Bonjour,

C'est un beau poème ; simple, peut-être un peu trop.
J'aime beaucoup :
"Alourdir
du poids de ses rêves
le caillou lancé
dans le lac"
J'aurais écrit : "te réchauffer vite" sur une seule ligne afin que chaque strophe possède 6 vers.
Merci.

Luz

Bonjour,

J'adore le titre, car le ricochet du plus loin que je me souvienne, m'a toujours fait rêver.

Cependant, la construction, du poème ne me semble pas optimale.
Si les verbes majuscules des paragraphes sont des verbes d'actions, comme le ricochet qui ricoche, ce ricochet ne ricoche pas bien loin: il glisse (presque) souffle (ou plutôt l'eau souffle pour le faire aller plus loin) mais déjà il se fond et vient alourdir le fond.
La métaphore est évidente, mais l'exergue pas trop bien choisi, je trouve ; pour moi un bond est plus haut que le ricochet.

Bonne continuation et merci du partage,
Éclaircie

Le récit ricoche sur l'onde des verbes qui entament chaque chapitre et nous donne à lire ses strophes dont le style du genre "haïku" me plaît beaucoup. Il y a une dynamique justement dans ces ricochets qui est agréable à la lecture et nous projette d'un sizain à l'autre.

Pour équilibrer ce serait bien de placer vite sur un vers pour construire également un sizain (- ou pourquoi pas le supprimer - ce qui changerait peu à la compréhension du texte. )

Bonjour apierre,

Les ricochets, dans le sens figuré, désignent les relations de cause à effet, et c’est ce qui caractérise la forme de chacune des quatre strophes, précisément divisées en deux par une conjonction/préposition à valeur, ici, de but ou de conséquence ("puis", "et", "afin de" et "pour").

Mais les ricochets, ce sont aussi ces bonds et rebonds d’une strophe à l’autre, "glissements" structurels donc – enrichis par quelques glissades sémantiques, jeux de mots –, qui nous rappellent à notre âme d’enfant. Si certaines images sont quelque peu impromptues ("Glisser / dans une étincelle"), d’autres sont plus joliment évocatrices ("Souffler / sur le vent / trop indolent"), mais c’est sans conteste la dernière strophe tout entière, avec son inventivité poétique, qui m’aura le plus fait rêver.

bonjour apierre
Les verbes d'entame de chaque strophe, semblent crier le mot qui correspond à la touche, retouche ( pouvant aller jusqu'à... beaucoup ) ultime touche avant de sombrer en bout de course.
Ici, point d'eau dormante où ricoche le galet, le fameux tout plat qui n'accroche pas la surface, mais mais des bonds de cabri, sur la ligne d'approche qui peu à peu emmène le héros vers " sa " reine.
NB il en fait du chemin ce caillou qui rebondit d'idée en idée ; apporte de l'eau au moulin à rêves, puis chute brutale... " agrandit du lac, les ronds dans l'eau."
Un mélange d'onirisme et de vrai, qui évoque en moi le voeu que l'on faisait, en lançant notre galet en lui criant " encore ! encore ! "
la 3e strophe est mon passage préféré !

Bonjour apierre,

Joli poème, bien construit.

Je vois des ricochets de mots d'une strophe à l'autre en fin et début des deux premières strophes : fumée / souffler puis sucre / se fondre.

Je vois aussi des ricochets thématiques : à chaque strophe son élément : feu / air / terre / eau.

La dernière strophe avec en son sein une antithèse :" du poids de ses rêves" est très réussie.

Merci.

Bonjour apierre,

de la simplicité dans ces quatre strophes qui fonctionnent "par ricochets".

J'apprécie plus les deux premières strophes que les deux suivantes. Ce qui fait que ma lecture a été "alourdie" vers la fin et m'a entraîné moins loin qu'au départ.

L'ensemble pourrait encore être remanié dans l'ordre des ricochets, voire complété !

A une prochaine fois.

sauvage