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Poésie libre
apierre : Retour à la villa
 Publié le 13/03/19  -  18 commentaires  -  280 caractères  -  286 lectures    Autres textes du même auteur

Des mots simples pour une villa...


Retour à la villa



Retour sur la côte à la villa
des mois de juillet toujours ensoleillés
empilés comme des années entières
et dans les placards du temps qui passe
on range de vieux souvenirs ébréchés
comme les assiettes de vacances
en faïence provençale
fatiguées


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Corto   
19/2/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Un poème un peu court pour capturer le lecteur.

L'auteur aurait pu imaginer des personnages, une histoire même simple.

Ici on a juste un petit tableau dont la plus grande audace semble de rapprocher "de vieux souvenirs ébréchés" avec des assiettes fatiguées.

La villa, personnage central, ne mérite-t-elle pas d'autres évocations ?

A vous relire.

   lucilius   
24/2/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Ce texte me paraît très paresseux et l'on retient davantage l'assiette que la villa. Tout cela manque un peu (beaucoup) d'ingrédients et me laisse sur ma faim.
L'incipit "des mots simples pour une villa" aurait tout aussi bien pu être "des mots simples pour la côte, ou des placards, ou des souvenirs, ou encore des assiettes…".
Au final, il y a tellement peu de lignes que l'auteur n'a pas jugé bon d'y ajouter une ponctuation.

   FANTIN   
24/2/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bref mais intense et écrit dans une langue transparente comme la mer des calanques. Des images nostalgiques qui disent avec justesse (notamment cette belle trouvaille: "dans les placards du temps qui passe") la répétition des années, et le temps, fugace, qui s'écoule, s'échappe, et laisse, malgré les beaux souvenirs et les soleils d'été, des rides sur le cœur.

   INGOA   
26/2/2019
 a aimé ce texte 
Pas
S'agit-il d'une villa provençale, les assiettes étant en faïence provençale ? Louée ou occupée chaque année au mois de juillet seulement ?
L'incipit nous décrit des mots simples pour une villa ! En fait il n'y a aucun mot pour cette villa et très peu pour nous décrire ce qui gravite autour.
Voilà le style de texte qui me fait très vite retirer mes lunettes de vue pour remettre ma paire solaire.

   Anonyme   
13/3/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour

Il est vrai que c'est court mais sa concision nous dit beaucoup de choses et c'est l'essentiel.
J'aime bien ce comparatif des vacances de juillet à la villa
et le rangement des souvenirs dans les placards.

Comme les assiettes de vacances en faïence provençale fatiguées.
Comme les vacanciers.

Oui, un texte court mais profond dans sa nostalgie.

   papipoete   
13/3/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour apierre
Pour votre première parution, vous optez pour la plus difficile " faire court " en disant beaucoup !
En 8 vers, des années de vacances en juillet, pointent le nez dans la pile de vos souvenirs...la pile d'assiettes ébréchées que l'on sortait de leur torpeur, du placard de la villa, de la Provence qui chaque été nous ouvrait grands ses bras...
NB pas la peine d'en dire davantage, " les mois de juillet toujours ensoleillés " annoncent la couleur...du bonheur .

   TheDreamer   
13/3/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Un thème original. Je pense au sonnet "La villa" d'Albert Mérat dans son recueil "Les chimères".

Le poème est court mais j'aime la douce nostalgie qui affleure dans ces vers et puis le vocabulaire qui empile le temps comme l'on empile "ces assiettes de vacances en faïence provençale fatiguées".

   Davide   
13/3/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour apierre,

C'est charmant, mais j'aurais aimé en (s)avoir plus.
L'atmosphère me fait penser à Marcel Pagnol, à Aubagne, à ces villas ou veilles maisons d'un autre siècle, dans la garrigue.
Avec les grillons, les bartavelles et tout et tout...

Il y a quelque chose de joliment poussiéreux qui se dégage du poème : "années empilées", "vieux souvenirs ébréchés", "fatiguées"...
C'est bien écrit, avec de belles images.
Mais... je reste sur ma faim !

J'attends la suite (?) dans un autre poème.

Merci,

Davide

   Raoul   
13/3/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,
C'est un peu court, en tout d'ailleurs... Format, vocabulaire, evocation, image, tout est plat. Même le soleil.
Le couple "vieux/souvenirs" est pleonastique, je trouve...
La répétition du "comme" en si peu de vers est lourde et extrêmement voyante.
Pas une silhouette, pas une présence, pas un fantôme, pour moi, ce texte n'évoque rien. Pas été sensible ni réceptif.
Une autre fois, certainement.

   Anonyme   
13/3/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour apierre

J'entends la lassitude des vacances qui se répètent ad nauseum. Des vacances sans surprise. Sans réel intérêt. Ecrasées par le soleil de juillet qui a tendance à rapetisser les choses et les êtres. Des choses à dire, des choses à faire, des comptes à régler peut-être mais rien ne se passe. Et tout recommence. On sort et on range toujours les mêmes vieilles assiettes dans le placard aux souvenirs.
Pour du cout c'est très inspirant.

   Vincente   
13/3/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Des mots simples mais pas que ça, il y a aussi une forme simple, concise mais qui doit appeler à la rescousse ses interlignes pour parler au lecteur. Dans celles-ci, il argumentera par ses propres souvenirs, le plaisir de la réminiscence des beaux souvenirs d'été. Par contre, je suis plus dubitatif quant à la "parlance" du poème pour ceux qui n'ont pas eu des vacances "bourgeoises".

Les "placards du temps qui passe" et les "vieux souvenirs ébréchés" sont deux sympathiques trouvailles (peut-être pas tout à fait inédites, mais elles trouvent ici bonne place).

La fraîcheur de l'écriture, pratiquement intuitive, est la principale qualité du poème ; sur les autres plans, une certaine pauvreté innerve sa facilité bourgeoise.

   Anonyme   
13/3/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Une impression de nostalgie semble vouloir se faufiler au milieu de ce texte, trop court pour engendrer un ressenti.

Une image intéressante : " des mois de juillet toujours ensoleillés
empilés comme des années entières ".

   Lulu   
13/3/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,

Je ne suis pas touchée par ces vers, l'ensemble étant peu évocateurs en ce qui me concerne. Le point de départ est pourtant intéressant, du premier vers jusqu'au cinquième compris, où l'on perçoit les sentiments du locuteur, mais cette lassitude qui affleure avec le participe passé "empilés", et la comparaison faite dans les trois derniers vers rendent la lectrice que je suis difficilement sensible au poème, d'autant que le narrateur est presque absent. Le recours au pronom "on" rend, en effet, le texte à la fois froid, je trouve, et comme loin des sentiments. Seule une sorte de lassitude semble s'exprimer. En tout cas, c'est ce que j'ai perçu.

Enfin, je trouve que les trois derniers vers cassent le rythme du poème. La comparaison me semble peu intéressante, même si l'image dit bien ce qu'elle signifie, certes. Mais, je trouve qu'arrivé à la lecture de ces derniers vers, il y a comme une brisure du rythme initial, ce qui rend, à mon sentiment, le texte peu harmonieux.

Mes encouragements, cependant.

   Castelmore   
13/3/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Douceur, nostalgie, soleil trop fort, années qui passent, semblables trop semblables, fatigue... le tout plus très neuf... ébréché...
Décidément ces placards sont pleins... il suffit de peu de mots bien agencés pour les remplir...
Et cette villa qui semble être une dernière ancre ...

Joliment tourné
Merci

   senglar   
13/3/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour APierre,


En quelques vers vous avez caractérisé l'âme de cette villa jusqu'au plus profond des placards, c'est là en effet que l'âme d'une maison se trouve ainsi qu'en un tabernacle - mais pas avec avec les mêmes senteurs ni draperies - où les assiettes ébréchées qui remplacent le calice symbolisent le souvenir, les mois de juillet eux-mêmes ayant fini par se confondre de même que des hosties.

Un tour de force !

senglar

   Robot   
13/3/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Simple, minimaliste, mais parlant. La joie de retrouver de temps en temps un univers agréable et dont on connaît les moindres recoins. Bien sûr, tout est dans la beauté du souvenir.

   hersen   
13/3/2019
 a aimé ce texte 
Bien
"Les placards du temps qui passent"

Dommage en ce qui me concerne que le poème ne soit pas plus porteur d'images comme celle-ci, qui interpelle, qui sonne juste. Et j'aime les souvenirs ébréchés comme les assiettes fatiguées

Ce poème frappe, il dit ce qu'il veut dire. mais il y manque pour moi un quelque chose, une folie dans le souvenir, et je me demande si la disposition n'y est pas pour quelque chose.

   BlaseSaintLuc   
22/3/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Télégramme envoyé à la famille pour dire que l'on est bien arrivé à la villa de vacances...
Rien ni parfum, ni embruns, ni sable sur la peau, pas le moindre souffle de vent, pas une couleur de pierre, pas un lierre qui pend, pas un rire en échos de l'enfance, même les coquillages ne fond pas le bruit de la mer, les placards sont plutôt vides ...
il y avait bien derrière les volets de cette villa quelque chose de plus à nous faire découvrir !


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