore |
Corto
23/4/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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Rien que pour la dernière strophe je suis content d'avoir découvert ce poème et sa chute dévoilant "Saudade".
Par contre je ne suis pas fan de la cacophonie du premier vers d'autant que "l'aurore" n'avait guère besoin d'être ainsi affublée. En troisième strophe l'abondance des sons en "r" ne prépare pas à l'accueil de la "mélodie nouvelle" que l'on imagine profonde et pleine de sentiment. Si le thème est bienvenu la formulation me laisse plutôt déçu. |
Damy
23/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un sentiment diffus ? Saudade, le désir, celui de libérer les mots et les paroles d’une « mélodie nouvelle » qui « s’évapore... avec une langueur d’avance » (très belle image).
J’ai beaucoup aimé l’ambiance nostalgique de ce poème dont la mélancolie délicate des vers me donne, à moi aussi, l’envie d’écouter un fado. Merci, APIERRE. |
Anonyme
24/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Dans ce poème d’où se dégage une grande tristesse langoureuse, on croirait entendre la voix envoûtante de Cesària Evora, « La déesse aux pieds nus » Cap-Verdienne, chantant la nostalgie de son pays et la vie douloureuse des femmes.
« des larmes de souvenirs » « des mots blottis » « s’évadent dans la nuit vague » Bravo pour ce texte si sensible ! dream |
Anonyme
24/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Apierre,
Je suis sur la même "longueur d'onde "que ce poème. Voici un poème qui donne envie de chercher toutes les définitions de tous les mots employés, pour inventer des sens selon les résultats. Vraiment un poème qui me fait rêver. Dans le langage universitaire (? peut-être), je vous dirai que vous savez manier le zeugma, la métaphore, et sans doute d'autres figure poétiques. J'aime aussi l'évocation de visions du mode ("la rivière sans retour," m'évoque un film) Si les 2 premiers vers peuvent sembler un peu convenus, la personnalité arrive très vite. Et ce mot final "Saubade" succulent à mes yeux Merci du partage, Éclaircie |
Anonyme
24/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'aime vraiment beaucoup cette 'langueur d'avance', ce glissement délicat qui résume la teneur du poème et rend non-obscures vos 'bribes de paroles'. Merci. |
Myo
24/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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La poésie est la musique de l'âme..;
Je pense que votre écrit résume tout à fait cette idée. Il nous emporte sur les ailes du souvenir et des émotions. C'est très joliment exprimé. Tout en légèreté et en retenue. Merci du partage |