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Poésie libre
apierre : Vignettes
 Publié le 08/02/20  -  5 commentaires  -  685 caractères  -  169 lectures    Autres textes du même auteur

Regards divers et différents sur des objets, des moyens de transport et de communication qui partagent notre quotidien...


Vignettes



Sur le parking
rempli de voitures grises et blanches
la voiture toute rouge
ne sait plus où se mettre

Arrivée du train
après un long voyage
sur le quai de la gare
les valises ensemble
pas encore soulagées
dégourdissent leurs roulettes
en grondant de plaisir

Sur le tarmac de l’aéroport
avant de prendre les airs
des avions de tous les pays
se tiennent compagnie

Ce matin
dans ma boîte aux lettres
devant la maison
un message électronique
un peu timbré
s’est égaré


Le petit chat est mort
le réfrigérateur ronronne
doucement
près de moi


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Corto   
29/1/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le titre est bien trouvé. "Vignettes" est le mot qui convient à ces menues observations de notre environnement.

Chaque strophe est bien typée. "la voiture toute rouge ne sait plus où se mettre"; "les valises... dégourdissent leurs roulettes".

Mais ma strophe préférée, celle qui montre le plus de poésie est la finale "Le petit chat est mort/ le réfrigérateur ronronne".

Sans prétention mais si bien observé.

Merci à l'auteur.

   Anonyme   
8/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour

Ce petit texte libre est un joyau d'images se succédant au rythme de son déroulé comme un collier de perles.
Mais pour moi, ce collier s'est cassé sur le petit chat mort, je ne
comprends rien à l'enchaînement avec le réfrigérateur mis à part
qu'il semble ronronner à la place du chat, mais pourquoi.
Dommage pour l'ensemble, la fin est souvent ce que l'on retient
d'un texte.

   hersen   
8/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Chaque strophe, jusqu'à l'avant-dernière, nous parle de cette abondance de transports, de déplacements dans des lieux surpeuplés, aéroport, parking, gares. Un monde qui bouge, qui brasse, et qui au final ne communique pas, et les messages électroniques s'égarent dans les boîtes aux lettres des maisons.
un monde trépidant.

Et la dernière strophe, celle qui m'a tout montré du fond : une extrême solitude, où le narrateur vient de perdre un unique compagnon... que le ronronnement du frigo remplace;
Ainsi, tout est matériel, un monde où les machines et leurs impératifs (aller vite) remplace le contact vivant, ici un chat. Un monde de solitude extrême;

merci pour ce poème bien vu, que je n'ai pas "vu" sur le coup, il m'a fallu me laisser pénétrer par les images, et ça en valait la peine !

   Anonyme   
8/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour apierre,
J'ai vraiment un faible pour la dernière strophe, le sentiment d'abandon qu'elle induit, la presque démission de la conscience qu'elle démontre.
Merci.

   Michel64   
8/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour apierre,

J'ai beaucoup aimé vos vignettes pour leur originalité et les trouvailles d'humour léger qui s'en dégage.

J'aurais même enlevé deux vers qui diluent un peu vos brèves scènettes.

"Arrivée du train
sur le quai de la gare
les valises ensemble
dégourdissent leurs roulettes
en grondant de plaisir"

"Dans ma boîte aux lettres
devant la maison
un message électronique
un peu timbré
s’est égaré"

Merci pour cet agréable moment.


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