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Lebarde
21/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Idées noires, nostalgies, réflexions que la proximité de la mer de la pointe du Cotentin peut générer et susciter dans la tête du narrateur, morose, à la recherche de renouveau puisé dans ses souvenirs d'enfance.
Voilà ce que le poème m'évoque et j'y suis très sensible. L'écriture est sobre, langoureuse, délicate, servie par des images qui forcent à la rêverie: "Un jour, je reviendrai entendre les eaux sages De l'anse qui berça mon enfance idéale..." "Je verrai le grand phare aveugler les étoiles Patient je laisserai venir à moi l'étale" C'est beau comme la mer qui calmement vient lécher le rivage pour se faire caresser. on entend le bruit léger qu'elle fait ou on l'imagine. C'est superbe à lire et relire: Bravo Vous avez présenté ce poème en contemporain, vous avez sans doute vos raisons? A part le premier vers de 13 syllabes, je n'ai vu que des alexandrins parfaitement équilibrés et rythmés tout a fait dignes d'intérêt. Il est vraiment dommage d'avoir négligé les rimes, essentiellement féminines, donc sans l'alternance recommandée en poésie, et quelques autres "esseulées"ou fautives: "sageS", étoileS/étale. En somme bien peu de choses qui pourraient être facilement corrigées. Merci j'ai beaucoup aimé malgré tout. En EL Lebarde |
Anje
10/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Contemporain
Je quitte ces vers avec l'image d'un refuge, d'un endroit unique où l'âme fatiguée aime à venir se ressourcer. Certains en altitude, d'autres à la mer, souvent là où l'on a laissé de bons et doux souvenirs. Ma lecture a tenté de transformer "je n'ai pu être" en "je n'ai pu zêtre" sans doute par fainéantise de diction mais j'ai particulièrement aimé le phare aveuglant les étoiles ainsi que nu comme aux premiers pas. Merci du partage. Anje en EL (et en edit pour deux petits mots omis). |
papipoete
10/4/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Apolluc
Un jour... ce qui veut dire que si ? : quand le spleen tombera sur moi, et m'enfermera dans son mortel rétiaire, je reviendrai là où ma vie commençant, je jouais avec ce premier bagage, celui de l'insouciance que procure l'innocence ! NB si jamais... mais je sais que ce terme n'existe pas en " vie ", où l'on songe même à en finir d'avec elle, et retourner au sein de notre Mère, et hésitant se dire " je reste ici ! " Un texte scénario de film, que hélas tout un chacun, vient à interpréter un jour, quand l'âme et le corps n'en peuvent plus... mais tout s'efface à la longue, et on repart ! L'image du phare ce jour est en pleine lumière, avec deux poèmes l'illustrant ! la seconde strophe a ma préférence ! je remarque avec malice, les nombreux hiatus, posés là comme coquillages sur le sable... mais cela ne nuit pas aux dodécasyllabes " néo-classiques " ! |
Anonyme
10/4/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Même si l'écriture contemporaine ne suit aucune norme, j'aime bien ce texte qui me remémore l'"Autre" et sa douceur angevine. Comme lui, un retour, une renaissance après un long voyage, heureux de se retrouver au bord de l'eau qui l'a vu naître. J'aime bien le message malgré son écriture sans règles. |
Curwwod
11/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est un très joli poème d'une écriture aboutie où le rythme colle parfaitement avec l'évocation marine de ce profond désir de recommencement.
De la mélancolie mais nulle tristesse morbide dans ce rêve d'Eden retrouvé. Juste une petite remarque technique, il est dommage que vos alexandrins soient tous en rime féminine, ce qui cependant apporte de la douceur, car l'alternance M/F est un plus tant pour l'aspect technique que pour l'agrément de lecture. Bravo. |
Robertus
22/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'aime la première strophe, et ce besoin nécessaire de revenir à l'innocente joie du contentement simple, de s'extirper de l'hypocrisie et de la violence pour chercher des réponses là où tout commença.
J'aime beaucoup le mouvement de ces deux vers plus loin: " Patient, je laisserai venir à moi l'étale Et je m'assoupirai, caressé par la vague... " C'est intéressant de percevoir le mouvement avant de voir l'objet. Petite cassure de fluidité à mon goût pour " fourmillements à la Hague " et à la fin du dernier vers, mais à part ça, très fluide. |